On a pas mal tous une pièce dans la maison qui sert de rangement ou qui n'est pas utilisée à son plein potentiel. J'ai choisi de mettre mes 2 garçons dans la même chambre, mais de garder une grande pièce au sous-sol comme salle d'entraînement (plutôt que de faire une 4e chambre.) Génial, elle est spacieuse et a 2 fenêtres. Mais, comment dire, elle est... laide! Vieux prélart, préfini, plafond en tuiles très douteuses des années 60... Mais bon, 1 ère étape lors de nos travaux; une bonne couche de peinture question de faire oublier un peu le préfini. Comme mon père était disponible pour m'aider et que la couleur n'était pas choisie, on a opté pour un gallon qu'on avait déjà. De toute façon, cette pièce devait être secondaire. En prenant une teinte dans les couleur du revêtement de sol, on oublie ce dernier un peu (comparativement si on avait pris une teinte très contrastante.) Quand on a emménagé, on ne courrait pas encore. On avait quelques appareils nous permettant de nous entraîné, acheté usagés et faisant très bien l'affaire. Quelques années plus tard, la course à pied a débarqué dans nos vies. J'ai donc décidé de garder nos dossards et de les exposer. Rien de sorcier, des punaises... et des dossards! (Ben oui, j'ai fait des trous, mais on peut aussi utiliser de la gommette.) (Si vous voulez des dossards, j'ai de bonnes courses à vous proposer. ;) ) Si on garde les dossards, on garde aussi bien sûr les médailles! J'ai réutilisé un babillard comme accroche-médaille! Pas plus compliqué que cela. J'ai trouvé des images inspirantes, fait des toiles pour remplir les murs. Comme les enfants commençaient aussi à accumuluer les médailles, ils ont leur propre babillard. J'avais déjà fait un support de livre mural pour la chambre de ma fille. En refaisant sa chambre, on a choisi de ne pas le réinstaller. Il allait servir de support à médaille. Il est fait de support à pôle double et 2 deux gougeons, aussi simple que ça! J'ai choisi de faire agrandir de belles photos de course (un gros 4$ pour une photo 8po x 10po et un cadre du Dollarama) pour immortaliser de beaux moments, nous inspirer lorsqu'on s'entraîne et nous rappeller des supers évènements. Et vous, avez-vous une salle d'entraînement à la maison? Que faites-vous de vos médailles et dossards? Allez, je suis curieuse, montrez-moi! Mélissa Couture
Vous vous souvenez de Chest-bras, chest-bras, chest-bras? Ces vidéos humoristiques qui mettaient en scène un « entraineur » et ses conseils ?
Et bien, récemment, j’ai découvert une nouvelle chaîne Youtube qui vous sera pas mal plus utile, mais tout aussi intéressante, si vous désirez vous mettre en forme et être plus en santé. C’est la chaîne du Youtuber HmSeb. Je ne suis pas du tout une passionnée du training. La course, l’elliptique ou encore prendre de longues marches dans les côtes de Sherbrooke m’amuse beaucoup plus. Ça m’ennuie tellement de faire des poids et des répétitions, facile de trouver plus agréable à faire, mais je sais que pour améliorer ma course, je n’aurai pas d’autres choix que de m’y mettre. Avec HmSeb et sa chaîne Youtube, je serai bien conseillée et je prendrai probablement goût au training. Ce Youtuber a une façon que j’aime beaucoup d’expliquer les entraînements et de parler de divers sujets reliés à la mise en forme. Il est bref, concis et clair, donc facile de rester concentré sur ce qu’il explique et c’est simple à appliquer. On le sait tous, une des choses importantes lorsque l’on décide de faire du sport c’est la motivation. Au début, on est tellement motivé mais pour la plupart d’entre nous, on perd rapidement notre motivation. Pour vous aider à garder cette belle motivation du début je vous conseille de découvrir cette vidéo de HmSeb 8 trucs pour débuter une routine d'entrainement et rester motivé . Sur sa chaîne, il est aussi question d’alimentation, de routine de musculation (fessiers et cuisses pour la coureuse en moi), un truc pour éviter les ampoules à la course et tellement plus encore ! En plus de muscler mes jambes, je sais que je dois aussi faire un bon travail sur mes épaules, mettons quelles sont très faibles et avec cette vidéo, j’ai ce qu’il faut pour le faire ! Récemment, mon corps a parlé: Douleurs intenses aux épaules, au dos et au coude droit. Fatigue extrême causé par un corps qui veut se soigner. Dès que mon corps ne va pas bien, mon moral en prend un coup ! Ils sont vraiment très liés ces 2 là ! Une mauvaise nouvelle est venue ajouter une couche de beurk sur mon moral déjà miné ! Alors, j'ai couru, couru et couru ! En moins de 10 jours, j'au couru plus de 40Km... Que de défoulement ! Courir m'a permis d'aller mieux, de me sentir mieux et de soulager la douleur tant physique que moral. "Les endorphines, ou endomorphines, sont libérées par le cerveau, et plus précisément par l'hypothalamus et l'hypophyse dans les situations de stress, qu'il soit psychologique ou physique, mais de façon plus significative pendant et après la pratique du sport, notamment de la course à pied. C'est un médicament anti-stress naturel à utiliser sans modération." -entrainement-sportif.fr La douleur est encore présente mais beaucoup plus tolérable. Je peux écrire durant un certains temps et faire pas mal toutes les tâches que je dois faire. Le stress est beaucoup moins présent et surtout, le moral revient. Le beurk s'en va petit à petit... Courir ne règle pas tout mais ça permet d'avoir l'esprit plus claire, plus zen, plus calme et de soulager une partie de la douleur. C'est beaucoup pour moi ! Hélène B. Le 6 juin dernier, je prenais part au 10km du Demi Marathon des Vignobles. C'était ma 3e participation. Je devais faire le 15km, mais finalement, il y a eu un changement au niveau du parcours qui m'a fait opter pour le 10km. J'avais adoré mes participations passées, alors y retourner allait de soi. Par contre, côté performance... La 1ere année, bien que je me remettais d'une blessure, tout a bien été et j'ai pu lapiner le 5km. L'an passé, comment dire... fût plutôt misérable. Je ne me sentais pas du tout en forme depuis un moment. Rien de spécial, aucune blessure, maladie ou autre si ce n'est qu'une écoeurantite aiguë. Je me suis offerte comme lapine personnelle pour une amie. De cette façon, ça m'enlevait toute pression face à la performance. Au début, tout allait bien malgré la chaleur. Je faisais la conversation et la première moitié de course s'est bien passé. Par la suite, j'ai pris une pause marche durant une montée. Mon amie souhaitait continuer et j'étais certaine de la rattraper. Puis, ça n'arriva pas! Elle a filé, la chaleur m'a rattrapé et ralenti, les jambes ont manqué à leur devoir. J'étais déçue d'avoir failli à la tâche, de la décevoir, de ne pas pouvoir la suivre alors que ça aurait dû être facile. Puis, je me suis ressaisi! Il s'agit d'un superbe parcours, l'un des plus beau que j'ai fait. Alors, oui je le ferai lentement, alternant marche et course sur le retour, mais c'est pas grave. Autant en profiter pour admirer le paysage et encourager les coureurs. J'ai donc fini avec mon pire temps sur un 10km, mais les yeux remplis de beauté! Cette année, je m'entraîne sans plan particulier, mais sachant pertinemment que ma préparation est adéquate. Je me lève tôt le dimanche apèrs une grosse semaine. Il est 6 heures et je dois commencer mon souper. Je reçois le soir même. Nous serons une douzaine pour célébrer l'anniversaire de ma fille. Alors, pas de temps à perdre! Ok, on réveille les enfants, enfin, on essaie. On devra en transférer un du lit à notre véhicule. Enfin sur place. Le risque d'averse monte à 90% à 11hres, mais on devrait s'en tirer à temps! 7h50 On doit se placer pour prendre le départ avec nos grands. Fiston décide qu'il ne veut rien savoir, il ne veut pas qu'on lui installe le dossard., ni courir. Finalement, on y arrive. Il fait une belle course, tout comme sa grande sœur. Nous sommes encore une fois très fiers de nos 2 grands! 8h30 Départ de mon homme pour le 21.1km. Il le fait comme entraînement, sans pression aucune. On prévoit notre arrivée pas mal vers la même heure. Finalement, il battra son record au demi-marathon et passera la ligne d'arrivée 3 minutes avant moi, et ce, sans même se pousser! 8h50 Ce sera mon tour tout bientôt. Heureusement, je ne suis pas trop nerveuse. Cette fois, j'espère faire un bon temps. Je sais que je ne ferai pas de PB (personal best), mais je souhaite retranché environ 10 minutes sur l'an passé. (C'était tellement pas un bonne performance, ça ne devrait pas être trop difficile.) Mais une autre bonne montée s'est rajouté, alors on verra. Mais la température nuageuse est parfaite pour nous. C'est pas trop chaud ni même humide, malgré les tonnes de pluie annoncées. Le départ me challenge rapidement, une montée au début du rang de la montagne nous accueille. Je dois dire que cette fois, mis à part dans le vignoble Les petits cailloux et les moments où je m'efforce de prendre conscience de mon environnement, je ne vois pas le parcours. Bien que j'ai refusé de prendre un rosé pour la montée tel qu'offert gracieusement dans le magnifique vignoble, je prends le temps d'immortaliser le paysage avec mon téléphone. C'est un bel ajout cette année que ce détour qui rend encore plus intéressant le 10km. Je tente de contrôler mon souffle, bien respirer et mettre en application des conseils donnés par mon patron hier au travail, qui est coureur élite. Le dernier kilomètre nous offre une légère montée. Rien de très intense, mais qui me challenge en cette fin de course. Je dois me parler intérieurement et continuer, même si mon corps voudrait bien marcher. Finalement, la ligne d'arrivée! Ce n'est pas 10 minutes que j'ai retranché, mais bien 12!!!! Je suis super fière de moi. Des fois, comme lors de ma course au Demi marathon des érables, c'est très bien de s'écouter et d'y aller à son rythme, et d'autres fois, c'est tout aussi le fun de se pousser, de sortir de sa zone de confort et de découvrir ce que l'on est capable d'accomplir. Mélissa Couture Le 30 avril dernier je prenais part à la 1ere édition du Marathon des érables (anciennement Demi-marathon des érables depuis 2013.) C'était ma 3e expérience à cet événement, une fois comme lapin au 5km, l'an suivant comme coureuse au 10km et cette année, le 15km. J'aime bien cette course de début de saison (même si je coupe l'hiver en deux en participant au Demi-marathon des glaces.) Autrement, je trouverais trop long d'avoir une course officielle en automne et seulement en début de l'été. Hier soir, mon fils me demandait pourquoi je payais pour courir. Pas une mauvaise question! Eh bien, pour me garder motiver, pour me donner un objectif, parce que je choisis des évènements qui me plaisent ou de nouvelles découvertes, et oui, un peu aussi comme lui, pour le lunch et les médailles! ;) Une autre raison aussi, pour le rassemblement avec des gens supers, pour l'inspiration, la motivation et l'énergie typique et particulière d'un événement! Ah oui, aussi pour tenter de me dépasser, de mesurer où j'en suis rendue. Parce que courir n'est pas toujours facile ni tentant, mais qu'en ayant des objectifs, ça permet de persévérer. Même si des fois mon seul objectif est de m'amuser (quoi qu'une petite voix dans ma tête me souffle toujours un temps idéal visé. Mais que maintenant une autre lui fait écho en disant, fais ton possible et profite du moment.) Le matin de la course, réveil trop tôt après une nuit trop courte, typique d'une journée de course officielle. Mon mari prenant le départ à 7hres 30 pour le marathon, on devait être sur le site assez tôt, bien que mon départ ai lieu seulement à 9hres (et qui finalement, sera reporté.) Heureusement, le monde la course étant relativement petit, on retrouve rapidement des visages connus et une agréable compagnie! C'est aussi ça la course. J'ai fait le parcours en pratique 3 semaines environ avant l'évènement. Ça c'était super bien passé, même si à la base, je m'étais inscrite au 5km, donc ma préparation n'a pas été optimale. Une coureuse blessée cherchait à faire un échange de son dossard de 15km pour un du 5km et j'ai été contente de pouvoir le faire. Bref, de retour au jour J. Je me sens relativement prête. De plus, deux amies m'ont offert leur compagnie pour parcourir ces 15km avec moi. J'en suis honorée, elles seront de bonnes alliées, j'en suis certaine! Avant le départ, on s'amuse et on profite du moment. De quoi désamorcer tout stress qui aurait pu être présent, comme lors de ma dernière course officielle, soit le Demi-marathon des glaces, où je prenais part au 5km. Alors, avec plusieurs minutes de retard, on s'élance sur le parcours. Au début, il y a beaucoup de monde et on ne peut pas courir à notre vitesse. C'est pas grave, nous aurons tout notre temps pour reprendre ce que je considère comme retard. Rapidement, mes jambes sont fatiguées, lâches, initéressées par la tâche à accomplir. Une trop grande augmentation de volume et d'intensité d'entraînement dans les dernières semaines y sont sûrement pour quelque chose. Rapidement, je réalise que je ferai ces kilomètres seule, quoi que entourée de centaines de coureurs. Je suis très à l'aise de laisser mes accolytes filer devant. On se retrouvera bien sur le site à l'arrivée. Je crois que j'aimerais que me tête soit plus forte, qu'elle me force de continuer de courir, même si mes jambes veulent prendre ça relax. Mais bon, à quoi sert de se presser, je n'ai absolument rien à prouver. Tant que j'avance, je finirai bien par me rendre au fil d'arrivée! Mon seul objectif devient rapidement de terminer cette course, me rendre au bout de ces 15km en ayant le plus de plaisir possible et oui, de courir, même si je marche plus souvent que j'aimerais. J'ai participé à un 14km il y a 2 ans. Début juin, chaleur accablante. J'ai dû marché 2 fois. J'ai fait ce qui maintenant me paraît comme un excellent temps. Cette journée-là où j'ai marché pour la 1ere fois en compétition je m'en suis voulu et j'étais même fâchée. Je me suis tappée sur la tête et j'étais tout sauf fière de moi. Refaire ce temps aujourd'hui dans les même conditions, je serais plus que comblée! Progresser ne veut donc pas toujours dire améliorer ses temps! J'ai terminé ma course à St-Grégoire avec 11 minutes (ce qui peut semblé énorme!) de plus au chrono que lors de ma pratique, mais avec beaucoup de plaisir et de reconnaissance et zéro frustration. J'ai profité pleinement du moment présent, prenant le temps de siroter le shooter de sirop d'érable offert dans un ravito, tout comme la tire sur la neige vers la fin du parcours. J'ai même pris des photos parce que l'image que j'avais sous les yeux était belle et que je souhaitais l'immortaliser. J'ai pris une photo avec des amies sur le podium et par la suite, je me suis fait demander si j'étais arrivée première. Bien sûr que non, ça aurait voulu dire que j'aurais manqué le sirop d'érable, la tire et que j'aurais été moins longtemps sur le parcours pour profiter de cette manifique journée! Alors, je préfère garder ma place au classement!;) Sérieusement, la question évidente après une course est « Comment ça c'est passé? » J'ai été très embêtée de répondre à cette question. Mon oreille croyant confondre la question avec « As-tu bien perfomé? » À cette denière, je répondrais non, mais si j'ai apprécié ma course, alors là, ça c'est une réussite! Une autre fois la performance sera là, ma tête gardera le focus et il s'agira du but de l'expérience. Mais le 30 avril passé, le plaisir était l'ulitme objectif! Merci à ma famille qui est toujours derrière moi, à mes amis coureurs qui font de ces journées de si bons moments et qui sont une grande source d'inspiration et à mon mari dont je guettais le dépassement (on savait qu'il me dépasserait près de la ligne d'arrivée) pour sa compréhension et le partage de cette passion! Je vous laisse avec des photos de cette superbe journée. C'est un rendez-vous au Demi-Marahon des Vignobles le 5 juin à St-Paul d'Abbostford. Si la perfomance sera au rendez-vous? Je l'ignore, mais le plaisir par contre est garanti! Mélissa Couture Bon, on a établi dans mon dernier texte que si vous courez, vous êtes un coureur, peu importe la vitesse ou la distance que vous parcourez. Félicitations et bienvenue dans la famille! Au début, peut-être certains douteront que vous persévérerez, que vous courez réellement comme vous le dites. Peut-être vous sous-estime t-on, que l'on (ou vous-même) ne vous considérez pas comme un sportif. Bref, vous continuez, vous sortez même quand ça ne vous tente pas, quand vous avez des tonnes d'excuses en banque. Oui, vous perséverez. Peut-être augmentez-vous vos distances ou même améliorez vos temps. Soudain, vous gagnez en crédibilité ou en confiance en vous. Oui, vous êtes passé de la patate de divan à quelqu'un d'actif! Certaines personnes vous démontrent qu'elles vous admirent, que vous les inspirez, qu'elles sont fières de vous, vous appuient et vous encouragent. Si c'est le cas, comme c'est en grande partie mon cas, tant mieux!
Malheureusement ce n'est pas toujours le cas. Quelque fois, on se butte à de l'incompréhension. Après tout, faut-il pas être un peu fou pour sortir courir à -30 degrés dans une tempête de neige, faire sa longue sortie sous la pluie battante ou tenter un record personnel sous un soleil de plomb à 35 degrés à l'ombre? Peut-être bien. Ou pas. J'ai récemment été confrontée à de l'incompréhension. Je ne suis pas la première ni la dernière. Comment faites-vous ou réagissez-vous dans un telle situation? Les gens ne sont pas mal intentionnés, mais pour certains cette nouvelle passion prend beaucoup trop de place. Et ils se demandent pourquoi on court, courir après quoi de toute façon? Même si parfois les commentaires restent respectueux, on peut sentir que notre passion pour la course dérange. Heureusement, je crois que l'on peut discuter avec respect et tenter d'expliquer pourquoi la course est si présente dans notre vie et ce qu'elle représente. J'ai souvent besoin de temps pour mieux formuler mes idées. Ce matin, ça m'est venu. Je cours en partie pour conserver une santé mentale. Courir, surtout en sentier, est très thérapeutique pour moi. Si quelqu'un a besoin de médicaments, peut-on leur reprocher? C'est un peu la même chose. J'ai BESOIN de sortir, que mes pieds foulent le sol, qu'il soit en asphalte, en roche, en glace ou en boue. Mon équilibre en dépend. Bouger est aussi naturel et vital pour l'être humain que manger et dormir. Dans le Devoir du 30 avril 2015, on pouvait y lire : « Durant leurs loisirs, les jeunes sont rivés en moyenne 23 heures par semaine à l’écran d’un d’ordinateur, d’une télévision ou à des jeux vidéo, et près d’un jeune sur cinq passe désormais beaucoup plus de temps devant un écran que sur les bancs d’école. C’est le constat préoccupant que fait une toute récente étude de l'Institut de la statistique du Québec (ISQ), menée à partir de données de Statistique Canada sur les activités sédentaires des jeunes Canadiens durant leurs temps libres.» Ça, c'est pas préoccupant? Mais quelqu'un qui bouge plus d'une heure par jour, soit 7 heures par semaine, ah ça c'est pas normal! On parle même de dépendance. Récemment on pouvait aussi lire un billet sur internet s'intitulant Trop courir... pour provoquer un divorce! Eh oui, rien de moins! Bon, j'ai eu l'occasion d'en discuter avec d'autres coureurs qui n'ont pas eu un aussi bon méange à 3 avec la course et leur conjoint que moi. Mais bon, devrait-on écrire sur les boîtes de chaussures DANGER LA SURUTILISATION DE CE PRODUIT RISQUE DE DÉTRUIRE VOTRE COUPLE? Je ne crois pas. Bien sûr, on prend goût aux endorphines. Personnellement, j'ai encore une relation amour-haine difficile à expliquer avec la course. Alors, oui, je serais capable de m'en passer. Mais à quel prix? Ma santé physique et mental n'aimeraient pas et probablement ma famille non plus. Oui, être obsessif dans la course comme dans autre chose peut être nocif. Dans ce cas, ce n'est pas la course comme tel qui sera responsable de la rupture, mais une dépendance. Heureusement, de nombreux groupes facebook regroupent des coureurs et nous permettent de partager notre passion sans tomber sur les nerfs de nos amis qui ne partagent pas notre intérêt. Je suis tombée sur un article hier sur facebook s'intitulant : Les médecins nous expliquent à quel point la randonnée peut transformer notre cerveau. Voici un extrait qui dit tout : « La paix de la nature va s’infiltrer en vous comme les rayons du soleil pénètrent les arbres. Le vent va vous insuffler sa fraîcheur, et les orages leur énergie, en même temps que les soucis tomberont comme les feuilles d’automne », a écrit John Muir dans Our National Parks. Sur route, lorsque je cours, comme c'est arrivé la semaine passée, je n'étais aucunement dans le moment présent, tellement trop dans ma tête. Par contre, en sentier, on se doit (pour notre sécurité!) d'être attentif à notre environnement, de regarder où l'on va, avec les racines, les roches, les branches, mieux vaut rester les 2 pieds sur terre et oublier nos soucis! ;) Alors, de quelle façon réagissez-vous quand quelqu'un démontre de l'incompréhension? Tentez-vous d'expliquer tout ce que la course vous apporte? Vous censurez-vous et évitez-vous le sujet afin de ne pas faire de vague? Ou si plutôt vous n'avez eu droit qu'à des encouragements et du soutien (c'est possible aussi!)? J'ai hâte de vous lire! Mélissa Couture Le ciel était magnifique, la température un peu fraîche mais je savais que je me réchaufferais rapidement en courant. C'était clairement une journée de course. Je ne pouvais pas passer à côté. Et puis, tout mon être en avait tellement besoin. Tout mon attirail fut prêt en moins de 2 et je me suis élancée sur la piste de course (bon ok, sur le trottoir).
C'était bon, le soleil sur mon visage, la fraîcheur sur ma peau et la sensation que rien ne pouvait m'arrêter. Le premier kilomètre fut facile, merveilleux. J'ai même réussi à courir plus longtemps que d'habitude. Aucun malaise, juste du bonheur. Et puis vers le 2ième Kilomètre, la sensation soudaine de brûlure dans mes poumons. J'étais sortie pour un 3km, il ne m'en restait pas beaucoup à faire... j'ai compris rapidement qu'il n'y avait rien à faire. Même marcher était trop ! J'ai ralenti le pas, j'étais a moins de 1km de chez moi ! Ce 750 mètres à été intense, douloureux, angoissant. La peur de ne pas me rendre, la peur de manquer d'air, la peur de mourir drète là (C'était à ce point). Et ensuite la déception, celle de ne pas avoir fait mon 3km, celle de ne pas être guérie de cette foutu asthme (A l'automne, je courais 10km sans aucun problème respiratoire), celle du chemin qui me restait à parcourir avant de revenir à mon 10km. Même si j'avais voulu de toutes mes forces, même si j'avais été au delà de mes limites, même si j'avais pris mon courage à deux mains, je n'aurais pas fait ce 3km. Je suis arrivée chez moi complètement exténuée. Mes poumons ne voulaient plus, mes poumons n'en pouvaient plus ! C'était trop froid pour eux, trop intense, trop ! J'aurais voulu m'écrouler au sol, j'aurais voulu pleurer ma douleur mais surtout ma déception, j'aurais voulu crier ma rage... mais il y avait ma fille qui était là toute fière de m'accueillir, toute heureuse de voir sa mère revenir de son 3km. C'est alors qu'il m'est revenu en tête cette pensée que je me répète souvent : Ce n'est pas le résultat qui compte, c'est d'avoir osé croire en ce résultat. J'aurais pu me dire : il fait trop froid, je ne sors pas mais non je me suis dit : go on y va ! Ce soir, je vais chercher mes pompes. Elles seront des précieuses alliées pour les prochaines courses. Jusqu'à ce que je n'en ai plus besoin. D'ici là, elles me suivront partout ! Hélène B. Je dois avouer que ce fut plus facile que je le croyais de me motiver a reprendre la course après près de 5 mois d'arrêt. Je me disais que la motivation ne serait probablement pas au rendez-vous...mais finalement, j'irais courir tous les jours et plusieurs fois par jour...
Je dois avouer que c'est plus difficile que je le croyais de faire mon 3 km. Moi qui faisait 10 km en octobre, je peine à faire mon 3 km sans que mes poumons veuillent sortir de mon corps. Je dois avouer que la course m'apporte un bien être incroyable dans mon corps et dans mon esprit. Je dois avouer que j'angoisse à l'idée de faire 10 km pour mes 40 ans. Le faire seule avec moi même c'est une chose, le faire avec des milliers de personnes, c'est totalement une autre game. Je dois avouer que la course m'oblige à me dépasser, à me surpasser, à me fixer des objectifs complètement fous mais réalisable et j'aime ça. Je dois avouer que les douleurs post course, les muscles qui me rappellent que j'ai repris la course me font me souvenirs du pourquoi j'avais si peur de ne pas être motivée. Je dois avouer que la course est vraiment un bonheur simple et pur pour moi. Je dois avouer que de confronter mes limites, mes ''malaises'' physiques me font réaliser que je suis moins en forme que je le croyais et que vieillir est difficile pour le corps. Je dois avouer que j'aurais aimée faire un 5km lors de ma première sortie sans avoir de problème respiratoire. Je croyais vraiment que mon entrainement de cet hiver m'avait aidé à garder la forme mais la course c'est autre chose. Je dois avouer que courir c'est apprendre à tomber et se relever à chaque fois. C'est accepter nos limitations mais ne pas en faire des barrières. Courir c'est vivre... Hélène B. Aujourd'hui en ce 12 mars 2016, j'ai fait ma première sortie course de l'année... Malgré que je me sois tenue en forme toute l'hiver, ce fut une sortie plus laborieuse que prévue que j'ai vécue... Mes pieds, mes jambes, mon dos ont tous tenu le coups admirablement...mais mes poumons OUFFFF... Voilà que je me suis souvenue que l'idée de courir sans mes pompes près de moi n'était vraiment pas excellente. A la fin de 2015, je n'en avais plus besoin pour faire mes courses. Je faisais assez facilement mes 10 km sans devoir avoir recours à ces petits bidules rempli de ce médicament magique pour moi. Je croyais, a tort, ne plus en avoir besoin... Je me suis fait la promesse d'écouter mon corps, de le respecter dans ce processus qui me mènera à mon 10km à Québec pour mes 40 ans, alors la prochaine fois, je penserai à mes pompes... mais pour cela, je devrai les retrouver car je les ai égaré au courant de l'hiver... Toutefois, je suis vraiment fière de mon 3km en 25 minutes... Je vise 5km d'ici la fin avril en 35 minutes. Ce qui est selon moi très réalisable. Cette course m'a tellement fait de bien, je suis légère ce soir. AH la pouvoir de la course ! Hélène Boissonneault Je suis curieuse, courez-vous? À pas de tortue ou comme une gazelle, peu importe. Vous galopez quelques minutes durant vos marches? C'est de la course ça! Avez-vous le syndrome de l'imposteur? Ah non, je ne suis pas un vrai coureur, je ne cours pas souvent et pas très vite... Et alors? Si vous mettez un pied devant l'autre plus rapidement que vous marchez, peu importe la distance, la vitesse ou la fréquence, je vous informe que vous courez! Pour commencer, c'est quoi un vrai coureur? Un vrai coureur n'a pas d'aptitude spécifique (nul besoin de courir à 15 kilomètres-heure ou de faire des marathons!), il n'a pas de forme particulière (qu'il fasse 100 livres ou qu'il en ai 100 à perdre), ni de minimum de km à parcourir dans une semaine voire même un an! Beaucoup trop de gens ont ce syndrome d'imposteur. Je n'ai jamais vu de faux coureur courir! Qui a établi une définition stricte de ce que devait être un coureur? Ah oui, le Petit Larousse! Allons le consulter. Oops, mauvaise idée. Oublions le Larousse, il n'y connait rien (du moins celui dont j'ai lu la définition sur internet. Vous savez ce que c'est internet, faut pas toujours se fier à ce qu'on y lit!)
Svp, faites-moi plaisir et surtout faites-vous plaisir. Laisser tomber ce sentiment d'imposture. Tout se qu'il fera, c'est vous diminuez et minimisez ce qe vous faites. Soyez-en plutôt fier de chaque sortie, aussi courte ou lente fût-elle! Une personne de mon entourage court fréquemment. Quelques kilomètres, 2 ou 3, sur une base probablement bi ou trihebdomadaire. (Ça existe ce mot? Demandez- le pas au dictionnaire sur internet, il risque de vous induire encore à l'erreur!) Bref, elle COURT. Mais je ne crois pas qu'elle l'admette. Ou du moins, qu'elle se définit comme coureuse. Pourquoi? Pourquoi ne pas en être fière? Peu importe le nombre de kilomètres, lacer ses souliers sur une base régulière et sortir courir demande une rigueur, une discipline. Et même si on n’est pas rigoureux, ben les fois qu'on le fait, c'est déjà ça! Et nul besoin d'avoir des idées des grandeurs comme aller courir le marathon de la muraille de Chine ou de faire l'Utra Trail du Mont-Blanc pour s'approprier le nom de coureur. Il n'y a pas de petite distance et tout kilomètre de trotter en déjà en soi, Je ne suis pas une athlète émérite, je n'ai pas de don particulier en sport, ni même tant de motivation. Par contre, depuis trois ans, je suis constante et je fais ce que je juge que je dois faire. Bouger. Pour moi. J'ai pris part à de nombreuses courses officielles, du 5km au demi-marathon. Cet été, je foulerai le départ de mes premières courses officielles en trail. Et ça me fout la trouille! Mais je le ferai. Pour trop de raisons à énumérer ici. (On se reparle de course en sentier une autre fois.) Je n'ai jamais eu l'espoir de monter sur un podium. J'ai déjà été à côté, parce que 6 médailles étaient octroyées et que nous étions peu de coureuses. Et à mes côtés était mon amie qui ne se qualifie pas comme une coureuse. Mais je m'égare. Lors de ces évènements, tout le monde est égal. On y retrouve l'élite. Les vraies gazelles. Et tous les autres. Le milieu de peloton et les derniers. Je n'ai jamais été très sportive, alors je ne peux pas comparer aux autres disciplines, mais ce que je trouve de remarquable lors de ces évènements de course à pied, c'est de voir les derniers franchirent la ligne d'arrivée avec l'accueil qu'on réserve à ces coureurs. J'ai pris par presque tous les évènements organisés par les Courses Gourmandes. Est-ce différent des autres, je l'ignore. Mais les derniers sont accueillis aussi intensément que les premiers. D'accord, il reste sûrement moins de spectateurs. Mais quand même. Dimanche passé se tenait le Demi-marathon des Glaces. J'ai su que la dernière à terminer le demi-marathon, soit la distance de 21.1km, a eu droit à une haie d'honneur et que deux personnes ont été la rejoindre pour l'accompagner lors de la fin de son parcours! J'ai assisté à l'arrivée des derniers coureurs lors d'épreuves et j'ai autant sinon plus de respect et d'admiration pour ces gens que pour ceux qui montent sur le podium. Ils doivent faire preuve de ténacité et de persévérance. On n’a aucune idée du parcours des gens et je lève mon chapeau à tous! La personne qui marchera son 1km demain ou celle qui courra son 1er 100km. En course, on est tous égaux et une belle camaraderie et un esprit de solidarité unissent les coureurs et j'en suis fière! Alors, n'hésitez pas, soyez fier de vous, de vous efforts, de vos pas de géants comme ceux de souris. L'important, c'est de mettre un pied devant l'autre et de continuer! Mélissa C. |
Hélène B.Après un accident banal, il y avait peu de chances que je puisse courir de nouveau... 3 ans plus tard, je me donnais le défi de courir 10 km pour mes 40 ans (en 2016). Ici je vous raconte mon parcours pour y arriver. Mélissa C.Mon histoire de course commence il y a 3 ans. En plein hiver, 2 mois après avoir eu mon 3e enfant. Moi qui n'est pas une fille d'hiver et qui a passé beaucoup de cours d'éducation physique à la bibliothèque à l'adolescence, dû à de l'asthme... Archives
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