Après 2 ans ordinaires côté course, (2015 ayant été très difficile et 2016 médiocre) 2017 commence à merveille! Je reviens de mon 1er événement de l'année, soit le Demi Marathon des Glaces, où j'ai pris part au 10km. Ayant fait un bon temps au 5km des Flambeaux à Bromont en novembre et la forme étant revenue, je pouvais m'attendre à faire autour de 55minutes. Ceci dit, j'ai fait peu de 10km dans les derniers mois, surtout sur route, et je n'avais pas vraiment testé ma vitesse. J'ai réglé un problème d'anémie qui durait depuis je ne sais quand, et je crois que ça contribué beaucoup à l'amélioration de mes capacités (ou probablement à détériorer mes perfos des 2 dernières années!) Samedi soir, remise des dossards. Ça commence bien, je vois déjà des amis coureurs! Ma stratégie (quoi que flexible) était de maintenir un pace de 5'30 (un pace étant le nombre de minutes et de secondes nécessaires pour parcourir 1km.) Il y avait un lapin de 55min que j'avais l'intention de suivre, encore là, en étant à l'écoute de mes sensations et soit de le devancer ou prendre du recul au besoin. Finalement, pour différentes raisons, je l'ai devancé rapidement. Pas question de me freiner. 1er km, 5'30. Super, je pensais peut-être commencer plus relax et accélérer par la suite, mais tout va bien, on maintient. 2e km de fait, 11minutes de passées depuis le départ. Tout va super bien, on contourne le lac, la surface est un peu moins belle, mais on est en hiver, alors on se plaindra pas, tout le reste du parcours, on est sur l'asphalte. 3e km, toujours au même rythme. Je gagne quelques secondes entre le 3e et 4e, ça sera ça en banque. En plus, il s'agit que de quelques secondes qui peuvent aussi se perdre très rapidement. Puis, on se met à descendre légèrement poussé par le vent. Aucunement question de ne pas en profiter! Je descends à 5min du km. Puis arrive 6,5km, endroit où on tourne de bord pour revenir sur nos pas. Ce qui veut dire, face au vent, en montée!!! Ouf, les pauvres minuscules secondes que j'avais d'avance ne seront pas longtemps en banque. Mon pace descend très rapidement, luttant contre vent et légère montée. Comme les sensations sont bonnes, je pousse le pas. Arrive le 8e kilomètre, tout est rétabli. Ma moyenne au kilo redevenue ce qu'elle devait être. Avoir un objectif précis et somme tout réaliste (quoi que ça reste un défi!) aide à garder le cap. Je décide de continuer de pousser. Rendue au 9e km, la pente devient descendante, génial! On va se gâter! Le vent est toujours de face et assez fort, mais moins que ma motivation et ma détermination à terminer ça en force et atteindre mon objectif! Ma vitesse atteint 4'13 avant de passer sous l'arche d'arrivée! Je remarque que peu avant le fil d'arrivée, je passe officiellement le 10km sur ma montre en 54'45. Je suis pleinement satisfaite de mon résultat, de ma gestion de course. J'ai visualisé quelques fois dans les jours précédent la course comment ce passerait mon événement et ça sûrement aidé. Le mental est tellement un aspect important lors d’événement (et en tout temps d'ailleurs!) Je sais ce que je dois améliorer, ce que je dois faire afin de continuer d'améliorer mes performances. Je prends des notes mentalement. Sitôt terminé, on accepte volontiers la belle médaille, mais j'ai chaud et je ne veux pas rester immobile. Je repars donc en sens inverse afin de retrouver une amie et sa fille. Je pars donc tranquillement. C'est au bout d'un km que je les rejoins. Elles sont tout sourire! Je me fais un plaisir de les accompagner jusqu'à la ligne d'arrivée où d'autres amis nous attendent. Un gros plus cette année, on peut manger notre lunch à l'intérieur. Même si la température ne pourrait être plus belle, avec le soleil qui vient de se pointer, manger au chaud lorsqu'on commence à se refroidir est très apprécié. On en profite pour jaser plus longtemps et se raconter nos courses! J'ai beaucoup apprécié d'être capable de performer cette année. Mais il y a plein de bonnes raisons de courir, alors même si la performance ne vous intéresse pas, la course peut aussi être pour vous, même en événement! Lors d'autres courses passées, j'ai dû apprendre à lâcher prise sur le chrono quand mon corps me répondait pas. Et c'est correct, j'imagine qu'on passe par différentes vagues. Il faut s'avoir alors être capable de changer son focus et apprécié d'être tout simplement capable de bouger, de prendre l'air, de profiter de la vue et avoir du fun. Il peut toujours être bon d'avoir différents objectifs, être ouvert à ce qui peut survenir durant la course. Donc, le A peut être un défi de temps (si on vise une performance) le B, s'amuser, ou un temps légèrement différent, et le C, se rendre à la ligne d'arrivée! J'ai aimé avoir un objectif qui m'aide à focuser et maintenir mon pace. Autrement, il est probable que je me sois davantage laisser ralentir par le vent et que je sois passé à côté d temps visé. Un point que j'ai particulièrement aimé de cette course soit le fait qu'on fasse en partie un aller-retour et ainsi croisé les coureurs du 10km, mais aussi ceux du 5 et du 21km. C'est vraiment génial de voir nos amis et de pouvoir s'encourager. Bref, j'espère que le Demi Marathon des Glaces sera de retour l'an prochain pour nous offrir un beau défi de début de saison! Mélissa Couture Depuis que je suis ado, je coure 1-2 km de temps en temps mais absolument pas de façon régulière mais en 2012, j'avais du faire une croix sur la course suite à un incident. Début avril 2015, 3 ans plus tard, j'ai l'idée saugrenue de me remettre à la course inspirée par des amies qui courent et qui semblent vraiment y vivre le bonheur. Mi-Avril 2015, j’assiste à une conférence de Karine Champagne qui me donne le goût encore plus de m'y remettre et de viser de courir dès lors 30 minutes le plus souvent possible. Mai 2015, j'assiste a une course organisée où ma sœur la plus âgée et ma sœur la plus jeune participent. En tant que spectatrice, j'ai la piqûre : l'an prochain, je veux être sur la piste et non dans les gradins. Alors voilà que je me donne le défi de courir 10 km pour mes 40 ans... Alors débute me préparation pour ma course à Québec. 15 mois plus tard. Défi relevé... et ce en battant même mon record. Le Marathon SSQ Lévis-Québec fut un excellent choix pour une première course. L'organisation y est A++ et tout est mis en oeuvre pour déstresser les plus stressées (preuve ils ont réussi avec moi). La piste pour le 10Km est magnifique, tout au long du parcours on y retrouve une vue superbe, eau, Gatorade, éponges, jets d'eau et des gens souriants et encourageants. Courir lors d'une course du genre c'est totalement autre chose que de courir seule les soirs après le travail ou le matin de fin de semaine. Se lever à 5 heures du matin pour être 100% prête afin de prendre la navette qui mène au départ, est en soit un exploit. Je ne suis pas une lève tôt et ce encore moins le dimanche matin. Mais la motivation est au maximum dès la sortie du lit. Avoir mon Amoureux avec moi, qui est encore moins matinal que je le suis, a beaucoup aidé à me motiver mettons. Préparation, m'assurer que je n'oublie rien, tentative de déjeuner... bon ok une banane avant le départ de l'hôtel et on apporte un Muffin ultra soutenant pour la route. Pas de café, OH NON, parce que j'évite tout ce qui pourrait me donner trop envie de pipi avant la course. J'apporte de l'eau, le plus d'eau que je peux pour la course, je sais qu'il y en aura sur le parcours mais idéalement j'ai mon eau... Départ de l'hôtel direction navette. 1,5 km de marche afin de bien me réveiller et m'échauffer les muscles. Il y a plusieurs personnes pour nous répondre en cas de questionnement (dont sont où les navettes?). Les bénévoles sont courtois, souriants et vraiment gentils... Ils sont là depuis au moins 5 heures du matin car les premières navettes quittaient autour de ces heures là. CHAPEAUX, WOW et AYOYE vous êtes hot. Arrivée au départ, 2 longues heures d'attente. Ce bout là, je ne comprends pas trop mais bon, l'important c'est que je suis prête, au départ et 100% heureuse.
Je déguste en grande douceur ma trouvaille de la fin de semaine : Brix. C'est du sirop d'érable alors c'est comme un déjeuner mais il manque les crêpes... et ça donne de l'énergie. ZUT, j'ai oublié mon support pour le genoux. Petit moment de panique... et puis moment de zénitude, go fille tu vas le faire ce 10 Km sans ton support. Tu es parfaitement capable, au pire demain, tu te soigneras bien comme il se doit. Je déguste en grande douceur mon Brix. C'est excellent pour m'aider à me calmer. Ça a tout plein de propriétés cette petite merveille là. Et voilà, c'est l'heure de partir. L'Amoureux et moi ne sommes pas dans le même corral, je pars après lui ! On se souhaite un succès mais surtout du plaisir. Il part à sa course et moi je me dirige vers mon corral. Discussions, rires et mots d'encouragements sont échangés avec les autres participants. L'ambiance est au plaisir. Pas de compétition juste du plaisir. C'est vraiment génial comme moment. Le départ se fait merveilleusement bien, j'ai un pace en bas de 7 ce qui est excellent dans mon cas. Je songe à ralentir mais lors de mes derniers 5Km, j'ai maintenu ce pace alors go, je suis capable. Jusqu'au kilomètre 3 c'est du bonheur pur et simple. Ça va bien, je suis bien, c'est beau et les gens sont souriants. Et puis, mon application de course fait défaut... mais je ne le sais pas encore. Mon pace monte radicalement, je n'en reviens pas, je sens avoir ralenti mais pas à ce point. Je continue en accélérant un peu mais je me connais si j'accélère trop, je ne pourrai pas finir ou je vais finir les 5 derniers kilomètre à la marche. C'est au kilomètre 4 que je comprends que c'est mon application qui ne va pas du tout et non moi. Soulagée mais en même temps un peu frustrée car je suis habituée de courir avec et de m'encourager avec le temps, le kilomètre qu'il m'indique. A ce même 4km, je frappe un mur, je deviens fatiguée. C'est là qu'entre en jeu le Jelly Bean que ma sœur m'a si bien conseillé (ce fut un conseil génial). Une gâterie de temps en temps c'est bien apprécié. Elle m'avait prévenu que c'était top, ce l'est ! Et puis bien sur mon Brix. Sérieusement, ce produit m'a vraiment aidé. Habituellement, j'ai des maux de cœur quand je coure et le Brix a vraiment aidé à ce que j'en aie pas. Donc, je frappe un mur, je me gâte un peu et je me rends vers le 5. Mon objectif était de courir les 5 premiers kilomètres et ensuite alterner marche et course. Objectif atteint. Lorsque je débute la marche, une coureuse m'encourage, me motive... wow, je suis boostée. Je reprends la course comme prévue le cœur si léger. L'ambiance de cette course est tellement géniale. Les mètres défilent sous mes pieds, je coure, je marche, je respecte mon rythme, pas de maux de ventre, pas de difficulté à respirer, pas de maux de cœur. Hâte de voir la ligne d'arrivée mais ça va. Les encouragements des autres coureurs, des bénévoles, des policiers et de tous les autres tout au long de la piste donnent de l'énergie. C'est magique. Je suis si fière d'être là, les larmes me montent aux yeux, je suis en vie, en forme, heureuse et en santé. Je suis émue, fière et reconnaissante. Je ne sais plus mon temps, ni mon pace, j'espère terminer en deçà de mon 1h20 fixé. J'aimerais bien battre mon record mais je suis fatiguée... j'ai vraiment très très chaud. J'ai hâte de voir la ligne d'arrivée. Il fait chaud et c'est humide et comme j'ai chaud facilement, j'ai vraiment chaud. Je rencontre sur ma route des jets d'eau, je me sens comme une perdue dans le désert qui voit un oasis... je capote vraiment ! Un peu plus et j'y fais un arrêt douche (OK j'exagère juste un peu) ! La motivation revient, j'ai l'impression soudain d'être capable d'en donner un peu plus, de me dépasser encore une fois. 2km, je sais que je suis capable de terminer en courant la plupart de ce qui me reste du trajet. 1km, les larmes coulent sur ma joue. Des larmes de fierté et de fatigue. Après 15 mois de préparation, je l'ai fait... 750 mètres (là je dis WOW aux organisateurs, mettre les indications à chaque 250 mètres lors du dernier kilomètre c'est vraiment une idée géniale). Mon cœur se gonfle de fierté, j'avais eu deux semaines difficiles de course, ma blessure en prime et là je suis tout près du but. Ma musique arrête, plus rien, c'est le silence complet dans mes écouteurs. Noooooooon tout juste comme ''Je coure après Marie" commençait. Je me concentre sur les encouragements des gens qui attendent un ami, des curieux, de amateurs de course, des gens de cœur qui me donnent des ailes pour terminer cette course. Je réalise soudain que je n'ai pas eu besoin de ma pompe du tout. 10 km sans asthme, sans douleur à la poitrine et ce malgré la chaleur qui accable mon corps totalement en sueur. Et voilà, j'arrive. Je passe cette fameuse ligne d'arrivée que j'avais rêvée il y a 15 mois. J'entends mes sœurs me parler... WOW INTENSE. Remise de la médaille et félicitations de la part des dizaines et des dizaines de bénévoles qui sont là pour nous accueillir, nous diriger, nous sourire. Grignotines, jus, eau, gatorade, etc. nous attendent. Et enfin, je rejoins mes sœurs et mes beaux-frères. J'ai le goût de tout raconter, de dire combien je suis heureuse, fière, je tripe, je veux recommencer, ben pas là mais l'an prochain. Et L'Amoureux qui me rejoint dans cette marre d'humains. On l'a fait, on l'a réussit. Il a battu son record. Il l'a fait ! Encore une fois, la fierté me monte aux yeux... Et j'apprends mon temps : 1h16 minutes 49 secondes, Mon record. 3 minutes de mieux que mon meilleur temps. Peu importe le temps, j'aurais été heureuse de terminer mais battre mon record, c'était intense. Me dépasser, me surpasser est un objectif que je me donne à chaque matin en me levant, et là, je venais de la faire, live direct devant les gens que j'aime. Cette première course "officielle" sera gravée dans ma mémoire. Il y en aura d'autres c'est certains, je songe à un demi marathon. Dans 1 an ? Peu importe, je le ferai en temps et lieu. Mon défi 10 km pour mes 40 ans est relevé ! C'est le plus beau cadeau que je pouvais me faire pour souligner cette année si chère à mon cœur. Je me couche, ce soir, le cœur fier ! Hélène Récemment, mon corps a parlé: Douleurs intenses aux épaules, au dos et au coude droit. Fatigue extrême causé par un corps qui veut se soigner. Dès que mon corps ne va pas bien, mon moral en prend un coup ! Ils sont vraiment très liés ces 2 là ! Une mauvaise nouvelle est venue ajouter une couche de beurk sur mon moral déjà miné ! Alors, j'ai couru, couru et couru ! En moins de 10 jours, j'au couru plus de 40Km... Que de défoulement ! Courir m'a permis d'aller mieux, de me sentir mieux et de soulager la douleur tant physique que moral. "Les endorphines, ou endomorphines, sont libérées par le cerveau, et plus précisément par l'hypothalamus et l'hypophyse dans les situations de stress, qu'il soit psychologique ou physique, mais de façon plus significative pendant et après la pratique du sport, notamment de la course à pied. C'est un médicament anti-stress naturel à utiliser sans modération." -entrainement-sportif.fr La douleur est encore présente mais beaucoup plus tolérable. Je peux écrire durant un certains temps et faire pas mal toutes les tâches que je dois faire. Le stress est beaucoup moins présent et surtout, le moral revient. Le beurk s'en va petit à petit... Courir ne règle pas tout mais ça permet d'avoir l'esprit plus claire, plus zen, plus calme et de soulager une partie de la douleur. C'est beaucoup pour moi ! Hélène B. Aujourd'hui en ce 12 mars 2016, j'ai fait ma première sortie course de l'année... Malgré que je me sois tenue en forme toute l'hiver, ce fut une sortie plus laborieuse que prévue que j'ai vécue... Mes pieds, mes jambes, mon dos ont tous tenu le coups admirablement...mais mes poumons OUFFFF... Voilà que je me suis souvenue que l'idée de courir sans mes pompes près de moi n'était vraiment pas excellente. A la fin de 2015, je n'en avais plus besoin pour faire mes courses. Je faisais assez facilement mes 10 km sans devoir avoir recours à ces petits bidules rempli de ce médicament magique pour moi. Je croyais, a tort, ne plus en avoir besoin... Je me suis fait la promesse d'écouter mon corps, de le respecter dans ce processus qui me mènera à mon 10km à Québec pour mes 40 ans, alors la prochaine fois, je penserai à mes pompes... mais pour cela, je devrai les retrouver car je les ai égaré au courant de l'hiver... Toutefois, je suis vraiment fière de mon 3km en 25 minutes... Je vise 5km d'ici la fin avril en 35 minutes. Ce qui est selon moi très réalisable. Cette course m'a tellement fait de bien, je suis légère ce soir. AH la pouvoir de la course ! Hélène Boissonneault |
Hélène B.Après un accident banal, il y avait peu de chances que je puisse courir de nouveau... 3 ans plus tard, je me donnais le défi de courir 10 km pour mes 40 ans (en 2016). Ici je vous raconte mon parcours pour y arriver. Mélissa C.Mon histoire de course commence il y a 3 ans. En plein hiver, 2 mois après avoir eu mon 3e enfant. Moi qui n'est pas une fille d'hiver et qui a passé beaucoup de cours d'éducation physique à la bibliothèque à l'adolescence, dû à de l'asthme... Archives
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