Le 30 avril dernier je prenais part à la 1ere édition du Marathon des érables (anciennement Demi-marathon des érables depuis 2013.) C'était ma 3e expérience à cet événement, une fois comme lapin au 5km, l'an suivant comme coureuse au 10km et cette année, le 15km. J'aime bien cette course de début de saison (même si je coupe l'hiver en deux en participant au Demi-marathon des glaces.) Autrement, je trouverais trop long d'avoir une course officielle en automne et seulement en début de l'été. Hier soir, mon fils me demandait pourquoi je payais pour courir. Pas une mauvaise question! Eh bien, pour me garder motiver, pour me donner un objectif, parce que je choisis des évènements qui me plaisent ou de nouvelles découvertes, et oui, un peu aussi comme lui, pour le lunch et les médailles! ;) Une autre raison aussi, pour le rassemblement avec des gens supers, pour l'inspiration, la motivation et l'énergie typique et particulière d'un événement! Ah oui, aussi pour tenter de me dépasser, de mesurer où j'en suis rendue. Parce que courir n'est pas toujours facile ni tentant, mais qu'en ayant des objectifs, ça permet de persévérer. Même si des fois mon seul objectif est de m'amuser (quoi qu'une petite voix dans ma tête me souffle toujours un temps idéal visé. Mais que maintenant une autre lui fait écho en disant, fais ton possible et profite du moment.) Le matin de la course, réveil trop tôt après une nuit trop courte, typique d'une journée de course officielle. Mon mari prenant le départ à 7hres 30 pour le marathon, on devait être sur le site assez tôt, bien que mon départ ai lieu seulement à 9hres (et qui finalement, sera reporté.) Heureusement, le monde la course étant relativement petit, on retrouve rapidement des visages connus et une agréable compagnie! C'est aussi ça la course. J'ai fait le parcours en pratique 3 semaines environ avant l'évènement. Ça c'était super bien passé, même si à la base, je m'étais inscrite au 5km, donc ma préparation n'a pas été optimale. Une coureuse blessée cherchait à faire un échange de son dossard de 15km pour un du 5km et j'ai été contente de pouvoir le faire. Bref, de retour au jour J. Je me sens relativement prête. De plus, deux amies m'ont offert leur compagnie pour parcourir ces 15km avec moi. J'en suis honorée, elles seront de bonnes alliées, j'en suis certaine! Avant le départ, on s'amuse et on profite du moment. De quoi désamorcer tout stress qui aurait pu être présent, comme lors de ma dernière course officielle, soit le Demi-marathon des glaces, où je prenais part au 5km. Alors, avec plusieurs minutes de retard, on s'élance sur le parcours. Au début, il y a beaucoup de monde et on ne peut pas courir à notre vitesse. C'est pas grave, nous aurons tout notre temps pour reprendre ce que je considère comme retard. Rapidement, mes jambes sont fatiguées, lâches, initéressées par la tâche à accomplir. Une trop grande augmentation de volume et d'intensité d'entraînement dans les dernières semaines y sont sûrement pour quelque chose. Rapidement, je réalise que je ferai ces kilomètres seule, quoi que entourée de centaines de coureurs. Je suis très à l'aise de laisser mes accolytes filer devant. On se retrouvera bien sur le site à l'arrivée. Je crois que j'aimerais que me tête soit plus forte, qu'elle me force de continuer de courir, même si mes jambes veulent prendre ça relax. Mais bon, à quoi sert de se presser, je n'ai absolument rien à prouver. Tant que j'avance, je finirai bien par me rendre au fil d'arrivée! Mon seul objectif devient rapidement de terminer cette course, me rendre au bout de ces 15km en ayant le plus de plaisir possible et oui, de courir, même si je marche plus souvent que j'aimerais. J'ai participé à un 14km il y a 2 ans. Début juin, chaleur accablante. J'ai dû marché 2 fois. J'ai fait ce qui maintenant me paraît comme un excellent temps. Cette journée-là où j'ai marché pour la 1ere fois en compétition je m'en suis voulu et j'étais même fâchée. Je me suis tappée sur la tête et j'étais tout sauf fière de moi. Refaire ce temps aujourd'hui dans les même conditions, je serais plus que comblée! Progresser ne veut donc pas toujours dire améliorer ses temps! J'ai terminé ma course à St-Grégoire avec 11 minutes (ce qui peut semblé énorme!) de plus au chrono que lors de ma pratique, mais avec beaucoup de plaisir et de reconnaissance et zéro frustration. J'ai profité pleinement du moment présent, prenant le temps de siroter le shooter de sirop d'érable offert dans un ravito, tout comme la tire sur la neige vers la fin du parcours. J'ai même pris des photos parce que l'image que j'avais sous les yeux était belle et que je souhaitais l'immortaliser. J'ai pris une photo avec des amies sur le podium et par la suite, je me suis fait demander si j'étais arrivée première. Bien sûr que non, ça aurait voulu dire que j'aurais manqué le sirop d'érable, la tire et que j'aurais été moins longtemps sur le parcours pour profiter de cette manifique journée! Alors, je préfère garder ma place au classement!;) Sérieusement, la question évidente après une course est « Comment ça c'est passé? » J'ai été très embêtée de répondre à cette question. Mon oreille croyant confondre la question avec « As-tu bien perfomé? » À cette denière, je répondrais non, mais si j'ai apprécié ma course, alors là, ça c'est une réussite! Une autre fois la performance sera là, ma tête gardera le focus et il s'agira du but de l'expérience. Mais le 30 avril passé, le plaisir était l'ulitme objectif! Merci à ma famille qui est toujours derrière moi, à mes amis coureurs qui font de ces journées de si bons moments et qui sont une grande source d'inspiration et à mon mari dont je guettais le dépassement (on savait qu'il me dépasserait près de la ligne d'arrivée) pour sa compréhension et le partage de cette passion! Je vous laisse avec des photos de cette superbe journée. C'est un rendez-vous au Demi-Marahon des Vignobles le 5 juin à St-Paul d'Abbostford. Si la perfomance sera au rendez-vous? Je l'ignore, mais le plaisir par contre est garanti! Mélissa Couture |
Hélène B.Après un accident banal, il y avait peu de chances que je puisse courir de nouveau... 3 ans plus tard, je me donnais le défi de courir 10 km pour mes 40 ans (en 2016). Ici je vous raconte mon parcours pour y arriver. Mélissa C.Mon histoire de course commence il y a 3 ans. En plein hiver, 2 mois après avoir eu mon 3e enfant. Moi qui n'est pas une fille d'hiver et qui a passé beaucoup de cours d'éducation physique à la bibliothèque à l'adolescence, dû à de l'asthme... Archives
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