Le 1er décembre commençait officiellement mon 1er défi 100 milles. Rapidement, ce défi consiste à couvrir la distance de 1 mille (1.6 km) par jour, chaque jour durant 100 jours. Notre mille peut donc être fait en courant, marchant, pédalant, ramant, à l'intérieur ou à l'extérieur. Mon but est de courir le plus souvent possible, si ce n'est pas tous les jours, et ce, à l'extérieur. Le but du défi, qui se déroule durant les mois d'hiver où les températures sont peu tentantes, les conditions des surfaces parfois hasardeuses et l'ensoleillement trop peu présent est évidemment de nous dépasser en faisant un minimum d'activité physique chaque jour. Il y a un site internet où un journal de bord nous attend pour être rempli chaque jour et comptabiliser nos distances. Et la distance plus qu'accessible à tous me rappelle la philosophie Kaizen, celle des petits pas. Si on décide demain matin de passer de sédentaire à faire des 5km tous les jours, il se peut que notre cerveau (et notre corps!) se braque et se décourage assez vite en nous ramenant sur notre divan trouvant qu'on est bien trop exigeant et que c'est bien trop difficile de toute façon!
Bref, des petits pas. Lentement, mais sûrement. C'est de cette façon qu'on peut voir opérer des changements durables dans le temps. Sortir de notre zone de confort, une étape à la fois. Revenons au défi! Le mien n'était certes pas de parcourir la distance de 100 milles en 100 jours. Ça fait un bout que je fais bien plus. Le défi demandait de faire la très raisonnable distance de 1.6km CHAQUE jour. Ah là, ça, c'est un défi! Les 2, parfois 3 jours semaine que je ne courrais pas, je ne sortais pas forcément ni ne bougeait nécessairement. Et je me suis quasi imposée de faire ma distance à l'extérieur. Entre le 1er décembre et la mi-mars, on parle effectivement d'un défi! Avec la noirceur, la neige, la glace, la pluie, le froid, le vent, toutes les excuses réelles et imaginaires, voilà de quoi sortir de ma zone de confort. Par contre, en acceptant le défi, et du même coup, qu'il n'y aurait pas d'excuse acceptable, tout devient plus simple. (Ok, j'admets, j'ai utilisé les 2 jours de congé pour forces majeures auxquels j'avais droit, quand on est malade, pas capable de sortir du lit, ni de s'occuper de sa marmaille, bouger n'était pas une option. Merci maman, d'avoir pris le relais à ce moment ;) Les 2 journées manquées sont reprises à la fin du défi.) Donc, plus d'excuse, alors on n'a pas à se poser la question est-ce que je cours aujourd'hui, est-ce que j'irai dehors? Alors, on se lève et on sait comment s'habiller. Bon, on est au Qc, il peut faire 15 degrés comme on a vu dernièrement et -15 le lendemain, alors peut-être vérifier avant! Il faut dire aussi qu'on a adopté un gros labrador de 6 ans en novembre, alors motivation supplémentaire! Il y a que 2 jours où j'ai cédé et je suis allé courir au gym. Une première en 5 hivers! Normalement, comme c'était vraiment glacé et que j'avais une longue sortie de prévue, j’aurais reporté au lendemain. Mais défi oblige, j'ai opté pour le tapis faisant ainsi beaucoup plus de Km qui si j'étais sortie à l'extérieur. Les 100 jours arrivent à leur fin. J'aurai parcouru plus de 556km, dont plus de 90% à la course et à l'extérieur à l'exception de 2jours, chose que je n'aurais pas pu imaginer en commençant. Je ne sais pas combien j'aurai fait exactement à la fin de mon défi, il me reste encore 11 jours. Par contre, ce que je sais, c'est qu'avec de petits pas, de petits objectifs, on peut se rendre loin. Plus loin encore qu'on aurait cru possible. Comment j'entrevois l'après-défi? Très simplement en continuant. Aucune raison d'arrêter. Et comme la saison de course débute, j'augmente mes distances en prévision des différents évènements auxquels je prends part. En plus, avec les journées qui rallongent, les surfaces qui seront plus belles (du moins sur la route, pour le trail, on devra patienter durant le dégel), le soleil qui nous réchauffera de plus en plus, je me ferai une joie de profiter de chaque journée dehors en me rappelant la chance que j'ai (et que je cultive) d'être en santé! Melissa Couture |
Hélène B.Après un accident banal, il y avait peu de chances que je puisse courir de nouveau... 3 ans plus tard, je me donnais le défi de courir 10 km pour mes 40 ans (en 2016). Ici je vous raconte mon parcours pour y arriver. Mélissa C.Mon histoire de course commence il y a 3 ans. En plein hiver, 2 mois après avoir eu mon 3e enfant. Moi qui n'est pas une fille d'hiver et qui a passé beaucoup de cours d'éducation physique à la bibliothèque à l'adolescence, dû à de l'asthme... Archives
Avril 2018
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