![]() Ce matin, en pensant à la rédaction de cet article, je demande à mon garçon de 6 ans ce que représente le bonheur pour lui. Il me répond, sans aucune hésitation : « Un kiwi! » Il savourait le dernier kiwi du plateau à fruits. Pas étonnant que ça lui fasse tant plaisir! Devant sa candeur et sa spontanéité, je me suis demandé ce que représentait mon bonheur à moi, en cet instant présent. Pendant une fraction de seconde, mon bonheur a été de prendre le temps de regarder ce drôle de petit bonhomme totalement comblé par l’acidité délicieuse de son kiwi. Mais l’instant a vite passé… Je me suis rapidement trouvée à penser aux mille et une choses qu’il fallait que j’accomplisse avant d’avoir droit à un autre moment de bonheur… Des pensées du genre : accélérer le déjeuner pour que personne ne soit en retard à l’école, remplir (encore une fois) les boîtes à lunch, réorganiser mon horaire parce que mon ordinateur n’arrête pas de «bogger» et qu’un petit détour chez Apple n’était pas prévu, lutter contre le stress à l’idée que c’est déjà vendredi et que j’ai encore bien des choses à faire avant le weekend… Alors dans ce contexte c’est quoi le bonheur? Petite leçon de rafting… Il y a quelques années, alors qu’on me donnait un petit cours de rafting, on m’a expliqué que si je tombais du bateau et que je me faisais prendre dans un tourbillon, il était très important de ne pas trop me débattre et de suivre le courant jusqu’à ce qu’il s’affaiblisse. En préservant mon énergie, cela me permettrait de rester plus calme et de m’en sortir plus facilement quand l’opportunité se présenterait. Je me dis que c’est la même chose pour le tourbillon de la vie. Quand on sent qu’il nous tire vers le fond, mieux vaut l’accueillir, danser avec lui et le quitter dès qu’une opportunité se présente. Je sais ce que c’est que de se sentir aspirer vers le fond par le tourbillon de la vie. Je suis passée par l’école du burnout. Pendant des années, j’ai senti un vide qui grandissait en moi et je luttais chaque jour plus fort pour ne pas sombrer. Un jour, alors que je n’avais plus la force de lutter, j’ai baissé les bras. Je me suis laissée glisser vers le fond, à bout de souffle. Ce soir là j’ai pleuré. Assez pour toute ma vie je crois. Mais quand j’ai séché mes larmes, j’ai senti le fond sous mes pieds. J’ai compris que le tourbillon n’était qu’un passage vers une nouvelle phase de ma vie. Un peu comme l’eau du bain coule vers une nouvelle aventure quand on retire le bouchon… Je me suis donc relevée. J’ai regardé autour de moi. J’ai vu le soleil, les arbres, les yeux de mon chum, le sourire de mes enfants. C’est à ce moment que j’ai décidé de faire du grand ménage dans ma tête. Vous voulez savoir ce que j’y ai découvert? J’ai découvert que le bonheur, c’est simplement de réaliser que peu importe ce qui nous arrive dans la vie, le bonheur est là pour celui qui accepte le changement et qui se concentre sur le prochain pas en avant. La vie change, les gens autour de nous changent, nous changeons, et le secret du bonheur réside dans ce passage qui relie résistance et résilience. Dans ce passage on apprend entre autres, la pleine conscience, la compassion, le pardon, l’amour de soi et le courage. Le courage de faire face à l’incertitude et la nouveauté, mais aussi le courage de « se » choisir. C’est ainsi que, malgré tout ce qui se passait dans ma tête ce matin-là, j’ai fait le choix de sortir le casseau de fraises du frigo pour prolonger d’un petit deux minutes de plus cet instant de bonheur avec mon mangeur de kiwi. Le bonheur est un choix. Il appartient à chacun de ralentir assez pour le cueillir en passant ! Sujata Vadlamudy Fondatrice d’Attitude Orange La référence pour les gens en quête d’une vie personnelle et professionnelle riche et équilibrée. ![]() Il me fait vraiment plaisir de vous retrouver. J’étais vraiment excitée de vous faire part de ce qui m’a procuré un réel bonheur dans les dernières semaines ! Jamais je ne croyais que cette « chose » allait se produire un jour. Ça y est, c’est arrivé : je me suis aimée et acceptée même dans mes moments « d’erreurs », de gaffes. Je vous explique. Orgueilleuse pourrait être le bon qualificatif pour définir une personne qui n’accepte pas ses erreurs. Je trouve ce terme péjoratif, je désire l’approfondir autrement. Le fait de ne pas être capable d’accepter ses faiblesses, ses manquements, ses failles fait résonner en moi un manque d’amour et d’estime. N’ayant que peu de cet estime à la base, me tromper, me faire dire non ou me faire ignorer était insupportable. Ma valeur était quantifiée selon les yeux et la perception de l’autre, peut importe qui il était. Alors, à chaque reproche ou critique, je refoulais puis, je m’effondrais, j’abandonnais. Durant les derniers mois, j’ai vraiment appris à accepter qui j’étais. Je suis un être en évolution. Je suis un être qui est venu expérimenter sur cette terre. Concrètement, comment j’ai réussi à vivre cette acceptation ? Je vous explique avec un exemple : Pour le travail, j’ai dû expliquer un projet à une personne d’envergure dans mon domaine. Les explications du projet manquaient et certains détails étaient difficiles à comprendre par moment. J’étais terrorisée à l’idée de joindre cette personne. Résultat, l’homme en question a refusé de faire équipe avec moi, pour différentes raisons invoquées par lui. Je me suis sentie anéantie, abandonnée complètement, nulle. Vous imaginez, pour un truc de travail, j’étais entièrement détruite ! Comme si je voyais en lui un dieu tout puissant qui avait le pouvoir de juger qui j’étais dans mon ensemble. Je me suis trouvée sotte de l’avoir contacté. J’avais bousillé mon ultime chance de réussir ce projet (ce que je croyais). Plus personne ne pourrait m’aider à part cet homme. Je me sentais humiliée et bonne à rien. Mais je ne voulais rien faire paraître. Je ne voulais pas que personne se rende compte de ma déception et de ma tristesse. Durant une journée entière, j’ai eu la nausée et j’étais angoissée. Je n’avais montré à personne que ce rejet m’avait affecté. Je ne voulais pas que mon émotion paraisse. À la fin de la journée, je croyais avoir oublié la chose mais le malaise intérieur était toujours là. Lorsque je me suis réveillée le lendemain, c’était le summum, je ne pouvais plus cacher ma douleur. C’est à ce moment que je me suis autorisée à aller ressentir entièrement ce que j’avais vécu lors de ce « rejet ». On pourrait donc qualifier d’orgueil, le fait que j’ai fui cette émotion au départ. Pour moi, c’était tout autre. C’était une incapacité à faire face à ce mal et ce, à cause du manque d’amour et de respect envers moi. Je me suis donc recouchée. Je me suis détendue et je suis retournée à l’émotion qui m’avait habitée. J’ai autorisée mon être à ressentir tout ce qu’il avait besoin de ressentir : tristesse, déception, colère, angoisse, panique, regret… Oui cela faisait mal… mais pas tant que cela finalement. Je croyais que l’émotion allait m’ensevelir, m’anéantir… Non. Les émotions sont apparues, elles ont prit place. Je les ai vécus et ressentis. Puis, tout a été nettoyé et le tout m’a quittée, simplement ! C’était donc si simple que de s’accepter et s’aimer ? Simple, pas nécessairement facile… Le bonheur suprême: avoir survécu après avoir ressentie entièrement une émotion douloureuse! Je me suis sentie tellement bien et libérée après avoir vécu cette expérience. Vous imaginez, pas besoin de manger ce mal ou de le boire. Pas besoin de l’anesthésier avec des médicaments. C’est cela la liberté. Accepter qui on est dans sa globalité à un tel point qu’il est possible de ressentir de l’amour pour nous… même dans nos «défauts et erreurs ». Ceci veut dire que si nous sommes capables de nous aimer durant ces moments plus difficiles, nous serons capables d’accueillir l’autre aussi durant ces moments… Depuis le mois de février, je mets cela pratique. Depuis toujours, je fuyais les émotions et je ne montrais pas aux autres que j’en avais. Je ne voulais pas qu’on connaisse mes failles. J’avais trop peur d’être encore plus critiquée, ébranlée. Maintenant, la vulnérabilité, l’authenticité font de plus en plus partie de moi. La conséquence d’avoir vécu le plus possible et de plus en plus mes émotions ? La conséquence de m’avoir aimée malgré mes manquements et mes erreurs? J’ai maigris de cinquante livres en moins de trois mois (sans régimes ni exercices difficiles). Le but n’était même pas cela. C’est arrivé simplement. Oui car j’autorise chaque émotion, je la vis, je la nettoie et je m’en libère. Donc, plus besoin de manger pour anesthésier la douleur. C’est génial ! Et je vais vous dire quelque chose… cette douleur que l’on croit immense et ingérable, elle n’est vraiment pas si grande. En fait, ce n’est rien, c’est du vent ! Lorsque l’on regarde en face notre émotion (les démons intérieurs), elle s’évapore. C’est elle l’orgueilleuse. Tout passe par l’amour ! On se revoit bientôt. Je pars en Espagne sous peu. J’ai comme l’impression que mon prochain texte s’y rapportera… Valérie ![]() Et si… je me permettais de rêver. Et si… je dansais avec la vie. Et si… j’avais le courage de me choisir. Bien des gens ont le sentiment d’être pris dans une « cage dorée », dans une routine et ensevelis sous les responsabilités. Faites-vous partie de ces gens qui ont l’impression de passer à côté d’une partie de leur vie? Selon une étude faite aux États-Unis, il est démontré que plus de 95% des gens, sur leur lit de mort, regrettent de ne pas s’être choisis et de ne pas avoir mis tout en place pour être heureux et accomplis. Ils ne regrettent pas les erreurs des actions posées; par contre, ils regrettent de ne pas avoir osé rêver leur vie. Faites-vous partie du 5% des gens courageux qui oseront danser avec la vie? Le premier pas de cette danse, c’est de se choisir afin d’avoir une chorégraphie harmonieuse avec sa vie sur la musique de ses valeurs, ses dons, ses talents et ses passions. Le respect de soi se doit de guider le rythme. L’action est au cœur du sentiment d’accomplissement. Lorsque l’on se choisit pour danser sa vie, celle-ci devient une scène où les « petits miracles » se bousculent et créent un sentiment de liberté et de joie intérieure. Et si… je prenais le temps de m’asseoir et d’imaginer ma vie… à quoi ressemblerait-elle, de quelle magie serait-elle imprégnée? Ginette Gauthier Andragogue M.Ed. Conseillère en créativité et carrière 819-342-8535 www.ginettegauthier.com En collaboration avec Sonia Dupont ![]() Le 11 avril 2015. Ce jour marquait un accomplissement que je me souviendrai toute ma vie. Le 11 avril dernier, je montais sur scène pour ma première compétition de fitness. Le 1er novembre 2014 débutait 5 mois de préparation intense…pour environ 45 secondes sur scène. Certains diront qu’il faut être fou. Je l’avoue. Mais la source de cet accomplissement réside dans la préparation et non dans ce bref moment sur scène. J’ai entrepris ce défi personnel avec des motivations et objectifs bien précis. En plus du dépassement physique, j’y voyais l’opportunité d’une transformation de fond, de corps et d’esprit. J’ai donc choisi de vivre cette préparation comme un levier me permettant d’accueillir et d’ancrer de nouvelles énergies, en moi et dans ma vie. Jour après jour, j’ai fait l’expérience que lorsque l’on endosse et choisis pleinement nos choix, chacun de nos sacrifices ne représentent plus une privation mais un accomplissement. Je crois qu’il en va de même dans chaque sphère de notre vie. Voici 5 leçons de vie que m’a appris ma compétition de fitness. 1. Avoir l’audace de sa propre intégrité. Faire des choix en fonction de ses propres convictions et motivations demande du caractère. Vues de l’extérieur, les choses peuvent prendre une certaine apparence (s’entraîner pour avoir « des gros muscles » ou pour « être cut »). Vues de l’intérieur, les choses sont bien différentes… Les motivations intrinsèques qui nous animent à entreprendre telle ou telle chose nous appartiennent et leur raison d’être nous est révélée le moment venu. On ne paie jamais l’audace d’être soi-même, de vivre sa propre vérité, de suivre sa propre conscience. À chacun ses motivations. À chacun ses propres voies de réalisations. 2. Les seules limites que j’ai sont celles que je m’impose. Nous sommes notre propre limite. Et nous sommes notre propre possibilité! Ce n’est pas notre corps, notre situation ou encore notre environnement qui nous limitent. C’est notre esprit. L’attitude mentale est primordiale. C’est elle entre autres qui te permet de faire 5 squat supplémentaires alors que tes jambes avaient déclaré « forfait » et qui déclenche un sentiment de légèreté et de puissance alors que tu termines un entraînement intense de 2 heures par des intervalles sur un vélo spinning… Je crois que la disposition d’esprit, le « mindset », nous ouvre à un plus grand afflux d’énergie et d’opportunités dans notre vie. Un esprit ouvert et positif nous fait voir les possibilités et nous rend disponible à les réaliser. 3. Demeurer centré (focus) nous rend plus fort. À vouloir tout réaliser, on ne fait rien. En s’investissant dans une seule chose pleinement, on réalise tout. L’énergie orientée est puissante, agit rapidement et produit des effets spectaculaires. Ce sur quoi nous portons notre attention prend de l’expansion. Canaliser nos énergies vers un but précis amplifie la rapidité des changements. Tout au long de ma préparation, a concentration, la visualisation et la méditation m’ont permis :
Tout au long de ma préparation, il n’y a pas eu de formule magique. Il n’y a eu que la magie de mes petits pas, petites actions, jour après jour, qui ont participé à la réalisation de ce qui me tenait à cœur. 4. La discipline : devenir « disciple » de ce qui nous tient à cœur. Lorsque j’ai pris la décision de m’engager dans cette aventure du fitness, je me suis dit : « On le fait ou on le fait pas. » La discipline exige que l’on s’engage, que l’on devienne « disciple ». J’ai appris à vivre la discipline comme un moyen me permettant de tout mettre en œuvre pour réaliser ce qui me tient réellement à cœur. Loin d’être quelque chose de pénible, j’ai appris à la concevoir comme un rituel dont chacun de mes pas me rapproche de mon rêve pour lequel je me suis investie. J’ai fait l’expérience que par elle, rien n’est impossible. Et grâce à elle, j’ai appris à apprécier davantage le parcours de la vie, à profiter pleinement de ce qui est là et à vivre plus en paix avec moi-même. 5. Lorsque nous avons un élan pour quelque chose, c’est que nous avons le pouvoir de le réaliser. Plusieurs personnes m’ont demandé pourquoi je m’étais lancé dans cette aventure. Pour une foule de raisons, mais principalement parce qu’il y avait une force en moi qui m’y poussait. On n’a pas besoin de tout savoir dès le départ. L’expérience nous dévoile au fur et à mesure les richesses qui s’y cachent pour nous. Tout désir est une force en nous qui veut ardemment se réaliser. Bref, de cette expérience de fitness je retiens ceci :
Nicole Richard Directrice chez ZEN en Affaires Page Facebook : Zen en Affaires [email protected] 819-212-0428 ![]() Me réveiller en douceur et constater que le soleil m’offre déjà ses plus beaux rayons me fait sourire. Réaliser que je suis en congé et que je peux en profiter pour faire tout ce que je veux accentue mon sourire et me pousse joyeusement hors du lit. Le temps d’infuser mon café et me voilà confortablement installée dans ma cour arrière pour contempler la nature. Comble de bonheur, le seul bruit qui se faufile jusqu’à mon oreille est un chant d’oiseau. La belle vie, quoi! Quelques minutes plus tard, peut-être dix, je me rends compte que j’ai le front plissé. Mais où suis-je rendue? Dans ma tête, assurément. La ronde des «faudrait» tourne en boucle dans mes pensées et je ne sais plus par quel bout l’arrêter. Par quoi je commence? Le lavage. Comme ça, je vais pouvoir l’étendre sur la corde et, pendant qu’il va sécher, je vais avoir le temps de faire le ménage de la salle de bain. Et de passer le balai. Je devrais aussi en profiter pour nettoyer le tapis d’entrée. Il fait tellement beau, ça va sécher vite. Une gorgée de café. Beurk, même pas la moitié de bu et il est déjà froid. Ce n’est pas drôle, au prix qu’on paye ces machines là, le café devrait rester chaud plus longtemps! Une chance qu’on est dimanche, j’ai le temps de m’en faire un autre pour flâner encore un peu. Comme je l’aime ma nouvelle chaise rouge! Je peux l’incliner à mon goût pour lire dehors tranquille. Une page, deux pages et… «Maman! Est-ce que je peux aller jouer chez Gabriel cet après-midi?». Bien sûr, mon trésor. J’irai te reconduire et j’en profiterai pour faire l’épicerie. J’espère tout de même que ton père acceptera d’aller te rechercher à la fin de la journée parce que sinon, je vais passer mon après-midi dans le chemin, moi-là… Mais qu’est-ce que j’entends? Pas le voisin qui tond son gazon à 9h00 le matin! Il ne sait pas qu’on est dimanche, lui? Le jour du repos. Ce n’est pas compliqué à comprendre, il me semble! Le dimanche, c’est fait pour se re-po-ser. Pas pour travailler et déranger tout le monde! Une gorgée de café. Beurk, encore froid. J’ai oublié de flâner. Et j’ai encore le front plissé. Bon, ça suffit. Je ne suis pas tout le monde et, même si je rêve d’un jour où, comme autrefois, tout s’arrête pour honorer le jour du repos, je ne peux rien y faire. Heureusement, je peux tout y être. Car être dimanche, c’est ni plus ni moins qu’un état. À moi de choisir. Voilà, c’est décidé : aujourd’hui, je suis dimanche. |