Ha.... l'automne! Je ne sais pas pour vous, mais moi, c'est définitivement ma saison préférée. Le paysage aux reflets dorés et rougeâtres, les couchers de soleil qui laissent passer une lumière pure et rayonnante, les soirées fraiches qui donnent envie de s'emmitoufler confortablement et de relaxer près d'un feu, les sorties de course qui sont tellement plus faciles que durant la canicule, une sorte de retour au calme, à l'intériorisation, bref, j'aime l'automne! Et qui dit automne, dit saison des courges et des citrouilles. Chaque année, j'en achète des caisses d'une ferme biologique tout près de chez moi, des numéros 2, souvent parce qu'elles ne respectent pas certains standards esthétiques. Pour moi, elles sont parfaites, peut-être pas toutes de la même grosseur, mais qu'importe, après tout, une fois cuite, ça change rien! Bref, pour une somme dérisoire, j'ai de super produits, qui se conservent longtemps, qui sont cultivés à distance de course de chez moi et qui sont bios! Alors, avec les températures suffocantes derrière, on part la cuisinière et on la rempli pour faire rôtir des tas de courges et de citrouilles. C'est ce que j'ai fait la semaine passée. Pour faire cuire des courges butternut, il faut d'abord les couper en deux sur la longueur. Vous pouvez les badigeonner d'huile d'olive et faire cuire à 400 degrés côté coupé sur la plaque, durant environ 45 minutes selon la grosseur de la courge. C'est prêt lorsque la chair est tendre et que l'on peut l'enlever à la cuillère. Si vous en cuisiner une grande quantité, vous pouvez soit faire un potage, soit des chaï à la courge et aux épices, des smoothies ou la congeler pour d'éventuelles recettes. Alors, voici LA recette de muffins d'automne à la courge (qui se savoure toute l'année!). Toute simple, nul besoin de glaçage quelconque, délicieux seul ou avec un bon thé. Muffins à la courge
3 tasses de farine (au choix, mais j'ai utilisé 2 tasses de farine de blé entier et 1 tasse d'épeautre) 2 tasses de sucre ¼ de tasse d'huile de noix de coco fondue (ou de beurre) ¼ de tasse d'huile d'olive 3 c. à s. de graines de lin moulues (peut être remplacé par 3 oeufs) 9 c. à s. d'eau 1 ½ tasse de purée de courge ou de citrouille ½ tasse d'eau 1 ½ c. à t. de poudre à pâte 1 c. à t. de bicarbonate de soude 1 c. à t. de sel 1 ½ à 2 c. à t. d'épices à citrouille 1.Commencer d'abord par faire tremper les graines de lin moulues (ça s'achète déjà moulues ou vous pouvez moudre vos graines dans un moulin à café) dans les 9 c. à s. d'eau. Mélanger et laisser reposer quelques minutes. (Vous pourriez aussi choisir de remplacer ce mélange par 3 œufs.) 2.Dans un bol, battre le sucre, la purée de courge, l'huile de noix de coco fondue, l'huile d'olive et l'eau. Ajouter les mélange lin et eau. 3.Dans un autre bol, mélanger la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude, le sel et les épices. 4 Incorporer les ingrédients secs au ingrédients humides. 5. Verser dans 18 moules à muffins et enfourner environ 28 minutes à 375 degrés. Je fais normalement la recette double, ce qui me donne 3 belles douzaines de ces irrésistibles muffins et j'en congèle. Pour le mélange d'épices, je vous laisse une recette pour que vous puissiez le réaliser vous-même à la maison. Ce sont des épices qu'on a généralement de toute façon! Mélange d'épices à citrouille maison 4 c. à t. de cannelle moulue 1 c à t. de muscade 1 c. à thé de gingembre moulu ½ c à thé de clou de girofle moulu Alors, voilà comment faire ma super recette de muffin à la courge (ou citrouille!) Vous m'en donnerez des nouvelles! Mélissa Couture La famille Gourmande Cet été, j’ai pris du recul et fais une introspection sur ma vie. J’avais l’impression que quelque chose d’important, de viscéral m’échappait et cela me faisait ressentir une tristesse de fond. Et ce, malgré que je me sentais engagée sur une voie qui me correspondait. J’ai fait une sorte de bilan des 15 dernières années de ma vie qui pourrait se résumer ainsi : formations diverses (bacc en Plein air et Tourisme d’aventure, formations corporatives, séminaires spirituels, certifications et diplômes de Reiki, Cristallothérapie, guérison énergétique, etc.), l’exploration de différentes disciplines pour le corps et l’esprit, diverses implications (sociales, professionnelles, spirituelles), plusieurs voyages à l’étranger, différents emplois qui se sont succédés pour enfin me lancer à mon compte, plusieurs dépassement de soi et défis relevés (expéditions d’aventure, compétition de fitness)…pour ne nommer que ceux-là. Oui une vie bien remplie et exaltante. J’en suis plus que reconnaissante. J’ai suivi mon cœur au fil de mes choix, j’ai risqué souvent et je n’ai jamais regretté. Pourtant, au début de l’été, tout à coup il m’a semblé perdre le sens de ma vie. Je voyais défiler ma vie et je me suis sentie comme si je ne savais plus rien. Comme si le chrono était reparti à zéro. Comme si toute cette vie jusqu’à présent avait appartenu à une Nicole que je n’étais plus. Avoir toujours été celle que je suis et être pourtant si différente de celle que j’étais. Je suis donc retournée à la base : faire silence, observer et ressentir. Heureusement, j’avais le privilège de comprendre le cycle d’évolution de ma vie actuel et ses enjeux pour mieux comprendre ce que je vis, les clés pour vaincre les obstacles et évoluer, et surtout, intégrer les forces qui souhaitent se déployer en moi et à travers moi. Il arrive que nous vivions des moments charnières dans notre vie. Des tournants décisifs. Bien que souvent inconfortables, ces moments sont porteurs de grands potentiels pour nous. Ces périodes sont des opportunités pour changer de « peau », pour muer comme le serpent et nous permettre de nous déployer à un autre niveau. Ça ne veut pas dire qu’on élimine et change radicalement tout dans notre vie (quoi que cela peut arriver); ça veut surtout dire que nous renouvelons le sens de notre vie par des choix qui sont en accord avec le « nouveau moi » qui prend vie. Pour ceux qui sentent le vent de changement souffler sur leur vie (et pour ceux qui le sentiront éventuellement), je vous partage 5 clés pour accueillir l’essentiel qui veut émerger en vous et dans votre vie : 1. Accordez-vous des temps d’intériorité. Entrez en vous-mêmes. Faire silence et entrer dans son cœur nous permet de prendre du recul sur les événements de notre de vie et de trouver les réponses que nous cherchons. Ces moments d’intériorité sont ressourçants et nous mettent en contact avec l’essentiel, notre essence, notre âme. 2. Faites confiance aux réponses qui émergent en vous. Lorsque nous vivons des changements importants, nous perdons nos repères habituels. En cela il se peut que les messages de notre petite voix intérieure nous déstabilisent. C’est normal, elle veut nous conduire vers le renouveau de nous-mêmes et de notre vie. Alors il est certain qu’elle aura un discours différent! Demeurez ouverts. 3. Respectez le temps et croyez en vos possibilités. Donnez-vous du temps. La nature tout comme l’homme a un rythme selon les saisons ou cycles en cours. Tout vient à point au moment opportun. Et tout prendra forme à partir de ce que vous nourrissez en vous. 4. Allez au-delà des apparences. Ne vous fiez pas aux apparences, et même si les choses bougent lentement à l’extérieur, rappelez-vous que les énergies sont à l’œuvre à l’intérieur. 5. Cultivez la gratitude et une attitude sereine et calme : vous serez gagnant. Maintenez le cap! Votre attitude est primordiale. Vous avez le choix de vous préoccuper et de vous faire du mauvais sang au sujet des circonstances de votre vie ou de vous en servir pour rayonner à travers…Vous découvrir que votre bonheur, votre lumière et votre bien-être ne dépendent aucunement de ce qui est à l’extérieur de vous! Ne soyez pas trop sévères envers vous-mêmes, nourrissez un cœur aimant et rempli de gratitude et je vous le garantis, vous déballerez les cadeaux de la vie. Bref, nous sommes tellement submergés par une société qui prône l’action, le mouvement et la performance qu’il est facile de s’éloigner de nous-mêmes. Dans ce tourbillon axé sur la réalité extérieure, nous perdons de vue cette partie de nous qui sait et ressent, qui fait émerger l’essentiel, nous fait éprouver la magie dans notre vie et donne un sens réel à notre existence. Je crois que notre nature profonde a pleinement sa place dans tous les contextes de notre vie. Il n’en tient qu’à nous de lui ouvrir la porte, de la laisser entrer, s’exprimer et orienter notre agir. Tout est là. En nous. Ouvrirez-vous la porte? Nicole Richard Conférencière, formatrice et thérapeute holistique Page Facebook : Nicole Richard Pour me rejoindre : 819-212-0428 / [email protected] Allô à tous et toutes, Je suis toutes excitée. C’est rare que je suis dans cet état d’euphorie dites « normale » mais là, je me sens très contente. Contente car après trois ans d’arrêt maladie, je vois enfin le bout du tunnel côté carrière et c’est mon côté bonheur en ce moment. Je ne dis pas que je serais capable de reprendre la vie de travailleuse immédiatement, dû à mon état de santé encore fragile mais, j’ai de petits contrats bénévoles en animation de groupes sur la santé mentale, cet automne. C’est un peu puéril de se définir par notre carrière quand on y pense. On est pas qu’une carrière, on est un être humain. Mais, la carrière c’est comme la continuité du jeu chez l’enfant. Donc, quand tu ne peux plus faire quelque chose qui te valorise, que tu aimes, la vie est moins agréable. Alors cela à une certaine importance le travail que nous faisons dans la vie. On peut se valoriser en étant une mère à la maison (ce que j’ai vécu depuis les 3 dernières années) ou en faisant des activités ou du bénévolat. Pour moi, je suis rendue à retrouver le chemin de l’épanouissement au travail…Je sens que j’ai des choses à offrir. Un jour je l’espère tellement le créer mon emploi de rêve. Alors, je sème de petites graines ici et là, à chaque jour. En théorie, je suis invalide. Les diagnostics sont le trouble bipolaire type 2, anxiété généralisée, dépression majeurs chroniques et je ne réagit pas bien à la médications. Donc je dois faire le travail sur moi sans médicament efficace. C’est rock and roll pour ma famille et moi mais plus j’avance, plus je fais du travail sur moi, mieux je vais sur de plus longues période. L’être humain est tellement fascinant. Après des années de consultations avec différents experts et ayant eu différents diagnostics, les miens seraient que j’ai carrément peur de vivre, peur des gens et j’ai une non acceptation de moi. Intéressant non? Je sais, un jour je vais bien. Puis plusieurs jours de suite je vais assez bien, puis ça dérape. Mais plus je travaille sur moi et me connais, moins les crises sont longues. Je sais maintenant que chaque humains à des hauts et des bas. Alors dans cette chronique « Semeurs de bonheur » que j’adore tant, je vais vous parler de minis défis. Faire les choses « petits » n’est pas dans ma personnalité de base je déteste penser petit (ehhh en cachette je pense toujours gros gros gros.. mais ça c’est un secret). J’aime l’excessif, l’intensité, la passion. Mais avec les années, la dépression et la maternité disons que « l’excessivité » à changer de forme. Je me suis calmée le « ponpon » comme on dit ! Avant, j’étais une ampoule 100000 watts qui voulait briller partout mais qui était nulle part. Maintenant je me concentre à devenir un laser plus focus. Mais au fond de moi, je ne change pas : oui je rêverais d’être la prochaine star du film de Xavier Dolan et de faire des conférences partout au Québec sur la santé mentale, là, tout de suite, bon! Je me fais rire à me lire. C’est bon signe ! En passant, ce n’est pas par désir narcissique d’être tant « une star », d’être vue ou connu. Ça n’a pas d’importance. C’est l’effet créatif que l’expérience artistique m’amènerait à vivre qui me fait tant vibrer depuis mon enfance. Cela n’a jamais cessé. Pour le moment, je continue de fantasmer de vie de star en cachette. Je ne serai peut-être pas l’actrice de l’année mais bientôt, je vais animer de charmants ateliers en petits groupe sur la gestion d’émotions dans le communautaire. Je vais aussi poursuivre mon cours de théâtre et je vais bien m’occuper de ma princesse d’amour qui elle aussi vit de grandes choses en commençant la maternelle. Je crée aussi des toiles et j’ai changé les meubles de mon appartement du tout au tout. Donc, mon besoin de créativité est nourrit à un certain niveau. Alors voilà, je reprends vie doucement, c’est tout. Petits défis au moment présent qui me rapprochent de mes plus grands rêves qui sont de combiner éveil de conscience et art télévisuel, faire publier mon livre, jouer et écrire des films, faire des conférences, animer des ateliers, créer une école alternative etc. Et vous savez le positif dans tout cela c’est que je suis présente pour ma fillette. Elle est super championne en gestion d’émotions. Tout ce que j’apprends, je le mets en pratique avec elle. C’est fou comme c’est magique l’enfance. Elle est géniale et je suis là pour voir cela. Que du bonheur ! J’en profite pour remercier son père de m’appuyer et d’être présent dans son développement de petite fille. Dans un autre ordre d’idée, je veux revenir sur un sujet chaud : toutes les fois où j’ai voulu commencer un projet ou que je l’ai commencé et que je ne l’ai pas terminé. J’ai compléter plein de belle choses dans ma vie mais dans mon cœur, on dirait que j’ai rien accompli. J’ai l’impression d’avoir toujours abandonner. J’ai souvent arrêté mes projets car je n’arrivais pas au somment instantanément et l’échec m’était insupportable. J’ai aussi abandonné des idées car j’en ai tellement que toutes ne peuvent pas être réalisables au même moment alors, j’ai choisi récemment de ne plus me culpabilise de m’être dissocié d’un projet ou d’une entente. C’est vrai, des millions d’idées jaillissent dans mon esprit en permanence. Je dois écrire la nuit pour faire sortir le tout. Je voudrais que tout fonctionne là maintenant pour pouvoir passer à l’autre idée toute aussi intéressante. Alors j’abandonne ou je ne fais rien. Je ne suis pas centrée. Je ne peux pas choisir une chose à la fois on dirait. Tout me passionne. Et l’ironie la dedans c’est que vue que je ne peux pas tout prendre, je prends rien et déprime, me rend malade. Où, j’en prends trop et j’abandonne, épuisée. Bref, tout cela fait en sortes que je déteste quand mes idées ne fonctionnent pas vite vite vite (je me suis vraiment amélioré la dessus par contre. Je mérite ma gommette sur ce point : la persévérance !!!!). Je suis ainsi car oui c’est ma personnalité qui me fait comme cela mais aussi j’ai un autre diagnostic en santé mentale qui s’appelle « trouble de personnalité limite ». Ce trouble inclus la peur de l’abandon, du rejet et la difficulté avec la valorisation, l’estime de soi. Brer, les psychiatre doit saliver en lisant mon dossier !!! Héhé ! Mais gare à vous, je suis pas mal rendue zen ! Alors pour résumer, cela fait en sorte que je vois gros, je suis excitée vite et je me lasse aussi très vite si le tout n’excelle pas immédiatement ou si l’excitation diminue (relation avec les autres inclus). En écrivant ces lignes je me rends compte à quel point je suis à des années lumières de ce que je vivais avant, de qui j’étais! Je vois que mes efforts à « travailler » sur moi ont porter des fruits gigantesques : yes ! Je suis en train de devenir moi. Wow, que c’est magnifique. Les masques tombent, les couchent de protection s’effritent. C’est de l’art à l’état pure que la transformation d’un être humaine ! Je me sens utile de plus en plus aux autre qui souffrent car je me distancie de plus en plus de ma propre douleur. Je les aime ces gens et les comprends tellement. Je sens que toute la souffrance que j’ai vécue jusqu’à présent va me servir non seulement pour le reste de ma vie mais pour ma fille (qui est entrée à la maternelle, qui était anxieuse et je savais quoi faire et comment être avec elle !!!!) et pour les autres qui ont ce mal de vivre. Je suis heureuse de dire que je suis fière de moi. Même si tous mes futurs petits projets ne fonctionnent pas tous nécessairement, même si tout n’arrivent pas exactement comme je voudrais, je vis, j’accepte c’est tout. Accepter c’est mon mot du jour. Accepter c’est, quoi qu’il arrive, ouvrir mon cœur sans jugement et laisser l’émotion, sans la catégoriser de négative. Accepter c’est entrer en moi et rien faire. Lorsqu’elle est vécue cette émotion, elle peut repartir, être libérée, être nettoyée. Si je résiste à vivre cette douleur, cette émotion et bien pour ma part, je panique et je cour me gaver de nourriture .Avant j’avais d’autres dépendances additionnelles comme le sexe, l’alcool, les dépenses et les déménagement. Cela s’est donc grandement amélioré non ! Je suis dodu et puis ! (Pour ceux qui n’ont pas lu mes papiers précédents, en expérimentant mon truc sur l’acceptation, j’ai maigris de cinquante livres en six mois, sans régime ni entraînement excessif!!!). J’ai clairement vue ma manière de fonctionner depuis le début de l’été. J’ai compris que j’avais deux choix possibles face à une situation douloureuse. Un : lâcher prise (accepter) ou deux : résister et souffrir en me jetant mes comportements destructeurs et ainsi reporter le problèmes. Et toi, comment te sens-tu face à un évènements que tu ne contrôles pas où tu te sens inconfortable ? Fait le test, en simple curiosité. Par exemple, j’ai commencé ainsi : je me disais, peut importe ce qui arrive, le but n’est pas de ne pas aller vers ma dépendance. Je me disais : « tu iras ton biscuit peut importe ce qui arrive ». Je me sécurisais au départ, je m’observais en pleine conscience il n’y avait aucun contrôle. Donc j’étais là, face à un événement ou une émotion qui me faisait mal. Que faire en premier ? Respirer!!!Sans farce, respirer plusieurs fois ça change tout. Et… accepter. Si on est pas capable d’accepter ou de laisser aller l’émotion, je conseille de faire une activité « vide-esprit ». Écouter la télé, aller marcher, peindre, faire du ménage etc. Je vais maintenant vous donne un exemple de tout ce que j’ai expliqué précédemment. Ces temps-ci, je panique solidement sur le fais que je n’ai pas d’argent pour acheter mes pneus d’hiver. Alors penser à mes pneus me fait vivre de l’anxiété et de la panique et à chaque fois, je dois aller manger du sucre quand je suis dans cet état. Avant je n’aurais même pas identifier ce qui se passait alors c’est déjà bon, j’ai compris ce qui se passait. Pour moi, c’est la marche qui est mon activité « vide-esprit ». Alors je partais marcher avant de pouvoir accepter l’émotion d’anxiété. Je m’installais dans un endroit tranquille et je me disais : « d’accord, il est là ton biscuit, tu iras le manger dans deux minutes si tu le veux mais laisse d’abords entrer ces sentiments en toi qui sont l’anxiété, le doute, l’insécurité, le colère d’être « pauvre » et sans emploi à 35 ans ». Alors je laisse entrer toutes ces émotions, comme si elles circulaient doucement partout dans mon corps. Je m’imagine flotter dans l’eau et je ne panique pas car je sais que si je veux, je peux les manger mes foutus biscuits, aucun stress, je fais juste des tests. Alors après quelques minutes (souvent quelques secondes), je me sens retrouver mon calme. Comme si on avait fait un nettoyage dans mon corps, dans mon cœur. Et je n’ai pas eu à méditer, je n’ai pas eu a prié, je n’ai pas invoqué qui que ce soit, j’ai été, c’est tout, point final. Je me suis laissé exister en tant que moi, créatrice de ma vie. Je me suis laissée « être » simplement. Trop simple pour notre Ego, cela le rend fou !!!! Pas besoin de s’asseoir en lotus pour faire cette exercice de pleine conscience. Juste besoin d’être ! Et plus cela est intégré, plus on peut le faire n’importe où, n’importe quand. Devenir conscient de ce que l’on vit et accepter. Voilà tant de sagesse à vivre. J’y aspire. Qui elle est Valérie? À la fois tout, à la fois rien. Elle ne se décrit pas. C’est une créatrice de sa vie comme tout le monde l’est pour sa propre existence. Présentement, elle vit de l’anxiété, c’est vrai. Elle a peut-être mangé ses biscuits mais elle s’est aimée en le faisant. Peut-être elle ne les a pas mangé non plus…qui sait ? Ça sera le mystère du biscuit de Valérie! (beau titre pour un film de série B!) Maintenant que j’ai accepté l’émotion et la situation, je suis calme et forte. En me nettoyant et en me sentant libre, je suis en paix et en moyen pour trouver une idée, être créatrice et à l’affût des opportunités pour trouver des pneus d’hiver (pour ma Honda civic 2003 en passant lol). Ainsi, je peux m’attirer des solutions pour avoir des super pneus d’hiver et qui sait, pourquoi pas un auto luxueuse de l’année toute équipée avec siège chauffant ? (Oups…. C’est bien moi ça, partir en grand rapidement !). J’ai le droit de penser gros. Bill Gates et sa femme lisent peut-être cette chronique merveilleuse « Semeurs de bonheur » ! Je vous aime, je sais je vous le dis toujours mais bon… j’vous le dis encore. Soyez vous, simplement. Yes ! Val xx Revenez-vous de vacances revigoré avec un élan pour votre travail ou avez-vous passez les derniers jours de vos vacances à vous morfondre à la pensée du retour au boulot? Beaucoup de gens endurent le mal-être au travail par convenances, par pressions sociales, par obligations familiales, par sécurité d’emploi, pour les avantages sociaux, en attente de leur pension…. Ils se sont laissé séduire par l’image sociétaire d’une cage dorée. Cette dernière est alléchante et prestigieuse; mais sournoisement, elle épuise et finie par éteindre la flamme intérieure. Ces personnes deviennent des « morts-vivants ». Vous savez le genre de personnes qui ont perdu leur vitalité, leurs rêves, leur désir de vivre. Ils exécutent leur routine jour après jour sans conviction, sans passion. Leur démotivation a des répercussions sur le couple, la famille, la santé et leur vie. Voici dix antidotes pour contrer ce virus :
Lorsque vous sentirez un sentiment de bonheur s’éveiller, que vous vous sentirez plus léger, vous saurez que les antidotes ont été efficaces. En théorie c’est facile à écrire; par contre pour certaines personnes, il est possible qu’un accompagnement soit utile pour s’enraciner dans l’action. La démarche de « planification créative de carrière » est une autre solution qui permet de créer un projet de vie en lien avec ses passions et ce qui donne un sens à sa vie. En souhaitant que ces antidotes revigorent votre élan de vivre. Bon automne! Ginette Gauthier Andragogue M.Ed. Conseillère en créativité et carrière 819-342-8535 www.ginettegauthier.com En collaboration avec Sonia Dupont - septembre 2015 À ma connaissance et avec ce qui m'attire présentement, je peux dire qu'on a jamais autant parlé, écrit ou lu sur le bonheur. Des textes sur Facebook, des sites tels que Les semeurs de bonheur sont de plus en plus présents sur le web. On partage des entrevues, des livres et plus qui incitent les gens à trouver le bonheur. Tous le cherchent et plusieurs le trouvent dans les petites choses, après avoir traversé l'adversité. Selon moi et je ne crois pas détenir la vérité, le bonheur est en nous et ce dans l'instant présent, le ici et maintenant. Il nous est tous présenté de façons différentes et ce pour nous permettre de reconnaître et d'apprécier la vie dans son ensemble. Vivre le bonheur au quotidien est un processus qui demande qu'on s'y attarde, qu'on le découvre et qu'on l'apprécie car bien malheureusement les instants chéris passent rapidement et on ne les a pas reconnus. Ils sont pourtant bien là et ce afin de nous amener à vivre aujourd'hui tout simplement. Vivre le bonheur c'est se reconnecter avec ce qui nous anime, c'est s'ouvrir à la vie pour être et devenir soi. Le bonheur est précieux, léger, partout. On le retrouve dans les yeux des gens que l'on côtoie ou rencontre, dans un sourire, une larme etc. On le multiplie en le partageant avec les autres. Voici donc quelques moments de bonheur que m'avaient partager des personnes que j'avais eu plaisir à découvrir. Pour elles, le bonheur c'est: - Prendre un café le matin au réveil en regardant le soleil se lever. - Recevoir un câlin et ressentir en son corps la douceur qu'il nous procure. - Aider un ami et voir dans ses yeux la reconnaissance. - Récupérer des objets et leur donner une deuxième vie. - Accompagner une personne âgée à un rendez-vous et l'entendre me parler de son passé avec émotion. - Sentir le vent sur sa joue lors d'une promenade en moto. - Jouer avec ses petits enfants et les entendent rire et s'amuser. - Lire un bon livre et me permettre ce temps à moi pour moi. - Sentir l'odeur du foin coupé après une grosse journée de travail. - Méditer. - Prendre une marche dans les bois, voir des oiseaux, les entendre chanter et leur donner de la nourriture. - Rencontrer une amie et jaser avec elle. - Recevoir des fleurs sans raison. - Recevoir un appel d'une personne qu'on a pas vu depuis plusieurs semaines. - Écouter un film collé collé avec les personnes qu'on aime. - Se lever le matin et pouvoir profiter de la journée. - Être en congé. - Peindre une toile et oublier le temps. - Marcher pieds nus dans l'herbe après une pluie. - Dormir plus longtemps le matin. - Recevoir un cadeau pour notre anniversaire. - Faire des recettes et les partager avec mes amis. - Faire de l'équitation dans la nature. - Faire de la photographie et mettre en image permanente les beautés du monde. - Entendre un "Je t'aime". - Étendre ses vêtements sur la corde et les faire sécher par une journée ensoleillée. - Être invité pour un souper.... Comme vous pouvez le constater le bonheur ne coûte rien. Il est gratuit la plupart du temps. Il est accessible en tout lieu et dans plusieurs sphères de votre vie. Permettez-vous de vous amuser en faisant ressortir des moments de bonheur dans votre journée. Inscrivez-les dans un calepin en y mettant le plus de détails possible. Lorsque vous aurez une moins bonne journée, vous pourrez les relire et en ressentir encore les bienfaits. Encore là c'est gratuit et cela vous permettra de découvrir le bonheur au quotidien. Alors, pour vous, le bonheur c'est ? Christine Dubois conférencière, auteure |