![]() La semaine passée, je me suis réveillée avec une gratitude intérieure pour la vie. J’adore l’hiver, j’adore la neige. J’avais mon laissez-passer pour la Station du Mont Orford, mais cette année je ne m’étais pas donné le temps de m’y rendre. J’ai donc profité de cette belle neige pour faire ma première sortie de ski alpin. Je me sentais coupable car j’avais tellement de chose à faire. Quelle belle décision d’avoir choisi le plaisir ! De m’être choisie ! Les paysages étaient magnifiques ! Je descendais les pentes et je m’émerveillais devant cette vue panoramique, devant cette neige cristallisée dans les sapins et les arbres. Je me sentais libre. Je vivais au moment présent. Quelle journée incroyable ! Je sentais que j’étais en contact avec ma petite fille intérieure, mes yeux brillaient et je me sentais heureuse. Vous permettez-vous ces moments magiques ou laissez-vous la routine de tous les jours prendre tout votre temps ? Selon moi, dans la vie, il existe deux choses : les choix et les conséquences. Vous décidez de prendre une route différente et cela vous fait découvrir un petit restaurant ; vous choisissez d’aller à l’épicerie et vous rencontrez une amie à qui vous pensiez ; vous allez à la bibliothèque et le livre que l’on vous a conseillé est sur la tablette devant vous. Voyez-vous les choix sont suivis de conséquences qu’il faut accepter et assumer. La semaine passée, je me suis donc donnée cette permission en suivant ma joie intérieure. Cette semaine, j’assume mon choix. Je reprends le temps que « supposément » j’aurais dû mettre dans mon entreprise. Vous savez quoi ? Je me sens plus en forme, mon esprit est plus clair car je me suis permise une journée équilibrée entre le plaisir et le travail. La magie de la vie se retrouve dans ces petits moments d’émerveillement. Le printemps arrive, permettez-vous de vous choisir et de poser des actions en lien avec ce qui donne un sens à votre vie. Vous serez surpris « des petits miracles » qui surgiront sur votre chemin. Prenez le temps de profiter de la magie de la vie ! Que ferez-vous pour vous choisir ce printemps ? Ginette Gauthier, M.Ed. Andragogue spécialisée en créativité et développement de carrière CreaViva 819-342-8535 Creaviva.ca En collaboration avec Sonia Dupont – mars 2017 Il fut un temps pas si lointain où, j’avais des « passagers » dans ma tête qui sabotaient pas mal tout ce que j’entreprenais... Couple, amitié, travail, projets...
Avec le temps je leur ai montré la porte et je les ai invités à quitter mon chemin ! Parfois, ils font des tentatives pour reprendre la route avec moi, mais rapidement je leur fais comprendre que la route, je la fais sans eux... nous n’allons pas à la même place. :) Les autosaboteurs vous connaissez ? Ces passagers de notre tête qui peuvent nous rendre la vie « dure », mais qui eux nous font croire que c’est pour notre bien ! ---------------------------- L’origine principale de la plupart des autosaboteurs semble résider dans l’inscription précoce, en nous, de certains manques. Manque d’amour (ou d’une attention suffisamment bienveillante et protectrice aux premières années de la vie), manque de confiance (impression que l’on ne peut se fier à nos proches ; que l’on n’est pas capable), manque d’espoir, manque de perspectives positives pour un futur proche ou plus lointain, manque de repères visibles et concrets.* ----------------------------- Les autosaboteurs essaient par tous les moyens possibles de nous prouver que nous ne méritons pas ce qui nous arrive et nous invitent à suivre LEUR route à eux. Lorsque nous décidons de suivre le chemin indiqué par ces passagers, nos choix et nos actes ont pour résultat de confirmer leurs dires et notre discours vient amplifier cela : j’ai toujours des amitiés qui ne durent pas, personne n’est capable d’endurer mon caractère. Je ne trouve jamais de conjoint qui peut me comprendre, je serai toujours une éternelle célibataire. Je ne garde jamais mon travail, car je ne suis bonne en rien. À quoi bon commencer mon projet, il ne fonctionnera pas de toute façon sont des exemples de discours que nous nous répétons comme un mantra. Lorsqu’une personne vit avec ces pensées autosaboteuses elle n’est pas toujours consciente de leur présence dans sa vie et encore moins de l’impact sur sa vie et son entourage. Je les appelle les passagers clandestins : ils sont là, ils font du bruit, ils prennent de la place, mais la personne ne les voit pas. Pour les gens autour, les paroles et les actes que cette personne a semblent incompréhensibles, parfois blessants, souvent négatifs et à la limite de la victimisation. Lorsque la personne exprime ses idées, ses mécontentements et sa vision, certaines personnes auront tendance à lui donner raison, elles diront que oui c’est vrai, que c’est difficile de trouver un conjoint, que les amitiés, ça ne durent pas, elles confirmeront ce que ses autosaboteurs lui disent. La personne aura alors tendance à s’entourer de ces gens et à mettre de côté ceux qui ne lui confirment pas ses pensées. Parfois, l’entourage donnera raison aux pensées saboteuses en cessant de côtoyer la personne, n’étant plus capables d’endurer ses agissements. Le message devient alors plus fort : tu vois, tu ne mérites pas l’amitié de personne ou personne ne peut te comprendre... Est-il possible d’aider une personne qui vit avec ce genre de pensées limitantes ? La réponse est oui et non. Non, car la personne doit être consciente de ses pensées, du tort que ses autosaboteurs créent pour pouvoir agir. Oui, car nous pouvons lui faire voir doucement qu’elle a ces pensées, sans la confronter, sans lui dire qu’elle a tort directement. Confronter une personne est rarement une bonne idée, mais l’amener avec patience et bienveillance à prendre conscience de ses qualités, de ses forces, de ses capacités et de ses patterns de vie l’aidera assurément. Lui montrer par des mots gentils, rassurants et tendres qu’elle vit avec des passagers clandestins et qu’il est possible de leur montrer la porte. Il y a certes des risques que la personne choisisse de nous sortir de sa vie, s’éloigne de nous, mais nous aurons semé un doute de bonheur dans sa tête. Choisir d’agir envers eux avec compassion, amour et douceur pourra les aider à long terme et qui sait peut-être même leur permettre de dire au revoir à ces pensées limitantes pour toujours. Hélène Boissonneault *http://www.prevenir-ou-guerir.org/addictions/autosabotage-qu-est-ce-que-c-est.htm ![]() J'ai perdu pied, je suis tombée. J'ai regardé le sol et j'ai crié, ma voix retentissait si fort que tout mon être en fut ébranlé. Ce cri de désespoir en devint un porteur d'espoir. Doucement, je me suis relevée, les genoux égratignés, les mains ensanglantées, la tête commotionnée. La chute avait été brutale. Tout aussi doucement, j'ai pansé les plaies, soigné les blessures. Je me suis tenue de plus en plus droite, le dos ayant plié l'échine trop souvent avant. J'ai repris mes esprits et j'ai recommencé à marcher un pas à la fois, un pied devant l'autre à pas de tortue et puis à course de lièvre. Prenant le temps de me reposer lorsque le besoin se faisait présent. Maintenant, je fais attention aux pièges, aux trous et aux bâtons que je peux me mettre dans les roues. Je danse avec la vie le plus souvent possible et je célèbre ses beautés, ses grandeurs et sa magie. Parfois, je m'accroche dans les fleurs du tapis, je pose le genoux par terre, je reprends mon souffle et je repars bras dessus, bras dessous en gambadant avec la vie. Je sais, il y aura encore des moments où mes mains devront amortir les chutes mais toujours je saurai que je suis capable de me relever ! Hélène Boissonneault Dans mon village, chaque soir de pleine lune, au premier hurlement des loups, un grand silence s’installait à la venue du sage qui prenait place autour du feu. Je me souviens que mon cœur tambourinait dans ma poitrine à l’attente d’une nouvelle histoire de cet ancien remplit de sagesse. « La légende du pays des rêves » est celle qui m’a la plus touchée. Laissez-moi vous la raconter.
Dans une contrée pittoresque, vit un petit garçon qui rêve d’avoir pour ami un animal très spécial, un loup. Il en rêve nuit et jour et ne cesse d’en parler. Il a la certitude que son rêve deviendra une réalité. Il va jusqu’à s’approcher d’une famille de loups et les observe pendant des heures de temps. Un jour, il est débusqué par un petit museau et l’aboiement d’un louveteau. Caché sous les herbes hautes tremblant de joies et de craintes, il reste immobile avec le désir encore plus grand d’apprivoiser cet animal. Une fois les loups éloignés, il coure à toute allure vers sa chaumière afin de raconter, en toute naïveté, son aventure à ses parents. Ces derniers sont surpris, mais surtout inquiets pour la sécurité de leur progéniture. Par amour, leur premier réflexe est de lui interdire de s’approcher de ces animaux sauvages. Suite à cette interdiction, le petit garçon se réfugie dans son lieu fétiche en pleurant. Les parents attristés réalisent qu’ils sont en train de tuer le rêve de leur enfant, ils se mobilisent alors en mode solutions et font le choix de croire à la vision utopique de leur fils. Sur ce, ils vont lui annoncer qu’ils seront heureux de l’encadrer dans la réalisation de son rêve. Dès le lendemain, ils l’accompagnent pour observer les loups. Le temps passe et les parents sont surpris de voir une proximité s’intaller entre les deux races. Un jour, le petit louveteau vient déposer un morceau de bois aux pieds de l’enfant et s’éloigne gaiement. Les parents-loups, quoique sur leur garde, observent la scène car ils ressentent que leur bébé rêve d’avoir un ami. Les saisons passent et pas à pas, un et l’autre s’apprivoisent en respectant leur liberté d’être dans toutes leurs différences. Le rêve soumit à l’amour inconditionnel devient réalité. Et si c’était vrai… que grâce à ce rêve « le meilleur ami de l’homme », le chien vit le jour. La morale de cette histoire, concluait le sage du village, est que chacun de nous a le devoir de réaliser ses rêves et de rester connecter à son cœur d’enfant. Chaque rêve change le monde ! Pour le concrétiser, nous devons le visualiser, poser des actions en observant et suivant les signes qui se présentent sur notre route. Si nous ressentons une joie intérieure, c’est que nous sommes sur notre chemin de vie. Sur ces dernières paroles, le sage se levait et nous quittait en laissant planer, dans nos cœurs, l’espoir de « La légende des rêves ». Et vous, quels rêves aimeriez-vous réaliser ? Ginette Gauthier, M.Ed. Andragogue spécialisée en créativité et développement de carrière CreaViva 819-342-8535 Creaviva.ca En collaboration avec Sonia Dupont – mars 2017 ![]() Hier matin, au lendemain de l’épique tempête du 14 mars, ma terrasse ressemblait à ceci (comme à peu près toutes les autres terrasses de la ville!) : J’ai donc décidé, en cette journée où l’université avait pris la bonne décision de dispenser les étudiants d’aller en cours pour des raisons de sécurité, de tirer profit de cette neige qui m’était royalement tombée sur les nerfs la veille! En fait, depuis trois ans maintenant, mes colocs et moi avons tenté à plusieurs reprises de faire un igloo sur notre terrasse sans jamais réussir! Année #1 : nous avons eu l’idée à la fin de l’hiver… Année #2 : il n’y a pas eu de neige… ou du moins pas assez pour faire un igloo! Année #3 : on s’y est pris trop tôt! Notre premier tas de neige a fondu et glacé avant qu’il ne soit assez gros pour que l’on puisse creuser à l’intérieur… Et cette année, après les 4 jours de pluie auxquels nous avons eu droit en février, lorsque je regardais le gazon dehors, je pensais au printemps bien plus qu’à faire un igloo! Et en fait, j’avais mis de côté depuis un petit bout déjà l’idée même d’en faire un! Parce que faire un igloo, c’est vraiment plus compliqué qu’on le croit! Enfin, après avoir regardé ma terrasse toute la journée en déprimant parce que le printemps que je voyais déjà venir ne serait clairement pas pour demain matin, j’ai décidé de faire quelque chose avec le gros tas de neige que « la vie » avait décidé de m’envoyer. J’ai pris ma pelle, sorti mes pantalons de neige, mes bottes et mon gros manteau (que j’avais déjà remisé d’ailleurs…) et je suis sorti dehors! Deux heures plus tard, ma terrasse n’était clairement plus la même!!! Je n’avais plus aucune force dans mes bras, mais en m’assoyant au chaud a l’intérieur, oh que j’étais fière de regarder mon œuvre : mon premier igloo à vie!! Cette histoire d’igloo me fait penser à la discussion que j’ai eue récemment avec Hélène Boissonneault. Elle me disait que les hauts et les bas dans la vie sont souvent perçus négativement, mais qu’en réalité ils sont une bonne chose et peuvent être un signe que quelque chose de merveilleux va se produire! Personnellement, j’ai remis en question ce qu’elle me disait, parce que je suis loin d’avoir l’habitude d’apprécier quand j’ai un « down », mais mon histoire d’hier vient de lui donner raison, puisque c’est grâce à cette tempête (que j’ai vraiment détesté!) que j’ai pu d’accomplir un rêve que je souhaitais depuis longtemps réaliser! Marie-Andrée Tennina-Dion |