Présentement, un tourbillon dans mes hormones, dans ma tête, dans mon esprit. Je ne sais pas si c'est un simple ras le bol de tout ce que je lis, de tout ce que je vois ou si c'est un raz de marée qui vient de s'emparer de ma vie et qui y apporte un envie de renouveau complet.
La semaine dernière, j'ai été malade, très malade, juste assez malade pour ne pas pouvoir parler durant quelques jours, juste assez malade pour avoir beaucoup trop de temps pour penser, juste assez malade pour avoir trop de temps seule avec moi ! Et puis après quelques jours, dans ma tête à penser, j'en ai eu ras le pompon de toutes ces mauvaises nouvelles, de tout ce chialâge et de ces gens qui se plaignent autour. Être malade c'est prendre conscience que nous avons la santé, des soins de santé, des médicaments facilement accessibles et tout plein d'autres trucs que nous prenons pour acquis... et puis vous savez quoi ? Ben on se plaint pareil... parce que tsé c'est pas assez, ce n'est jamais assez. Moi qui déjà n'aime pas vivre dans la surabondance de matériel, là c'est comme un niveau supérieur. Moi qui déjà aime l'abondance de simplicité, de bonheur, de douceur, d'amitié, d'amour, là c'est devenu à un niveau supérieur. Et le besoin de faire le ménage est un 2 ou 3 niveau supérieur. Faire le ménage dans ma tête, dans mon corps, dans mon appartement, dans mon environnement, dans les gens qui gravitent autour de moi, dans les énergies que je laisse entrer dans ma vie, un grand ménage du printemps intense. Un grand ras le bol qui provoque un raz de marée suivi d'un ménage et d'une reconstruction ! Je suis du genre à voir le positif en tout... et bien ce streptocoque qui a envahit mon corps et qui m'a mis K.O. certains jours aura eu le bonheur de me permettre toutes ces réflexions et de débuter ce grand ménage... Ha oui, et il parait qu'avoir mal à la gorge c'est refouler quelque chose que l'on veut pas dire... et bien, me taire c'est fini... parce qu'entre être malade ou parler, je choisis facilement d'exprimer ce qui se passe en dedans... A ces raz de marée... Hélène Boissonneault |