J'ai perdu pied, je suis tombée. J'ai regardé le sol et j'ai crié, ma voix retentissait si fort que tout mon être en fut ébranlé. Ce cri de désespoir en devint un porteur d'espoir. Doucement, je me suis relevée, les genoux égratignés, les mains ensanglantées, la tête commotionnée. La chute avait été brutale. Tout aussi doucement, j'ai pansé les plaies, soigné les blessures. Je me suis tenue de plus en plus droite, le dos ayant plié l'échine trop souvent avant. J'ai repris mes esprits et j'ai recommencé à marcher un pas à la fois, un pied devant l'autre à pas de tortue et puis à course de lièvre. Prenant le temps de me reposer lorsque le besoin se faisait présent. Maintenant, je fais attention aux pièges, aux trous et aux bâtons que je peux me mettre dans les roues. Je danse avec la vie le plus souvent possible et je célèbre ses beautés, ses grandeurs et sa magie. Parfois, je m'accroche dans les fleurs du tapis, je pose le genoux par terre, je reprends mon souffle et je repars bras dessus, bras dessous en gambadant avec la vie. Je sais, il y aura encore des moments où mes mains devront amortir les chutes mais toujours je saurai que je suis capable de me relever ! Hélène Boissonneault Dans mon village, chaque soir de pleine lune, au premier hurlement des loups, un grand silence s’installait à la venue du sage qui prenait place autour du feu. Je me souviens que mon cœur tambourinait dans ma poitrine à l’attente d’une nouvelle histoire de cet ancien remplit de sagesse. « La légende du pays des rêves » est celle qui m’a la plus touchée. Laissez-moi vous la raconter.
Dans une contrée pittoresque, vit un petit garçon qui rêve d’avoir pour ami un animal très spécial, un loup. Il en rêve nuit et jour et ne cesse d’en parler. Il a la certitude que son rêve deviendra une réalité. Il va jusqu’à s’approcher d’une famille de loups et les observe pendant des heures de temps. Un jour, il est débusqué par un petit museau et l’aboiement d’un louveteau. Caché sous les herbes hautes tremblant de joies et de craintes, il reste immobile avec le désir encore plus grand d’apprivoiser cet animal. Une fois les loups éloignés, il coure à toute allure vers sa chaumière afin de raconter, en toute naïveté, son aventure à ses parents. Ces derniers sont surpris, mais surtout inquiets pour la sécurité de leur progéniture. Par amour, leur premier réflexe est de lui interdire de s’approcher de ces animaux sauvages. Suite à cette interdiction, le petit garçon se réfugie dans son lieu fétiche en pleurant. Les parents attristés réalisent qu’ils sont en train de tuer le rêve de leur enfant, ils se mobilisent alors en mode solutions et font le choix de croire à la vision utopique de leur fils. Sur ce, ils vont lui annoncer qu’ils seront heureux de l’encadrer dans la réalisation de son rêve. Dès le lendemain, ils l’accompagnent pour observer les loups. Le temps passe et les parents sont surpris de voir une proximité s’intaller entre les deux races. Un jour, le petit louveteau vient déposer un morceau de bois aux pieds de l’enfant et s’éloigne gaiement. Les parents-loups, quoique sur leur garde, observent la scène car ils ressentent que leur bébé rêve d’avoir un ami. Les saisons passent et pas à pas, un et l’autre s’apprivoisent en respectant leur liberté d’être dans toutes leurs différences. Le rêve soumit à l’amour inconditionnel devient réalité. Et si c’était vrai… que grâce à ce rêve « le meilleur ami de l’homme », le chien vit le jour. La morale de cette histoire, concluait le sage du village, est que chacun de nous a le devoir de réaliser ses rêves et de rester connecter à son cœur d’enfant. Chaque rêve change le monde ! Pour le concrétiser, nous devons le visualiser, poser des actions en observant et suivant les signes qui se présentent sur notre route. Si nous ressentons une joie intérieure, c’est que nous sommes sur notre chemin de vie. Sur ces dernières paroles, le sage se levait et nous quittait en laissant planer, dans nos cœurs, l’espoir de « La légende des rêves ». Et vous, quels rêves aimeriez-vous réaliser ? Ginette Gauthier, M.Ed. Andragogue spécialisée en créativité et développement de carrière CreaViva 819-342-8535 Creaviva.ca En collaboration avec Sonia Dupont – mars 2017 Hier matin, au lendemain de l’épique tempête du 14 mars, ma terrasse ressemblait à ceci (comme à peu près toutes les autres terrasses de la ville!) : J’ai donc décidé, en cette journée où l’université avait pris la bonne décision de dispenser les étudiants d’aller en cours pour des raisons de sécurité, de tirer profit de cette neige qui m’était royalement tombée sur les nerfs la veille! En fait, depuis trois ans maintenant, mes colocs et moi avons tenté à plusieurs reprises de faire un igloo sur notre terrasse sans jamais réussir! Année #1 : nous avons eu l’idée à la fin de l’hiver… Année #2 : il n’y a pas eu de neige… ou du moins pas assez pour faire un igloo! Année #3 : on s’y est pris trop tôt! Notre premier tas de neige a fondu et glacé avant qu’il ne soit assez gros pour que l’on puisse creuser à l’intérieur… Et cette année, après les 4 jours de pluie auxquels nous avons eu droit en février, lorsque je regardais le gazon dehors, je pensais au printemps bien plus qu’à faire un igloo! Et en fait, j’avais mis de côté depuis un petit bout déjà l’idée même d’en faire un! Parce que faire un igloo, c’est vraiment plus compliqué qu’on le croit! Enfin, après avoir regardé ma terrasse toute la journée en déprimant parce que le printemps que je voyais déjà venir ne serait clairement pas pour demain matin, j’ai décidé de faire quelque chose avec le gros tas de neige que « la vie » avait décidé de m’envoyer. J’ai pris ma pelle, sorti mes pantalons de neige, mes bottes et mon gros manteau (que j’avais déjà remisé d’ailleurs…) et je suis sorti dehors! Deux heures plus tard, ma terrasse n’était clairement plus la même!!! Je n’avais plus aucune force dans mes bras, mais en m’assoyant au chaud a l’intérieur, oh que j’étais fière de regarder mon œuvre : mon premier igloo à vie!! Cette histoire d’igloo me fait penser à la discussion que j’ai eue récemment avec Hélène Boissonneault. Elle me disait que les hauts et les bas dans la vie sont souvent perçus négativement, mais qu’en réalité ils sont une bonne chose et peuvent être un signe que quelque chose de merveilleux va se produire! Personnellement, j’ai remis en question ce qu’elle me disait, parce que je suis loin d’avoir l’habitude d’apprécier quand j’ai un « down », mais mon histoire d’hier vient de lui donner raison, puisque c’est grâce à cette tempête (que j’ai vraiment détesté!) que j’ai pu d’accomplir un rêve que je souhaitais depuis longtemps réaliser! Marie-Andrée Tennina-Dion Le mot liberté est populaire, utilisé à toutes les sauces : liberté financière, liberté d'expression, liberté de choisir, liberté de presse, liberté de penser, liberté de religion... Être libre, du moins y rêver, fait vendre : "Atteignez la liberté financière rapidement", "Soyez libre de votre temps en quelques étapes simples", etc.
Est-ce que la liberté est possible ? C'est quoi la liberté ? Est-ce vrai que "La liberté des uns s'arrête où celle des autres commencent" ? Pour moi, la liberté c'est dans la tête en premier. Se sentir libre, avoir la conscience que tout est un choix, que nous avons la liberté de penser, de rêver, de vouloir améliorer le monde. Nous pouvons nous sentir emprisonnée là où une autre personne y voit la liberté. Pour certains, avoir une maison, une voiture, un bon chèque de paie à toutes les semaines, le dernier gadget et les vêtements griffés, c'est ça a liberté, pour d'autres, c'est de pouvoir voyager à leur guise sans contrainte d'argent. Pour moi, la liberté c'est de posséder le moins possible d'objets, pouvoir être présente pour mes enfants, mes amis, mon amoureux, c'est de pouvoir choisir mon métier et le pratiquer tous les jours sans contrainte. Pour moi la liberté, c'est de pouvoir dire oui à ce que je veux dire oui et non à ce que je veux dire non et de pouvoir choisir comment je vis les choses quand cela n'est pas possible. Je crois sincèrement que la liberté c'est dans la tête en premier, que c'est un état d'esprit d'abord et avant tout. C'est aussi une marque de produits laitiers mais ça, c'est une autre histoire ! Hélène Plus de temps pour faire des sorties, plus de temps à passer entre amis, plus de temps pour moi, plus de temps pour mes projets, plus de temps pour vivre! Je passe la majorité de mon temps à me dire que je manque de temps! Et j’avais le goût que ça cesse! Alors j’ai trouvé des solutions! Comme face à tout problème, il faut d’abord se demander pourquoi on manque de temps? Qu’est-ce qui prend tout votre temps? La réponse à cette question peut vous paraître simple et ressembler à quelque chose du genre : bien, c’est parce que j’travaille! Mais en fait non, peu importe la première réponse que vous avez donnée, je vais vous demander de l’approfondir :
La réponse à cette dernière question est la plus importante, parce qu’elle sera votre motivation, la raison derrière les efforts que vous devrez faire. Il importe de savoir qu’on a tous des obligations et choses importantes que l’on souhaite faire et qui prennent du temps, beaucoup de temps ou tout notre temps! Le truc pour avoir plus de temps, n’est pas d’arrêter de faire ces choses… sauf si vous pensez à changer de job pour en avoir une plus payante qui prend moins de temps! Mais ce n’est pas de cela dont je veux vous parler. Dans ces situations où l’on doit faire face à trop de choses en même temps, la solution que je vous propose est d’arriver à en faire plus avec moins! Faire plus avec moins L’idée peut paraître simple, mais dépendamment de votre situation, elle peut être plus ou moins facile à appliquer. Premièrement, vous devez apprendre à prioriser. C’est-à-dire faire des choix, et ce, autant sur le plan professionnel, que personnel. Les deux doivent être aussi importants à vos yeux et vous devez apprendre à faire de la place aux deux. En fait, récemment j’ai découvert que faire de la place aux choses que j’aime dans ma vie, me permet d’avoir plus d’énergie pour faire les choses que j’aime moins mais que je dois faire et que d’être plus efficace pour faire les choses que j’ai à faire, me permet d’avoir plus de temps pour faire ce que j’aime. Ce qui m’amène à mon deuxième point. Augmenter son efficacité Vous devez augmenter votre efficacité. Lorsque vous travaillez, faites-le à 100%! Lorsque vous décrochez, faites-le aussi à 100%! C’est le seul moyen de pouvoir faire les deux. Du travail interrompu aux 5min pour texter vous prends deux fois plus de temps… ce qui veux dire moins de temps pour sortir après! Et une sortie durant laquelle vous ne faites que penser à tout le travail qui vous attend ça ne sert à rien... Une fausse pause n’est pas une pause... J’ai pendant longtemps procrastiné allègrement! Et la majorité du temps, c’était « payant » parce qu’en bout de ligne je travaillais moins! Ou en fait c’est l’impression que j’en avais parce que je passais quand même la majorité de mon temps devant mon ordi à « faire semblant » de travailler. Mais lorsque les délais approchaient, je me retrouvais à devoir refuser des sorties parce que ma journée n’avait pas été assez productive et que je n’avais pas eu le temps de terminer tout ce que je devais faire… Travailler tout le temps ce n’est PAS efficace! D’où l’idée d’en faire moins longtemps, mais de le faire plus efficacement! Faire 45 min de travail en étant 100% concentré vaux plus que 1h30 alors qu’on se force à continuer. Selon les experts le rythme de travail optimum est 45-50min pour 5-10 min de pause. Donc, apprenez à mieux gérer votre temps et à l’optimiser. Si vous n’êtes pas concentré, vaut mieux parfois sortir prendre une marche que de continuer! Et lorsque vous travaillez assurez-vous de couper les éléments dérangeants lorsque vous travaillez (comme éteindre votre téléphone) afin de vraiment être concentré à 100% sur ce que vous faites. Et vous verrez, lorsque l’on travail concentré on sauve vraiment beaucoup de temps! Et à force de l’essayer vous finirez par trouver votre rythme, ce qui consiste à mon troisième point. Suivez votre rythme Chacun à son propre rythme! Et personne ne travaille de la même façon! Découvrez quelles sont les périodes où vous êtes le plus efficace : le soir, le matin, l’après-midi? Et organisez-vous pour tirer le maximum de ces périodes pour avoir du temps pour faire autre chose! Notez vos bons coups et moins bons coups, observer ce qui marche et ce qui ne marche pas pour VOUS. Faites des essais et erreurs et apprenez! Avec le temps vous deviendrez des experts de votre gestion du temps et vous serez surpris de voir à quel point avec peu de temps on peut faire beaucoup de choses! Il suffit d’avoir un peu de discipline, de volonté et de persévérance et vous réussirez à mieux gérer votre temps. Parce que vous êtes la solution à votre problème et avez le pouvoir de vivre différemment. Marie-Andrée Tennina-Dion |