Aujourd'hui, je cesse de me cacher, de me mentir, je sors du placard et je le dis haut et fort : Je suis une sans cœur. Certains diront ; Ben voyons, pas toi... Et bien voilà, la vérité sort : Ben oui moi ! À la caisse du magasin grande surface on me propose de faire un don pour un organisme X. Je dis non, avec le sourire mais c'est un non catégorique. J'entends ma petite voix me dire ; ben voyons t'es ben sans cœur, c'est juste 1$... On m'invite à une soirée bénéfice pour un organisme quelconque, je ne participe pas et je ne donne pas. Ma petite voix me dit : ben voyons t'es ben sans cœur, c'est juste 50$. Une amie a besoin d'aide pour déménager, je dis non, j'entends ma petite voix me dire encore ; ben voyons toi, t'es ben sans cœur... Je pourrais continuer ainsi longtemps, ma petite voix aime bien me parler ainsi... Chaque fois que ma petite voix me parle, je me sens mal... je culpabilise... Je parle au présent mais en fait, c'est au passé dont je devrais parler... J'ai passé une partie de ma vie à toujours être là pour les autres, à donner, à faire passer les autres avant moi, même au risque de perdre de l'argent, de ne pas faire un projet perso, de perdre ma santé. J'ai passé une partie de ma vie à faire des choix afin de ne pas déplaire, afin de plaire, afin de ne pas déranger, de ne pas être jugée (belle illusion)... Et bien voilà, c'est chose du passé. J'y travaille depuis quelques années, j'y arrive la plupart du temps, des fois je rechute (ça m'est arrivé récemment et j'ai appris encore une fois) mais je peux dire que je suis officiellement une sans cœur ! Je sais que cela est seulement relié à moi, que c'est moi qui disait oui quand je voulais dire non, ça n'a aucun lien avec les autres. Ce n'est pas par manque de reconnaissance ou parce que je me suis sentie trahie que j'ai décidé de changer la donne, non c'est uniquement parce que j'en ai souffert par ma faute et que je suis la seule qui peut changer ça. Dorénavant, lorsque ma petite voix me dit que je suis une sans cœur, je lui dis : ben oui toi, je suis sans cœur. Exit la culpabilité ! Je sais tout à fait que cela n'est pas vrai, je sais que je suis la première à venir en aide quand c'est possible, quand je le peux, mais plus au risque de me perdre, de me rendre malade ou de ne pas pouvoir me payer une épicerie (oui oui je l'ai déjà fait). J'ai choisi mes causes, des causes qui me tiennent à cœur et auxquelles je donne temps et/ou argent (maladie mentale surtout dépression, itinérance, maltraitance des enfants, prévention des agressions sexuelles...). Je le fais quand mon cœur y est justement, quand un OUI à l'Autre est un OUI à Moi aussi et pas un NON intérieur. Quand je dis OUI, quand j'aide les gens c'est que je le peux et le veux vraiment. Quand ça me tiraille de l'intérieur, quand ça joue dans mes valeurs, quand ça me fait mal au cœur, je dis NON. Quand je dis NON, quand je me respecte et que certains disent que je suis une sans cœur, je me dis que si prendre soin de moi, si agir en fonction de mes valeurs, si écouter mon cœur, mon âme, mon corps (parce que parfois il parle fort), si y aller avec mes convictions c'est être une sans cœur et bien je le suis...et je l'assume pleinement ! Hélène Boissonneault Je suis assommée par l’utilisation trop fréquente de l’expression : «Pas l’temps». Je suis sérieusement concernée et stupéfaite de voir combien de gens se plaignent du «manque de temps»!
Il faudra se fixer sur ce que veut dire «ne pas avoir le temps» et déterminer qui sont ces gens qui évoquent trop souvent, en guise de réponse, ce «temps» qui leur manque tant. Ne savent-ils pas que nous possédons fondamentalement le pouvoir, sur ce temps et que ce temps en à notre service. Le fait même de travailler beaucoup, d’avoir un horaire chargé à bloc, et de ne plus avoir le temps pour «vivre» c’est se penser «IN». Mais ce n’est pas «IN» de tout… c’est «OUT» et vite! Est-ce la résignation prescrite par «l’imminence» sociétale en vertu d’atteindre l’excellence ou une forme de reconnaissance? Est-ce la croyance que l’on est si IMPORTANT que de manquer de temps ordonne que le monde tourne autour de nous. Mais quels sont les barèmes qui justifient le manque de temps pour se glorifier de cette «grandeur» au détriment de tout le reste. Est-ce la peur de ne pas avoir de reconnaissance ou de succès… peur de ne pas être considéré par autrui (au travail, entre amis, en famille)? Est-ce un manque de confiance en nous— mêmes? Est-ce notre «égo» bien nourrit par la peur, qui, en retour, nous fait basculer dans la connerie d’oublier l’amour pour soi-même et des autres? À un moment ou à un autre, il faut bien se rendre à l’évidence que ce concept «du manque de temps» est une imposture et tromperie qu’a inventée le MENTAL. Un bel emballage pour justifier notre peur de ne pas être parfait puisque nous n’arrivons pas à tout faire… Le perfectionnisme c’est le piège ultime à l’échec… Le courage est de «faire de votre mieux». Faire, en fonction de ce que vous pouvez faire dans une infinité de petites choses dans votre vie. Prenez le temps du coudre le bout du pied du collant de votre fille, de coller l’aile du modèle de l’avion de votre garçon, aller prendre une marche de 15 min en famille (ou seule), planifier des vacances, laver le miroir immense de la salle de bain… et les mille et une petits bidules de la vie courante. Opter pour une attitude de combativité et respirer bien. Car le jour où vous vous demanderez où est allé TOUT CE TEMPS… La réponse est… partout, partout là où vous n’avez pas fait le choix de dépasser votre peur et de réussir à vous libérer de vos attaches qui vous mènent dans le marasme du temps perdu. Pensez aux SOLUTIONS, pas aux PROBLÈMES. Si vous en avez trop sur les épaules, il vous fait penser à restructurer le temps. N’attendez pas que catastrophe se produise et que le temps se passe à guérir. Prévenez en douceur! Soyez fière de vos accomplissements et retrouvez ce sentiment de fierté. Gi Larose Master Coach certifiée 514-781-2822 https://www.facebook.com/ginette.larose.37 https://www.facebook.com/ImagineLInspiration/ Il n'y a rien de gratuit dans la vie... OMG que cette phrase me pue au nez... Elle est répandue et souvent utilisée à tort. Parce que je crois qu’il y a beaucoup de choses gratuites dans la vie, je vous en partage 35… Aidez-moi à allonger la liste !
Aidez moi à rendre cette liste à 100 choses gratuites Hélène Boissonneault |