Mélissa Couture

Mon histoire de course commence il y a 3 ans. En plein hiver, 2 mois après avoir eu mon 3e enfant. Moi qui n'est pas une fille d'hiver et qui a passé beaucoup de cours d'éducation physique à la bibliothèque à l'adolescence, dû à de l'asthme.
Bref, j'ai commencé, graduellement. Le plan était de commencer au printemps. Puis, je n'ai pas pu attendre. Je me suis toujours dit qu'on était fait pour courir, bien que j'en étais incapable sur plus de quelques centaines de mètres (à peine!) Je ne trouvais pas ça normal, il me semblait que l'être humain, que notre corps était conçu pour se mouvoir, bouger, se déplacer. J'ai débuté graduellement, puis 10 mois plus tard, 9 jours avant le 1er anniversaire de mon fils, je participais à mon premier demi marathon (21,1km.) C'était en novembre 2013.
Depuis mes débuts, j'ai pris part à presque 30 courses officielles, du 5km au 21.1km. La course est devenue une passion, un besoin primaire. La course est devenue un besoin dans ma vie, tout comme manger et dormir. Rien de tout blanc ou noir par contre, une relation amour-haine. Certains jours, je n'ai aucune envie d'y aller et encore moins d'aisance à le faire. Je regrette seulement les sorties que je n'ai pas faites, jamais celles que je suis allé courir, même les plus pénibles! Le sentiment de fierté du devoir accompli n'est que plus grand ensuite!
Comme tout ce qui m'intéresse, j'ai plongé dans la course à pieds joints. Dans les 3 derniers mois, j'ai dévoré plusieurs livres inspirants sur le sujet, 6, 7 ou plus, je ne sais trop. Lire sur la course, si difficile soit-elle par moment, m'aide énormément à garder l'intérêt et la motivation. Je crois que plus je lis, plus j'ai le goût de courir, plus je cours et plus je veux lire et apprendre sur le sujet, m'inspirer et plus je cours. Belle boucle sans fin! Par contre, je sais cet équilibre ou cette boucle fragile. Je dois la cultiver, l'entretenir.
Chemin faisant, au fil des kilomètres, je montre l'exemple à ma marmaille. Ils voient de leurs yeux l'impact positif que la course et l'acitivé physique apportent. Je ne cherche pas à en faire des athlètes, je souhaite seulement qu'ils soient conscients que bouger, c'est la vie, c'est la santé, mental et physique! C'est plus que ça, c'est aussi développer la confiance, en soi, en ses capacités, c'est la fierté de dépasser ses limites, d'atteindre ses buts et d'oser se fixer des objectifs plus ambitieux encore. En courant, on apprend aussi à vivre. Parfois, on pense mourir, c'est trop difficile, ça fait mal. Mais on s'en sort toujours. Des fois, il suffit de ralentir, de reprendre son souffle, de reculer pour mieux avancer. Courir, c'est devenir résilient.
Bref, j'ai commencé, graduellement. Le plan était de commencer au printemps. Puis, je n'ai pas pu attendre. Je me suis toujours dit qu'on était fait pour courir, bien que j'en étais incapable sur plus de quelques centaines de mètres (à peine!) Je ne trouvais pas ça normal, il me semblait que l'être humain, que notre corps était conçu pour se mouvoir, bouger, se déplacer. J'ai débuté graduellement, puis 10 mois plus tard, 9 jours avant le 1er anniversaire de mon fils, je participais à mon premier demi marathon (21,1km.) C'était en novembre 2013.
Depuis mes débuts, j'ai pris part à presque 30 courses officielles, du 5km au 21.1km. La course est devenue une passion, un besoin primaire. La course est devenue un besoin dans ma vie, tout comme manger et dormir. Rien de tout blanc ou noir par contre, une relation amour-haine. Certains jours, je n'ai aucune envie d'y aller et encore moins d'aisance à le faire. Je regrette seulement les sorties que je n'ai pas faites, jamais celles que je suis allé courir, même les plus pénibles! Le sentiment de fierté du devoir accompli n'est que plus grand ensuite!
Comme tout ce qui m'intéresse, j'ai plongé dans la course à pieds joints. Dans les 3 derniers mois, j'ai dévoré plusieurs livres inspirants sur le sujet, 6, 7 ou plus, je ne sais trop. Lire sur la course, si difficile soit-elle par moment, m'aide énormément à garder l'intérêt et la motivation. Je crois que plus je lis, plus j'ai le goût de courir, plus je cours et plus je veux lire et apprendre sur le sujet, m'inspirer et plus je cours. Belle boucle sans fin! Par contre, je sais cet équilibre ou cette boucle fragile. Je dois la cultiver, l'entretenir.
Chemin faisant, au fil des kilomètres, je montre l'exemple à ma marmaille. Ils voient de leurs yeux l'impact positif que la course et l'acitivé physique apportent. Je ne cherche pas à en faire des athlètes, je souhaite seulement qu'ils soient conscients que bouger, c'est la vie, c'est la santé, mental et physique! C'est plus que ça, c'est aussi développer la confiance, en soi, en ses capacités, c'est la fierté de dépasser ses limites, d'atteindre ses buts et d'oser se fixer des objectifs plus ambitieux encore. En courant, on apprend aussi à vivre. Parfois, on pense mourir, c'est trop difficile, ça fait mal. Mais on s'en sort toujours. Des fois, il suffit de ralentir, de reprendre son souffle, de reculer pour mieux avancer. Courir, c'est devenir résilient.