Ce mois-ci, nous vous proposons une méthode innovatrice pour vos résolutions 2016. La technique de créativité « Les images inductrices » vous permettront de regarder votre monde sous un angle différent en seulement six étapes. 1) Installez-vous confortablement, fermer les yeux et respirez profondément. Observer ce qui monte pour l’année 2016 (émotions, images, désirs, rêves, etc.). Observer et accueillez sans juger. Laissez-vous bercer par votre respiration. 2) Pour certain, vous aurez besoin de noter au fur et à mesure que les idées apparaissent. Pour d’autres, vous noterez lorsque que le silence se fera présent dans votre tête. 3) Relisez les mots que vous avez écrits (ex. me choisir, sentiment de liberté, plaisir, me retrouver, désir d’abondance, etc.) et faites ressortir l’essence de votre année 2016. Ceux-ci seront vos mots-totems qui vous guideront toute l’année. (ex. me retrouver et me choisir). 4) Utilisez les mots-totems et rédigez votre question : quelles actions vais-je poser afin de… (ex. Quelles actions vais-je poser afin de… me retrouver et me choisir en 2016?) 5) Vous allez maintenant utiliser la forme du conte pour répondre à votre question. Tout en écrivant, vous allez introduire les trois images ci-dessous (ou si vous désirez d’autres images). Ce qui permettra de visualiser une année féerique concrète, sans les barrières du mental. Exemple
Il était une fois une femme, qui par le passé, s’était beaucoup oublée pour les autres. Elle souhaitait changer sa vie. Dans la nuit, ses rêves venaient la bercer et lui souffler à l’oreille « Créer toi une vie légère » Au petit matin, elle prit des décisions importantes pour donner un sens à sa vie : retourner aux études, se choisir par des petits plaisirs au quotidien, se ressourcer dans la nature. Être à l’écoute de son bonheur pour pouvoir le partager ensuite avec les autres. 6) Pour matérialiser ce conte, vous devez le mettre en action ou en créant un plan dans lequel vous posez des gestes toujours en lien avec vos mots-totems. Vous lâchez-prise et restez à l’affût des signes. Meilleurs vœux pour cette année féérique! Que votre conte devienne réalité! Ginette Gauthier www,ginettegauthier.com Vivre avec un enfant anxieux c'est vivre avec une bombe a retardement 24 heures sur 24. Elle sort de la salle de bain et hop les larmes : Maman je ne veux pas mourir. Elle passe l'aspirateur et hop les larmes : Maman, j'ai peur que tu aies un accident et que cette fois tu sois handicapée. Elle déjeune et hop la crise : Maman, aujourd'hui on a un examen et je vais le rater... Vivre avec un enfant anxieux c'est exigeant mais c'est aussi rempli de beaux défis quand on est anxieux nous même. Les enfants apprennent par l'exemple alors si je veux l'aider, je dois m'aider... Ma fille vit avec l'anxiété généralisée... Nous le savons depuis qu'elle est toute jeune mais c'est surtout vers l'âge de 5 ans, lorsqu'elle a commencé à fréquenter l'école, que cela est devenu problématique. Quelques rencontres avec un psychologue, fortement suggéré par l'école, nous a aidé a aider notre fille mais il nous restait beaucoup de chemin à faire. Et c'est là que la méditation, que je pratique depuis plusieurs années, est venue aider ma fille. Grâce à la méditation, quelle pratique maintenant 10 minutes 3-4 fois par semaine, elle dort beaucoup mieux. Elle se couche et s'endort en moins de 10 minutes versus 1-2 heures avant qu'elle pratique la méditation. Elle est plus reposée. Ses notes ont augmentées. elle est moins stressée et plus reposée donc plus concentrée et assimile beaucoup mieux la matière. Les crises d'anxiétés sont moins fréquentes et moins intenses (ouf). Elle vit beaucoup plus dans le moment présent et gère mieux quand son cerveau s'emballe. Les techniques de respiration qu'elle a apprise lui permettent de revenir rapidement dans le moment présent quand son cerveau est rendu bien loin dans le futur. Elle est plus souriante et plus joyeuse. Un des effets du meilleur sommeil mais aussi de la fierté qu'elle a d'être mieux avec elle même. Finalement, depuis que ma fille pratique la méditation elle a moins de douleurs à son dos et à ses jambes. Elle est plus active et aime de plus en plus prendre des marches et bouger avec moi. Nous avons mis d'autres moyens en places pour aider ma fille a gérer son anxiété, nous continuons à les intégrer dans nos vies et la méditation est un très beau complément qui nous fait du bien à toute la famille. Et vous, comment la méditation vous a aidé ? Hélène Boissonneault Elles sont là même si on ne veut pas les voir. Il m'arrive d'en croiser des plus que bêtes c'est vrai mais la plupart sont tellement gentilles et agréables et peu importe, à tous je fais un sourire, ça ne coûte rien et ça peut faire une différence pour une personne itinérante, qui sait ? Chaque fois que j'en croise une, je me demande qu'elle est son histoire, qu'est-ce qui l'a amener là... Chaque fois aussi, je pense que j'aurais pu être parmi elles... et je me demande la différence entre elles et moi... A Montréal, il y aurait près de 30 000 personnes ayant fréquenté, à un moment ou à un autre, un centre d’hébergement, une soupe populaire ou un centre de jour et de ce nombre, 45% avaient été sans domicile fixe. Ce qui me touche particulièrement c'est que l'on estime qu’entre 30 % et 50 % des personnes itinérantes aurait des problèmes de santé mentale, dont 10 % des troubles mentaux graves comme la schizophrénie, les troubles bipolaires et la dépression majeure. Avant de découvrir le bonheur, LE vrai BONHEUR avec un GROS B, j'ai vécu la dépression très majeure, le fond du baril. Dans près de 15 jours, cela fera 4 ans, je me souviens de la date, je me souviens du moment, je me souviens de l’effondrement. J'ai fait ce que je pouvais pour garder le moral, le sourire et ne pas sombrer mais ce ne fut pas facile... J'avais pris une année sabbatique pour me soigner, pour prendre soin de moi, pour retrouver le goût de sourire à temps plein, soigner ma dépression, mon trouble anxieux... Mais cette année ''de congé'' n'a pas été suffisante... et les sous ont commencé à manquer... et comble de malheur, je me suis blessée, fracture double de la cheville droite, ce qui m'a cloué au lit plusieurs semaines... même quelques mois. Rien pour aider au moral. J'aurais voulu continuer mon train train quotidien mais j'ai empirée mon état en le faisant... J'ai alors compris que je n'avais pas vraiment le choix de me reposer et me soigner VRAIMENT. Les sous ont manqué et mon stress a augmenté...rien pour aider. Ce qui m'a permis de ne pas me retrouver à la rue, c'est mes amis et ma famille. C'est grâce à mon entourage que j'ai pu m'en sortir pas trop amochée et en continuant de bien nourrir mes enfants et leur offrir tout ce qu'ils avaient besoin. Peu de gens savaient que je n'allais pas bien et encore moins de gens savaient que je n'allais pas bien du tout monétairement. Demander de l'aide ce n'est pas facile pour moi (comme pour plusieurs d'ailleurs), demander de l'aide parce que tu es malade dans ta tête, parce que tu as fait des erreurs et que tu as mal investi ton argent c'est encore moins facile. Durant plusieurs mois, j'ai carrément survécu et non vécu. Pendant plusieurs mois, j'ai réussi à cacher à mes enfants que nous étions pauvres, vraiment pauvres. Je ne voulais pas qu'ils vivent avec cette honte, parce que oui c'est honteux être pauvre. Je ne voulais pas qu'ils vivent avec cette pression. Je leur ai dit que nous devions faire attention car nous n'avions pas beaucoup d'argent mais sans jamais leur dire à quel point... Ils savaient ce qu'ils avaient à savoir pas plus. 15 mois après avoir réussi à m'en sortir, mon fils m'a dit lors d'une discussion sur l'argent: maman, je n'ai jamais cru que nous étions pauvre... J'avais réussi mon pari, ils n'avaient manqué de rien ! MAIS... Mais je sais que ce n'est pas tout le monde qui a cette opportunité de réussir ce pari. Ce n'est pas tout le monde qui ont un entourage positif, un entourage présent, un réseau aidant et supportant. Je sais que je suis privilégiée d'avoir cette grande famille et ces amis qui sont là toujours pour moi. Chaque fois que je croise une personne itinérante, je pense à mon histoire, je pense que j'aurais pu être une de ces personnes. Chaque fois, je suis remplie de gratitude et cette gratitude, j'essaie de l'exprimer en donnant au suivant, si ce n'est pas de l'argent, de la nourriture ou un objet, c'est un sourire car parfois c'est tout ce que j'ai à offrir. La dépression, les troubles anxieux, la bipolarité et bien d'autres troubles, personne n'est à l'abri de ça. La vie peut basculer du jour au lendemain... Il suffit parfois d'un coup un peu trop dur à encaisser ou d'une addiction que nous n'arrivons pas à soigner, du corps qui lâche ou du cerveau qui ne veut plus continuer...Parfois, c'est tout ça en même temps. Chaque fois que vous verrez une personne itinérante, chaque fois que vous saurez qu'une personne est en besoin, SVP ne fermez pas les yeux et surtout ne les ignorez pas... Vous pouvez être cette différence dans leur vie... Si vous saviez comment un bonjour ou un 1$ peut faire une différence dans la vie de bien des gens... Ne sous estimez pas le pouvoir d'un sourire, encore moins celui d'un café ou d'un petit geste simple... Parlant d'un petit geste simple... Vendredi dernier mon amoureux et moi sommes allés souper au Bâton Rouge. Après avoir bien mangé, il me restait une portion de mon repas. J'aurais pu tout manger par gourmandise ou bien rapporter le reste à la maison mais mon amoureux à eu une bien meilleure idée : Et si nous donnions ce reste à une personne itinérante ? J'ai bien entendu acquiescé et j'ai ajouté une portion de frites à ce reste... Non mais des frites du McDo* ça fait toujours plaisir (bien à moi oui en tout cas)... Nous avons croisé une personne itinérante et nous lui avons offert notre petit repas... ses yeux et son sourire valaient milles mercis... Un petit geste, une petite différence dans la vie d'une personne et pour moi, une petite douceur dans mon cœur... Une façon de plus de donner au suivant... une façon de plus d'être une semeuse de bonheur... Hélène Boissonneault Je ne suis pas la mode, je ne connais pas vraiment la mode. Je suis plutôt du genre à faire les choses parce que ça me dit, parce que j'en ai envie et de porter ce qui me plait... Depuis plusieurs années, je pratique le minimaliste. Je ne savais même pas qu'il y avait un nom à ça... Perso, je ne faisais que vivre en harmonie avec mes valeurs et mon bien-être intérieur. Il faut dire que depuis que je suis toute petite, j'ai une attirance pour les pièces épurées, douces et pratiquement sans meuble. Je me souviens avant même d'avoir 12 ans, j'avais rangé mon bureau de vêtements dans mon garde-robe afin de n'avoir dans ma chambre que mon lit comme meuble. Tout le reste était rangé dans mon garde-robe... J'adorais ma chambre ainsi !!!! J'aime que les choses soient bien rangées et que tout soit visible d'un simple coup d'oeil, c'est en moi depuis toujours... Ma mère était une gardeuse compulsive, je crois que cela a servi à augmenter mon TOC de tout ranger (ma fille a hérité du gêne de ma maman-ouf-). J'ai lu et je lis et je vais lire plusieurs livres sur le sujet. J'aime avoir de nouveaux trucs, de nouvelles astuces et surtout comprendre ce que cela a comme bienfaits sur moi. Une certaine croyance dit que pour avoir du nouveau dans notre vie nous devons laisser aller le vieux...je crois en cette façon de penser... Depuis quelques temps, je remarque que épurer, désencombrer, vivre plus simplement devient ''à la mode''. de plus en plus de gens sont adeptes de cette façon de vivre, de consommer. C'est selon moi une très bonne chose et je souhaite que ce ne soit pas simplement une mode mais réellement une réelle prise de conscience. En ce début d'année, j'ai eu le bonheur d'écrire un billet sur le sujet pour Jesuisunemaman.com et cela m'a donné le goût de vous en parler ici aussi. Dans les prochaines semaines, je vous ferai connaitre mes trucs, mes réflexions, mes lectures à ce sujet. Désencombrer ma demeure, je le fais régulièrement mais j'ai le désir sincère de désencombrer mon esprit, mon corps, mon porte-feuille de dettes et 2016 semble une excellente année pour cela ! Désencombrer, simplifier. épurer, ranger... ces mots seront fort présents en 2016 dans mon vocabulaire. Seront-ils juste une mode ou un mode de vie ? Nous en connaissons tous au moins une, une fille qui a mille et un projets en tête. Une fille qui, on dirait, navigue de projet en projet et d'idée en idée... Celle là même qui adore s'impliquer partout et qui semble toujours avoir du temps pour tout...
Je suis une de ces femmes, parfois je décourage même mon amoureux... Certains de mes projets sont déjà démarrés, d'autres sont sur une liste d'attente mais sur le point de voir le jour et certains projets sont simplement sur la liste à attendre qu'un jour je leur accorde du temps... J'adore les projets, les démarrer, les voir grandir, les voir devenir indépendant même avec le temps. Avec les années, certains projets ont disparu pour diverses raisons : envie de mettre mon temps et mon énergie ailleurs, n'allaient plus avec mes valeurs, manque d'intérêt pour le domaine en question, etc. Avant, j'aimais vivre mes projets seule, être autonome et indépendante mais avec le temps, j'ai découvert le bonheur de faire des projets en gang (pas une trop grosse gang par contre). Maintenant, j'ai envie de bien m"entourer, de vivre ces moments avec des gens de cœur et de passions comme moi. Des gens qui vibrent au mot projet et qui aime s'impliquer. En 2016, je me donne comme objectifs de mettre au monde au moins 3 de mes projets et de les regarder grandir doucement. Certains de ces projets seront en lien avec UneVieZen.com, j'espère que vous serez avec moi pour les aider à bien grandir. Et vous, vous en connaissez des filles (ou gars) à projets ? P.S. J'en connais quelques-unes et je vais vous les faire découvrir en 2016 Hélène Boissonneault |