Un de mes amis m’est arrivé avec une idée folle! Il voulait donner des biscuits aux itinérants. Mais pas seulement quelques biscuits, non, pas moins de 1000 biscuits! Ma première réaction a été de partir à rire et de lui répondre quelque chose du genre « Mais tu ne te rends pas compte, 1000 c’est vraiment beaucoup !! ». Il était tellement convaincu par son idée qu’on s’est mis à réfléchir sur comment on pourrait bien donner 1000 biscuits à des itinérants.
La discussion a tourné autour de plein d’informations stratégiques d’envergures comme : combien de biscuits peut-on mettre à la fois dans le four? Est-ce que l’on est capable de mettre trois plaques en même temps ?? Et comment fait-on pour les entreposer après? Des plats de plastique? Des gros bacs de plastique? Et est-ce que l’on peut les empiler dans les briser pour en transporter plus! Et surtout comment fait-on pour les distribuer? Est-ce que de simplement marcher dans les rues c’est suffisant? J’ai même contacté une de mes amies qui travaille dans un organisme qui vient en aide aux personnes itinérantes pour savoir combien de personnes passaient par jour et s’ils voudraient des biscuits! En fait l’idée de base était d’y arriver en un weekend! Et sans vous raconter comment cette histoire folle s’est terminée, elle m’a appris une belle leçon. On enseigne à nos enfants que tout est possible, qu’ils peuvent être qui ils veulent, accomplir ce qu’ils veulent, devenir qui ils veulent. Mais lorsqu’on grandit, on devient beaucoup plus critique. On analyse les probabilités, la faisabilité, nos capacités, l’investissement, les risques et on se demande si ça en vaut vraiment la peine. Rapidement on répond comme je l’ai fait, on croit que l’idée est irréaliste, impossible, trop compliquée, trop risquée ou même stupide! En fait on « piétine » ou critique les idées des autres à grands coups de « réalité » et de « faisabilité »! Et on oublie quelque chose de fondamental : Le but d’un rêve n’est pas d’être réaliste !! C’est de te porter VERS quelque chose, de te driver! De te rendre heureux, de t’aider à savoir ce que tu veux et ce que tu es prêts à investir ou faire pour l’avoir. C’est une direction, et sans même l’agir, un rêve nous remplis. Pendant un instant un quitte la réalité, on se permet de penser en dehors du cadre, en dehors des conventions, des normes et de ce qui est faisable ou non, comme si pour un instant tout était possible à nouveau, comme lorsque l’on était enfant. Marie-Andrée Tennina-Dion La liberté de choisir, c’est ce qui m’a permis de prendre une décision importante en ce début d’année : prendre une pause! Ça peut paraître facile, mais moi, dans la vie je tiens toujours mes engagements. L’an dernier, comme je vous en ai déjà parlé dans mon dernier post , j’ai pris beaucoup d’engagements et je les ai tous respectés. La fatigue a pris de l’ampleur, mais jamais suffisamment pour me faire déroger de mes objectifs que je suis très fière d’avoir atteints. Cette année, puisque c’est le temps de prendre des résolutions, j’ai décidé de prendre soin de moi, de m’accorder plus de temps et de mieux respecter mes limites. Il y a quelque jour j’ai donc refusé de prendre un engagement stimulant qui m’aurait probablement beaucoup apporté, parce que je ne souhaite pas surcharger mon année, encore une fois… En fait le défi semblait intéressant au départ, donc je l’ai tout de suite accepté! Pour me rendre compte après coup que c’était beaucoup me demander! Ou en fait, que ce n’était tout simplement pas ce à quoi j’avais envie que ressemble mon début d’année. J’aime les défis, mais cette année ce n’est pas ma priorité. Peut-être que j’ai simplement besoin de reprendre un peu de forces et de recharger un peu les batteries avant de repartir de plus belle? Quoi qu’il en soit, j’vous invite à bien penser en ce début d’année à comment vous souhaitez que le reste de votre année se déroule. Qu’est-ce qui vous tient le plus à cœur? De quoi avez-vous besoin? Qu’est-ce qui vous manque? Qu’est-ce que vous remettez toujours à plus tard et qui vous ferait le plus grand bien? À quoi ressemblera votre année 2017? De quoi souhaitez-vous la remplir? Et aurez-vous le COURAGE de passer à l’ACTION et de faire en sorte que cette année VOUS appartienne. Marie-Andrée Tennina-Dion
Du plus loin que je me souvienne, je vis avec une maladie mentale. Toute petite, j’avais un trouble anxieux sévère. Je faisais souvent des séjours à l’hôpital… et j’en ressortais avec aucun diagnostic ! Je rentrais malade à vomir mes tripes et quelque temps après, j’allais très bien et aucun examen ne démontrait quoi que ce soit… Un jour, le verdict est tombé : Madame, votre enfant fait des caprices. Voilà comment on voyait ce que j’avais il y a 35 ans. J’ai cessé de me vomir les tripes et j’ai développé d’autres symptômes : ronger les ongles au sang, mordre mes lèvres à en perdre la peau, faire des cauchemars régulièrement et avoir peur de tout, tout le temps… Et je ne parle pas des crises que je faisais parce qu’en dedans de moi ça bouillait et je ne comprenais pas ce qui se passait ni de l’envie de mourir qui me tiraillait l’intérieur trop souvent ! Est arrivé le secondaire et ça n’allait pas mieux… je pleurais souvent le soir et je me formais de plus en plus une grosse carapace. Je souhaitais tellement qu’un jour je puisse être normale… juste être normale afin de cessé d’avoir mal ! Je fuyais le plus possible les regroupements, j’aimais nettement mieux le midi me sauver dans les corridors de l’école que de devoir être dans la salle des repas bruyante, remplie de trop de toutes qui me grugeaient les nerfs et des gens qui ne me faisaient pas sentir normale. Ma carapace prenait de plus en plus d’espace… Je le savais que je n’étais pas « comme les autres » et beaucoup me le faisaient remarquer, mais cela m’affectait de moins en moins. De la fin de mon secondaire jusqu’à la fin de mon CÉGEP j’en ai entendu des : t’es folle, elle est conne, je te présente mon amie Hélène, c’est clairement la fille la plus niaiseuse que je connais… et tellement plus ! Et ça, ça venait d’amies… celles en qui j’avais confiance… Moi ben je riais devant elle... et chez moi je pleurais me disant qu’elles avaient raison ! J’ai développé un trouble alimentaire vers le milieu du secondaire, je me disais que si j’étais toute petite, que je l’on ne me verrait pas et que l’on m’oublierait. Je pesais à peine 90 livres et je me trouvais tellement grosse que je me faisais vomir et je faisais du sport de façon obsessive ! Mes gros mollets, je ne les ai pas développés en restant assise, mettons ! J’ai consulté, n’ayant pas les moyens d’aller au privé je suis allée au public, mais ce fut une mauvaise expérience. J’ai vieilli avec l’envie toujours plus forte « d’être normale », enfin normale… À 23 ans, j’étais en couple avec un homme doux et gentil, j’apprenais que j’étais enceinte, je m’achetais une maison et nous avions 2 voitures. J’avais tout pour être normale ENFIN… … Mais je n’étais pas heureuse… Et se jouait en boucle dans ma tête que j’étais folle, niaiseuse, conne, stupide… Un jour, mi 2012, après de multiples mauvais choix, des mariages et des divorces, des couples ratés, une dépression, des troubles anxieux dans le plafond et l’envie constante « d’être normale » un ami m’a dit : T’es folle, va te faire soigner ! Sur le coup, j’ai eu tellement mal… Tellement de peine ! J’en avais fait des thérapies, je prenais des « tites-pilules », voyons, je me soignais… Et puis soudain, j’ai compris… Je me suis fait soigner ! Ouf que ce ne fut pas facile, ça a pris beaucoup d’amour de moi, beaucoup de compassion pour moi et de pardon ! Un grand investissement en moi et surtout de cesser de croire ces petites voix ! (Il m’arrive encore de me dire que je suis folle mais cette folie est douce, motivante, je l’aime cette folie. Elle n’est pas destructrice, elle est au contraire créative !) Je me suis fait soigner mais pas parce que j’étais folle mais parce que je ne me respectais pas ! J’ai appris que la normalité n’est pas ce que je devais rechercher mais que je devais retrouver mon essence, ma nature et que je devais l’accepter et l’apprécier ! J’ai compris que j’avais cessé d’écouter ma petite voix et que j’avais plutôt écouté les autres autour, ceux qui disaient que je faisais des caprices et que j’étais niaiseuse ! J’ai appris et compris que la normalité n’était pas un but à atteindre si on désire le bonheur et la sérénité ! La normalité c’est une norme établie, un ensemble des règles de conduite qui s’imposent à un groupe social.* je ne suis pas un groupe social mais une personne à part entière ! J’ai appris que je ne laisserais personne s’insulter ou insulter les autres. J’ai compris que je voulais m’entourer de gens qui voient le beau en moi et qui m’aident à faire ressortir ce beau et faire disparaitre le moins beau ! J’ai surtout cessé de vouloir ÉTRE NORMALE et j’ai désiré jour après jour être moi tout simplement ! MAJ : J'ai reçu cette phrase en cadeau suite d'une amie suite à la lecture de mon texte je voulais vous la partager tellement je la trouve belle : Se limiter à la normalité dans la vie c'est de se priver de bien des choses ! Hélène Boissonneault *Larousse
C’était après avoir déposé les enfants à l’école que je me suis effondrée sur le volant, mon corps tremblait, j’étais en pleur, je n’arrêtais pas de me répéter dans ma tête : « Je suis tannée de toujours courrir, d’être essoufflée, je suis fatiguée de toutes les demandes des autres, je me sens épuisée, je n’ai plus de moments à moi » Je rêvais du jour où je pourrais avoir du temps pour siroter mon café et n’avoir rien à l’horaire. Ma vie était une course folle ! C’est dans ce tourbillon d’émotions qu’un viel homme se présenta à ma fenêtre. Son sourire angélique est venu déposer un baume sur mon cœur en peine. Je me suis alors permise de lui raconter ce qui n’allait pas. En soutenant mon regard, il me dit « Pourquoi ne pas tout simplement vous libérer de l’espace pour mieux vous accueillir et retrouver votre équilibre ? » et il parti. Découragée et frustrée de cette réponse qui me semblait banale, j’ai repris la route en me disant qu’il ne comprenait rien de ma vie. Intuitivement, j’ai troqué l’itinéraire vers le travail pour une course qui me permettrait de me défouler. J’ai enfilé mes chaussures et je me suis mise à courrir dans un sentier boisé. Des questions surgissaient dans ma tête comme un méli mélo de puzzle : « Pourquoi dois-je toujours avoir un agenda surchargé ? D’où vient ce sentiment d’urgence d’accomplir les tâches, de vouloir finir à tout prix avant de m’arrêter ? De quoi ai-je peur ? Est-ce la crainte du vide, de la transition, de ne pas savoir la direction à prendre, du silence, de l’ennui ou d’être en contact avec moi-même. » À bout de souffle, je me suis arrêtée sur le bord d’un ruisseau qui coulait doucement. Comme une révélation, la phrase de l’inconnu me revint : « Pourquoi ne pas me libérer de l’espace pour mieux m’accueillir et trouver mon équilibre ? » C’est à ce moment que tout pris son sens. Je me devais de changer mon regard sur la vie, de m’aimer et de me choisir, de me libérer du temps, de me donner des moments de silence et d’introspection. Dès lors, je me suis engagée envers moi-même, j’ai décidé de suivre le courant et de danser avec la vie. Ginette Gauthier, M.Ed. Andragogue spécialisée en créativité et développement de carrière CreaViva 819-342-8535 Creaviva.ca En collaboration avec Sonia Dupont – novembre 2016 Mon mot de 2016 fut : Sérénité !
Mon mot de 2015 fut : Authenticité ! Mon mot de 2014 fut : Plaisir ! Mon mot de 2013 fut : Prospère ! En 2017 mon mot sera : Confiance (en anglais confidence, je trouve ça tellement beau, me faire une confidence) J'aime beaucoup me choisir un mot pour bien débuter mon année. Avec les années, j'ai fait le constat que ce mot me suit tout au long de l'année et prend vraiment son sens vers la fin de l'année. Le mot sérénité m'a suivi en 2016, il est même dans le titre de mon livre mais je constate qu'en cette fin 2016, il est présent plus que jamais, il fait parti de moi. Pour 2017, je choisi le mot confiance ! Confiance en moi, confiance en la vie, confiance en l'avenir, confiance en tout. Faire confiance, me faire confiance... Selon l'internaute la confiance c'est : Espérance ferme, assurance envers une personne ou une chose. Selon le Larousse la confiance c'est : Assurance, hardiesse, courage qui vient de la conscience qu'on a de sa valeur, de sa chance : Faire face aux difficultés avec confiance. Sentiment de quelqu'un qui se fie entièrement à quelqu'un d'autre, à quelque chose : Notre amitié est fondée sur une confiance réciproque. Ce sont 2 excellentes définitions qui ressemblent à ce que je veux pour 2017. Malgré les apparences, j'ai souvent manqué de confiance dans ma vie ! J'ai douté de moi, de mes capacités et de mon avenir. J'ai douté et j'ai manqué de confiance. En 2017, je vais en faire une réserve ! Et vous, quel est votre mot ? Hélène Boissonneault |