PARCE QUE VOUS ÊTES UNIQUEOui, c'est plus facile à dire qu'à faire direz-vous. Mais en partant, si vous ne croyez pas en vous-même qui le fera. Ok, ça se peut que tout le monde vous aime, vous admire et vous voit comme une personne solide et sans problème de confiance en soi. C'est super ! Mais tout de même dans le fond ça gratte peut-être un peu. Parce que malgré tout comme chacun vous vous comparez aux autres. Bien sûr il y en a toujours des meilleurs mais aussi des pires. Une de mes amie dit : «Quand j'en vois des meilleurs je me désole mais quand j'en trouve des pires je me console». L'orgueilEn fait le besoin de se mesurer à autrui vient de l'orgueil, de l'égo qui tient à garder une haute opinion de lui-même. Il est l'origine de tout le problème. Pourtant nous sommes tous différents et c'est tant mieux. Donc si nous arrêtons les évaluations il n'y a pas de meilleurs ou de pires. Heureusement la confiance en soi est une attitude qui s'affine et se renforce avec le temps. Et comme elle existait déjà à la naissance, il ne reste donc qu'à la retrouver. Vous êtes unique c'est pourquoi vous devez vous faire confiance. SUR UN PIEDPar contre quand la confiance en soi est déjà mal assurée il est normal d'être facilement déstabilisé . Ça se compare à quelqu'un qui se tient sur un pied et peine à garder l'équilibre. Une personne le pousse et il tombe, c'est ce qui se passe dans certaines situations. Cela serait facile de croire qu'il n'y qu'à se tenir solidement debout au lieu d'être branlant sur un pied. Mais ce n'est pas faisable quand tout le corps se contracte de peur et que le mental prend le dessus. Dans une situation sans danger mais qui nous cause un stress intense à cause d'un manque de confiance en soi, l'imagination va jusqu'à nous faire croire que notre vie est en péril. Par exemple saviez-vous qu'il semblerait qu'un fort pourcentage de personnes préférerait mourir dans un tremblement de terre plutôt que de parler en public ? Pourtant c'est une peur montée de toute pièce, il n'y a que notre égo qui va en prendre un coup. ****************AFFRONTER AVEC CONFIANCEHistoire vraieDepuis l'arrière-scène j'entend les murmures qui proviennent de la salle. Cela me semble plutôt fort pour des chuchotements. Ça doit être parce qu'il y a beaucoup plus de spectateurs que ce à quoi je m'attendais. Non je ne serai pas capable. Tout me semble irréel. Ma blouse est mouillée dessous les aisselles. Il y a même des gouttes froides qui coulent le long de mon dos. J'ai mal au ventre et j'ai la bouche sèche. Respirer en profondeurJe me tortille sur un pied et sur l'autre. Mon visage se contracte car mes jambes raides et mes orteils engourdis me font souffrir. Les battements de mon coeur résonnent dans mes oreilles comme un tambour énervant. Mes mains sont froides, j'essaie de les réchauffer mais sans succès. Je revois en pensée la dernière fois où j'ai tout fait foirer. J'étais tellement crispée que je n'arrivais pas à parler. J'avais honte de moi, quelle misère, j'étais pathétique. Aussitôt je repousse ce douloureux souvenir bien loin. Pour m'aider, je vais faire comme appris dans la formation sur les relations humaines et respirer en profondeur. PourquoiJe ferme mes yeux mais c'est pas facile car je tremble de partout. Une foule d'image me viennent à l'esprit. Malgré les bruits ambiants et les autres participants je réussis à me détendre un tout petit peu. Finalement j'aimerais mieux être ailleurs. Tranquille à la maison sans cette situation qui me tue. Pourquoi est-ce que je me suis embarquée dans une aventure comme celle-là. Je veux retourner à la toilette mais il est trop tard. Le stress pèse sans gêne sur ma vessie tourmentée. J'imagine la scène si je dégoutte pendant ma présentation. Mon mental me guide dans tous les affreux dédales de situations désastreuses, hypothétiques. Je bouge mes mains pour les réchauffer car il n'y a plus de sang dedans. Mon dieu je vais mourir ! Face à la peurPourquoi suis-je tant angoissée ? Plus le temps d'y penser, l'animateur m'annonce. Il appelle mon nom. Je n'ai plus de nom, non je ne veux pas y aller. Mon cerveau me dit de perdre connaissance. D'un autre côté, personne ne m'a forcée. C'est ici que je vais affronter ma peur de parler en public. Je me retrouve devant trois cents personnes après avoir réussi sans m'évanouir à avancer jusque devant le micro. Gravement seule dans cet espace surélevé et réservé au spectacle. Et encore bien plus seule quand la foule se tait et me regarde, attentive. Ce lourd et long silence m'assourdit. La raisonLà, à ce moment précis je me souviens de la raison de ma présence ici. Mon corps se redresse, mes pieds prennent solidement racine au plancher. Je respire et parviens même à sourire. Je réalise que je me sens tellement différente d'il y a une minute avant mon entrée. Un message à livrerTout en balayant des yeux l'assistance, je constate que je ressens aussi du plaisir. Parce que je vais parler d'un sujet qui me tient à coeur. J'ai un message à livrer, à partager. Des forces et un pouvoir venus de je ne sais où me donnent confiance en moi comme jamais auparavant. Pleine d'assurance je parle avec aisance et naturel. Surprise car c'est sûrement quelqu'un d'autre qui parle pour moi ! VictoireÀ la fin de mon allocution sur la gratitude les gens dans la salle applaudissent et tous mes signes de nervosité sont disparus comme par magie. Je les ai même oubliés. Cependant je n'oublierai jamais la satisfaction et la fierté qui ont accompagnées ma victoire sur mon manque de confiance en moi. ****************Tâche à accomplirDans cette histoire il y a un point qui ressort. J'ai dû arrêté de penser à mon malaise en déplaçant mon attention sur mon sujet. Je me suis concentrée sur la tâche à accomplir. De cette façon mon focus m'a permis de m'oublier moi-même et de ne penser qu'à ce que je voulais dire. Mon égo a perdu la partie :-) En terminant, je pourrais vous suggérer plein de bons livres sur le sujet de la confiance en soi. Non, je ne le ferai pas car je sais que vous pouvez en trouver par vous-même. Mais sachez ce qui est important même primordiale : «Agissez». Ne faites pas que lire les livres. Faites ce qu'ils conseillent car c'est dans l'action que tout prend vie. Avez-vous une histoire de confiance à raconter ? Écrivainement vôtre Diane Gingras Copyright© Jeter l’encre 2019 | all rights reserved 2019
1 Commentaire
Mon mot de 2018 fut : Flexibilité ! Mon mot de 2017 fut : Confiance ! Mon mot de 2016 fut : Sérénité ! Mon mot de 2015 fut : Authenticité ! Mon mot de 2014 fut : Plaisir ! Mon mot de 2013 fut : Prospère ! Après avoir été plus flexible, il est temps de danser, de bouger. En 2019, je me promets du mouvement. Je me promets de danser avec la vie, de bouger avec les jours, de sauter à deux pieds joints dans la bouette et de sauter dans le vide plus souvent. En 2019, le mouvement sera présent et pas seulement au figuré. Je veux danser en tutu rose et en espadrilles confortables, libre et en folie. Avez-vous déjà lu des Haïkus ? Ces petits poèmes japonais sont fascinants. Le poète est limité dans son espace d’écriture : 3 lignes et 17 syllabes généralement. Un cadre strict, restreint. Le poète est donc contraint de choisir chaque mot, il doit les soupeser, simplifier, élaguer, et toujours revenir à l’essence de ce qu’il veut transmettre dans son poème.
Vous pourriez me dire que c’est un peu débile comme pratique. Et si cette contrainte était au contraire ultra puissante ? La cacophonie ambiante La semaine dernière, une conversation avec mon amoureux m’a mise sur la piste de l’écriture de cet article. Parfois (même souvent), je répète les mêmes informations à mon amoureux ; il ne s’en rappelle pas. Ne doutant aucunement de son implication dans notre relation, j’ai observé pour comprendre ce qui se passait : regarder ses habitudes de vie, ses routines, sa façon de démarrer ses journées, de les vivre et de les finir. J’en suis venue à constater que la tête de mon amoureux est tout simplement en surcharge d’informations. Il y a un trop-plein et son cerveau est en état de surchauffe ! Nous vivons tous dans des environnements où l’information circule à une rapidité incroyable et la multiplication des plates formes nous donne accès à des milliards de contenus dans l’instantanéité. C’est une chance formidable de pouvoir apprendre tant de choses avec comme un simple outil une connexion internet. Comme il y a toujours deux faces à une même médaille, la contrepartie de cette offrande d’informations est un surplus quasi impossible à gérer. Tout porte au verbiage incessant, noyant l’essentiel, la beauté et l’exceptionnel dans une mare d’insignifiants. La virevolte de la pensée De récentes études ont montré que notre capacité d’attention actuelle est réduite à celle d’un poisson rouge : environ 9 secondes. La pensée vadrouille, picore, butine çà et là. Rarement fait silence. Pour quoi faire au juste ? Se sentir vivant ? Mesurer notre importance à l’aune de nos connaissances pour les partager dans une soirée mondaine ? Sans ça je ne suis rien ? Pour ne pas entendre nos doutes et nos peurs ? Pour ne pas sentir le bouillonnement en soi qui jaillit et voudrait prendre de l’expansion ? Pour ne pas remettre en cause ce que l’on a bâti, mais qui ne nous correspond plus aujourd’hui ? Et si le rétrécissement élargissait ? Rétrécir le champ, c’est forcément renoncer à une multitude de choses. Un peu comme le poète et ses haïkus. Il doit renoncer à une quantité de mots, choisir finement le mot juste pour incarner sa poésie intérieure sur le papier. Ces quelques mots alignés sur le papier prennent alors une ampleur phénoménale, une offrande sensitive au moment présent. Est-ce confortable de rétrécir? Non, pas toujours. Cet acte nous pousse à nous questionner, à aller au plus profond de soi, sans complaisance, à arrêter notre propre verbiage rempli de justifications. C’est se remettre au cœur de notre vie à nous. C’est peut-être comprendre que : - mon essentiel est de tondre ma pelouse plutôt que prendre une bière dans un bar branché entouré de plein de gens - mon essentiel est ma famille plutôt que le portefeuille financier que mon boss me demande de gérer en me mettant de la pression - mon essentiel est d’accompagner le voisin malade à l’hôpital et devoir dire non à une soirée de réseautage. Paradoxalement, rétrécir le champ, se concentrer sur l’essentiel et notre essence nous pousse à nous incarner dans notre vérité et notre justesse. Depuis plusieurs années, j’expérimente, je teste et je vois les effets du rétrécissement dans mes sphères personnelles et professionnelles. Voici quelques-unes de ces expériences : - je pratique la même routine de yoga depuis 8 ans (les mêmes gestes exactement) - je ne possède qu’une seule casserole (pour mon amoureux, moi je mange cru depuis 8 ans) - je n’ai plus de télévision depuis 12 ans - je ne lis pas la presse - je lis des articles de fond sur les sujets qui me touchent profondément - je ne possède que très peu de vêtements - je vois peu de monde - j’écoute Mozart et lis des haïkus - j’ai niché mon discours en tant qu’entrepreneure pour ne toucher que certaines personnes Quand je rétrécis, j’élargis l’ampleur de chaque geste, chaque mot, chaque parole, chaque possession. L’essentiel se dégage du bruit, de la cacophonie et lui donne une saveur différente. La robe que je ne voyais plus, noyée parmi une tonne de vêtements, reprend soudainement sa pleine place. Le mouvement de yoga répété jour après jour lui donne plus de profondeur, de force et de souplesse. Le mantra répété maintes et maintes fois prend enfin racine en moi pour fleurir dans le réel. L’amitié ou l’amour sur lequel je pose mon regard intensément devient plus plein et plus puissant. Dans ma pratique professionnelle, avoir été au cœur du cœur, faire des choix et rétrécir mon discours m’a permis l’année dernière de tripler mon volume de ventes, de devenir plus solide dans ma pratique, de m’épanouir en joie. Et, surtout, de ne travailler qu’avec des personnes avec un « match » parfait. Ouvrir les possibles En cultivant et se concentrant sur l’essentiel, sur l’essence nous pouvons le chérir, en prendre soin avec amour et justesse. Nous pouvons l’incarner totalement pour l’offrir au monde avec joie et rayonnement. Tout simplement. Et la magie opère d’elle-même. L’univers peut alors nous répondre sans aucun doute possible un immense OUI. Oui, je vois ton essence. Je vois que tu es prêt à recevoir maintenant l’abondance de ton essence véritable… Les opportunités arrivent, l’amour s’amplifie et même de nouveaux chemins encore insoupçonnés s’ouvrent soudainement ! Rétrécir – Élargir – Ouvrir Un cadeau haïku Sur la pointe d’une herbe Devant l’infini du ciel Une fourmi Hôsai Un instant Mozart… pas une note en trop, pas une note en moins… https://www.youtube.com/watch?v=yM8CFR01KwQ Corinne Jeanguillaume www.monbusinessemoi.com Nous entendons tellement parler de motivation qu’il me semble que le fait même d’en parler devient presque démotivant. Quel paradoxe !
Pourtant, c’est un concept de base intrinsèque au comportement humain, et nous en avons fait une mode, jusqu’au point de s’écœurer. J’entends parfois des gens dire tout bas « pas encore une autre activité de motivation ! ». Mais, si on en parle autant, ça doit être parce qu’il y a un besoin à combler. La « motivation » au fond… qu’est-ce que ça veut vraiment dire ? La définition initiale de la motivation est fondamentale, en la relisant, ça a beaucoup de sens pour moi : « Dans un organisme vivant, la composante ou le processus qui règle son engagement pour une activité précise. Elle en détermine le déclenchement dans une certaine direction avec l’intensité souhaitée et en assure la prolongation jusqu’à l’aboutissement ou l’interruption. » L’engagement pour une activité précise. Le déclenchement dans une direction. L’intensité pour prolonger et aboutir. Dans votre cas, êtes-vous en mesure de constater où le processus de motivation fait défaut ? De mon côté, l’étincelle de départ vers une activité donnée est la partie facile. Les idées affluent de partout, et c’est plutôt d’en gérer le flot incessant qui demande de la motivation ! Motivation pour gérer le surplus d’idées (qui, dans mon cas, peut amener à la perte de focus). Pour certains, c’est le manque d’idées qui peut affaiblir la motivation. Pour mieux illustrer la motivation, on peut délimiter ses quatre étapes importantes. Je crois qu’il est fort intéressant de les décortiquer pour comprendre comment et pourquoi la motivation attire autant qu’elle rebute. Voici ces quatre étapes :
En me basant sur les personnes que je côtoie, je constate que la première étape est généralement très répandue. La motivation dans sa phase de déclenchement est assez fréquente. Il y a de l’énergie disponible, de l’enthousiasme, de l’optimisme, l’effet de la nouveauté du « projet », et une vision souvent embellie. Ceux qui ont de la difficulté à trouver l’idée initiale génèrent parfois l’étincelle de départ en discutant avec une autre personne pour brasser des idées. Le déclenchement peut alors se produire. Par la suite, l’engagement provoque aussi ses résistances. Cette étape implique que, malgré la possibilité de petites embuches, on reste convaincu que la direction est la bonne. À cette étape, les épaules baissent parfois, il y a soudainement des réflexions comme celles-ci : « ouais… je ne pensais pas que ça serait si difficile. Je me demande ce qui pourrait être fait pour que je sente que je vais pouvoir y arriver… ». On peut alors passer de « super motivé » à « beaucoup moins », ou même « plus du tout motivé ». À ce moment, l’important est de RE-choisir le projet et la direction amorcée. Je me souviens d’un projet que j’avais entamé il y a trois ans. J’étais vraiment motivée. Le déclenchement avait été fort, et l’adhésion des personnes choisies pour ce projet avait été facile. Au fur et à mesure que nous avancions, je devenais de plus en plus motivée ! Puis, j’ai vu que plusieurs autres personnes avaient déjà eu une idée similaire, et j’ai eu des problèmes techniques, et je suis partie en voyage. À mon retour, l’intensité pour ce projet avait diminué. J’avais mis cette intensité ailleurs. Mon engagement était toujours là, mais l’intensité faiblissait. Et je m’en rendais plus ou moins compte. Je commençais à craindre que ça ne fonctionne pas, et les embuches m’avaient un peu démotivée. Par contre, je n’avais pas eu le courage de me l’avouer, donc il était difficile de me ré-engager à générer plus d’intensité. Je suis une personne qui met beaucoup d’intensité en début de projet ; je suis aussi très stimulée par la nouveauté. Donc ça peut devenir un défi pour moi de rester motivée quand l’effet de la nouveauté est passé, et que les embuches se pointent. Pourtant, je me considère comme une personne persévérante. Ma vie est jalonnée de projets amorcés qui ont abouti, comme de projets qui n’ont pas abouti… Peut-être ai-je des angles morts ? Être motivé, et resté motivé. Il y a une différence pour vous ? Pour moi : OUI !!! La motivation implique le choix et l’investissement dans la direction préférée. Quand l’intensité baisse, et que l’effet de la nouveauté passe (pour ceux à qui ça parle), l’étape ultime est de RE-CHOISIR !!! C’est le moment de RE-faire le choix, de revenir à l’étape précédente, celle avant l’intensité, et de me RÉ-engager. Sinon, il est impossible de poursuivre et d’aboutir. Parfois il est sage de changer de projet et de choisir de mettre un terme à celui en court, mais pas en le négligeant jusqu’à ce qu’il meurt. Je vais plutôt faire le choix d’y mettre un terme, pour que l’énergie investie dans ce projet puisse être libérée et mieux dépensée dans quelque chose qui a vraiment du sens pour moi. Ce qui va miner la motivation, c’est quand à l’intérieur de moi, il y a une ambiguïté, un conflit entre deux besoins. Par exemple, je réalise que ma relation amoureuse ne va pas si bien que ça, et que je constate que d’y mettre plus de temps, de façon planifiée ET spontanée, contribuerait à créer le rapprochement ou l’intimité souhaitée. Mais j’ai aussi un projet professionnel important, mais non urgent, qui me tient aussi à cœur. Ce projet est déjà amorcé et il implique d’autres gens. Écris comme ça, ça semble bien facile de prendre conscience de la situation et de prioriser. Par contre, quand il y a un conflit entre nos besoins, nous n’en sommes pas toujours conscients. Le conflit dans ce cas est entre le besoin de connexion, de complicité, d’amour avec mon conjoint et le besoin de me réaliser, de contribuer par l’entremise de mon projet professionnel. Les deux sont importants, et leur importance peut varier selon les étapes de vie. Si je ne prends pas le temps de regarder ce qui se passe, de mettre des mots sur ce que je vis, de prendre le recul nécessaire pour identifier ces besoins qui semble en opposition, je risque de continuer à avancer de la même façon, en ne faisant pas de choix clair au niveau de la priorisation, et voir ma motivation baissée possiblement dans l’un ET l’autre de ces projets, car inconsciemment, je ne veux pas choisir. Et ne pas choisir est un choix en soi, qui mène droit à la démotivation ! Il y a alors potentiellement pertes d’énergie, frustrations, fatigue, déceptions… affectant la qualité de connexion avec mon conjoint autant que l’avancement (ou la stagnation) de mon projet. Donc la différence entre être motivé et rester motivé ? La conscience de la situation, et la clarté du choix. Avec une pensée claire, un choix aligné et une action juste… la motivation revient ! Pour être en mesure de réaliser tout ça, une bonne dose d’amour, d’auto-contrôle et d’organisation est indispensable. Nous en parlerons lors de la prochaine chronique. D’ici là, je vous invite à trouver ce qui vous aide à vous motiver, et ce qui vous soutient pour le rester. Qu’est-ce qui m’aide à être motivé ? Est-ce que j’ai identifié à quelle partie du processus de motivation je me laisse tomber ? Qu’est-ce qui me soutient pour rester motivé ? Prenez le temps de l’inscrire. Les écrits restent, les paroles et les pensées s’envolent. Bon début de printemps ! Josée Godbout DRIVE Leadership & Coaching, pour un accompagnement stratégique Je suis la 11ième d’une famille de 12 enfants. J’ai passé ma vie entourée de gens. Nous dormions 3 dans la même chambre à une époque de ma vie. Pour avoir du temps seule, je devais m’exiler dans la nature, qui était en profusion chez nous, mais tout de même, je devais aller assez loin, car il y avait du monde partout et c’est là, dans le bois que j’étais le mieux.
À l’école, je n’étais pas celle qui avait beaucoup d’amis. J’étais plus le type de personne à avoir 1 ou 2 bons amis et à me cacher dans le collège le midi pour ne pas devoir aller socialiser à la cafétéria, lieu de torture où le bruit ambiant était nettement au-delà de ce que je pouvais endurer. J’ai vieilli et je me suis fait des amis. Au CÉGEP, j’avais quelques amis, mais je n’étais pas une fille de gang. J’aimais bien faire la fête, mais je pouvais la faire à 2 comme à 10... idéalement à 2. Je préférais danser avec le mur du Graff plutôt que de danser avec une gang de monde. Les murs sont silencieux même s’ils ont parfois des oreilles. Je passais plus de temps avec mon amie Caro qu’avec toutes les autres personnes. C’était ma best, celle avec qui j’étais bien. Il y avait ma petite sœur et mon chum. Ces 3 personnes étaient pleinement suffisantes à mon bonheur. Parfois, d’autres personnes se greffaient à nous, mais pas trop. Dans les partys, je me sentais rapidement de trop… même dans les partys que ma famille faisait. Je me souviens étant jeune, me cacher dans le salon à écouter le baseball l’après-midi pour ne pas devoir endurer la cacophonie d’une gang. Le baseball c’est relax, même quand Rodger Brulotte s’époumone après un circuit. C’est ironique la vie, car moi qui aime tant organiser des événements, participer à des activités de réseautage, j’aime vraiment la solitude et les rencontres à 2 ou 3. Je ne suis pas une fille de gang. J’aime les soupers et les soirées avec 1 ou 2 amis. Ces moments à jaser tout simplement de tout, de rien, de la vie, de l’amour… Quand la gang devient trop grande, je fuis me cacher. Je ne m’y sens jamais bien, jamais totalement à l’aise. J’aime les activités de réseautage où il y a peu de gens, où on peut vraiment parler, se connaître, échanger. J’aime les petits cafés de quartier justement pour cela, il n’y a jamais foule. À une époque, j’aurais aimé être une fille de gang, celle qui fait des soupers de filles à n’en plus finir, qui se trouvent des défaites pour voir sa gang, qui organise des partys aux mois… Mais ce n’est pas moi. Je suis celle qui va triper à aller discuter sur le divan chez mon amie ou chez moi. Celle qui va préférer un souper à deux qu’une fiesta à 20. Je ne suis pas une fille de gang… Hélène Boissonneault Ok. J’avoue. J’aborde un sujet assez loin de l’originalité!
J’explore le bonheur. Le bonheur... le vrai, le beau, le grand, celui qui fait qu’on EST plutôt que DEVOIR être. Je vous parle du bonheur puisque je l’ai vu passer, s’éloigner, revenir puis s’endormir dans mes bras. J’ai eu peur qu’il me laisse vagabonder ma vie, sans lui. J’ai cru, malgré tous mes sourires, qu’il allait en choisir une autre. Parce que, disons le, plusieurs autres humains que moi ont tout pour l’attirer, l’amadouer, le conquérir ce coquin. J’ai cru, de par les chemins complexes, accidentés et sinueux que je prenais, il allait se décourager. J’ai aussi cru que soudainement, il m’avait assez offert, que le temps était venu d’en gâter une autre. Parce que, moi ça, je me pensais le juge du mérite du bonheur. Ben quoi, je suis capable de me juger moi-même! En plus de croire, j’ai douté et même saboté son retour (lorsque même il n’était pas parti). Il est d’autant plus facile de repousser le dit bonheur que de s’avouer qu’on ne lui a pas beaucoup laissé de place dans sa vie... Ciao bonheur, tu repasseras! Et puis, malgré tout, je ressentais sa présence dans beaucoup de parties de mon corps. Étonnement en fait, puisque je n’avais pas l’impression de ressentir beaucoup ces derniers temps. Pourtant, je le ressentais pas trop loin lui... J’ai d’ailleurs essayé de comprendre ce ressenti, de trouver à quoi il ressemblait exactement. D’essayer d’y trouver une raison d’être, une excuse. Puis j’ai lâché prise et je me suis laissé vivre. Vivre les ressentis qui m’habitaient, sans trop vraiment chercher d’où tout ça provenait. Être sans trop y penser, me rappeler que le bonheur est plusieurs choses et une seule chose à la fois. Le bonheur, c’est dans la capacité de se visiter le nombril et d’accepter que ce sera là où je trouverai pas mal tout ce que j’ai besoin, là, dans mon ventre et mon cœur. Je porte pas mal d’affaires (non, je ne suis pas enceinte) et ces affaires-là forgent ma vie, mes jours, mes nuits. Le bonheur à une recette précise et imprécise, propre à chaque individu. Si nous sommes assez courageux pour visiter notre ventre et notre cœur, la recette de notre bonheur se transforme en un plat assez gastronomique et le plaisir d’y goûter est ahurissant. J’y goût, j’y goûte encore plus maintenant. Parce que je sais que la recette m’appartient, que je seule à le porter et que si j’en prends soin, il restera. Isabelle Nantel L’équilibre travail-famille… c’est un concept auquel j’adhère plus ou moins.
Maintenant galvaudé, il favorise parfois la déresponsabilisation. J’entends souvent : « j’essaie de trouver l’équilibre travail-famille, mais je n’y arrive pas ». Mais vous êtes-vous donné le temps d’arrêter, de trouver des solutions et de les essayer ? J’entends aussi : « mon employeur ne valorise pas l’équilibre travail-famille ». Le changement ne viendra pas de l’employeur, et la situation ne changera pas d’elle-même ! La responsabilité nous revient pleinement. Je répète bien souvent cette évidence : si nous voulons que les choses changent, changeons comment nous voyons les choses. Nous avons ce pouvoir ! « Les choses ne changent pas, NOUS changeons » -Henri David Thoreau J’ai la conviction que rétablir mon équilibre, ça commence par m’accorder régulièrement le temps de revoir mes priorités et de m’assurer que mes actions au quotidien sont en cohérence avec ces priorités et que je les communique à mes proches. Je crois que ma première étape lors du processus qu’on pourrait appeler « l’équilibre », c’est plonger à l’intérieur de moi et voir ce qui est VRAIMENT important. Ensuite, je me pose cette question essentielle : comment organiser mon temps de travail AUTOUR de ce qui est important pour moi ? Parce que, lorsque j’organise ma vie autour de mon travail, l’impact n’est pas du tout le même. Plusieurs souhaitent organiser leur travail autour de leur vie, mais ils sont programmés pour faire l’inverse. Leur mode de fonctionnement interne sabote leur souhait. Ils ne s’en rendent probablement pas compte. Quand je regarde les résultats de ma démarche, de cette réorganisation vers l’équilibre, je constate que j’arrive à organiser de plus en plus mon travail autour de ce qui est important pour moi. Toutefois, certains matins je choisis en pleine conscience de délaisser la méditation, le yoga, le jogging ou la marche, parce que je choisis de terminer un dossier. Un matin à l’occasion, ça me va. Mais quand ça se produit plusieurs jours en ligne, j’ai alors à revenir à ce qui est primordial, ou du moins à avoir la conscience de me reposer les bonnes questions. Voici donc les questions à se poser :
Pour revenir à mon propre exemple, je constate que je choisis de me lever tôt pour travailler avant le déjeuner et que ce résultat ne me convient pas toujours. Toutefois, je peux voir que je suis engagée à livrer des dossiers complets, à être professionnelle, à respecter mes engagements. Mais suis-je à respecter mes engagements envers moi-même ? Ma santé physique et mentale est une priorité pour moi, et elle commence par prendre soin de mon corps par l’exercice, le yoga et la méditation. Je mets alors en lumière que je dois me réengager à respecter mes besoins de base, et à trouver une manière de conserver mon professionnalisme, sans nuire à mes priorités. Regardez autour de vous et vous verrez ce à quoi vous êtes engagée réellement. Si vous voulez que ça change, engagez-vous à autre chose ! Josée Godbout Drive Coaching Les entreprises font face à un véritable défi. Le monde du travail n’est pas tout rose et la conséquence de ce désordre se manifeste de multiples sortes : absentéisme, présentéisme, baisse d’implication et de motivation. Et plus dramatiquement : dépressions, burn-out, maladies.
De plus en plus de gens abandonnent ces navires trop oppressants, en quête de liberté, de sens, de réalisation de soi. Beaucoup se lancent dans l’aventure entrepreunariale, y voyant là la voie pour des jours meilleurs. Les émissions de télévision valorisant l’entrepreunariat se multiplient et les efforts de communication des instances séduisent un nombre croissant de personnes écœurées de leur emploi. Mais le couperet tombe vite et les statistiques sont meurtrières : 50 % des entreprises ferment dans les 5 ans qui suivent leur création. Triste constat et tant de gens contraints de retourner dans le navire qu’ils avaient fui. Alors, qu’est-ce qui déraille ? Le monde actuel est en pleine mutation et le monde du travail vit aussi ces mutations. Malheureusement, ce dernier peine à créer les conditions favorables où humain et croissance sont traités sur un même pied d’égalité. Beaucoup décident donc de « se lancer » en business pour créer un univers qui aura plus de sens. Dans ce « lancer » en business, différents organismes sont là pour accompagner, encadrer et réajuster le tir des apprentis lanceurs. Ils accompagnent le faire et rarement l’être, l’humain. D’un navire à l’autre, même naufrage. Ces organismes peinent à oser accompagner l’humain au cœur de sa démarche de création. J’ai moi-même été accompagnée au début de ma création d’entreprise. On m’a parlé de marketing, de stratégie, de démarchage. Personne ne m’a jamais questionné sur cette notion de sens, de valeurs, de dimension d’Être. Sincèrement, je ne pense que l’on se lance en business. On EST. Le business n’est rien d’autre que la manifestation visible de ce qui est en nous, invisible. Alors que tant de gens sont en quête de sens et d’humanitude, comment se fait-il que cette dimension fondamentale d’Être soit mise à l’écart dans les accompagnements ? Le business, ce n’est pas ésotérique ! Si cette dimension d’Être est mise à l’écart, c’est peut-être parce qu’elle fait peur… Peut-être parce que ce qu’elle a à dire est aux antipodes d’une colonne de chiffres rationnels. Peut-être parce que les désirs de l’Être se foutent complètement de comment gagner sa vie, mais plutôt comment créer sa vie. Peut-être parce que la puissance du cœur est tellement puissante justement qu’elle fait peur et bouscule les cadres étriqués et tous les dogmes enseignés jusque-là. Cette dimension d’Être, je l’entends souvent réduite à cette expression : c’est ésotérique tout ça. Ah oui ? Vraiment ? L’humain serait-il devenu une formule obscure de sorcière ? Sommes-nous à ce point déconnecté de notre dimension la plus essentielle et vitale ? Ce mot ésotérique, je l’entends à de multiples reprises lors de conférences ou de discours. « Ça va paraître ésotérique, mais depuis que je médite, ça va beaucoup mieux dans mon business. » Ces orateurs s’excusant presque de remettre de la nature humaine au cœur du business, comme si c’était dangereux… Voilà tout le paradoxe : les gens veulent de l’humain mais peinent à l’écouter, veulent du sens mais ne sont pas en reliance avec leur âme, veulent créer de nouveaux chemins mais suivent toujours les mêmes traces. Oui, il y a un chemin ésotérique !...(pour l’instant !) Si l’on revient à la définition juste du mot ésotérique, voici ce qui est dit : qui se transmet à des adeptes qualifiés. Alors, oui, on pourrait dire qu’il y a un chemin ésotérique pour faire du business, parce qu’encore trop peu de gens osent s’engager dans cette voie… celle de l’intuition, de la pétillance du cœur et de l’amour. L’ingrédient magique Le champ du cœur est magique et puissant. De lui émane le champ électromagnétique le plus étendu du corps et rayonne tout autour de nous. Si je suis dans cette spontanéité joyeuse de l’amour de ce que je suis, de mes dons et qualités, cet état d’Être produira l’expérience en corrélation… à l’extérieur, dans la matière du tangible. Pour intégrer cet élément magique dans son business, il serait bon de passer d’un paradigme à un autre, de cesser de se demander « que vas -tu faire ? » pour intégrer « où vas -tu te trouver ? » Agis-tu à partir du cœur et l’élan d’amour, ou bien agis-tu à partir de la peur et de la séparation ? Ceux qui ont du succès ne cherchent pas le succès, ils matérialisent le désir du cœur, dans la spontanéité joyeuse de l’amour et du partage. Et c’est là où les institutions qui accompagnent les « lancers » en business doivent innover pour accompagner des succès durables : la culture de l’Être et du cœur d’abord… le faire ensuite. De la vibration du cœur naît l’action juste, comme par magie (ce n’est pas ésotérique !) et celle-ci s’aligne naturellement avec cette vibration, pour une puissante création pleine de sens. Corinne Jeanguillaume www.monbusinessemoi.com Vous savez, dans la vie, on fait tous face à des choix, même quand on pense qu’on n’en a pas. Et je crois que c’est important de le réaliser et de changer notre perspective par rapport à ça. Assumez vos choix, faites la part des choses, analysez ce que ça implique à court terme, mais aussi à long terme. Parfois, un petit désagrément vaut la peine d’être toléré pour accéder à un grand bonheur.
Un moment de douleur pour une vie de gloire. -Louis Zamperini Marie Rose rosedesign.ca L’ÉQUILIBRE EN TROIS TEMPS
Troisième partie Nous vivons actuellement un moment charnière. Notre modèle économique, politique et social est en plein basculement. L’univers économique a engendré des fossés toujours plus larges entre riches et pauvres. L’univers politique a engendré méfiance et cynisme. L’univers social a engendré déchirures et incompréhensions. Oui, notre monde vit actuellement une période charnière. Nous pourrions envisager tous ces chaos comme une véritable rupture, où tout serait bon à jeter à la poubelle pour construire quelque chose de nouveau. Plutôt que d’envisager une rupture qui s’inscrirait dans la brutalité, je préfère l’idée de la disruption : « méthodologie dynamique tournée vers la création (…) qui fonctionne comme un outil de remise en cause des conventions qui brident la créativité (…) et permet de faire émerger les visions nouvelles qui sont à l’origine des grandes innovations. » (Jean-Marie Dru) Mais quel lien me direz-vous avec cette trilogie de l’équilibre ? Comme je vous l’ai partagé précédemment, nous sommes des êtres complexes, s’appuyant sur trois dimensions : le corps — l’esprit — l’âme. Lorsque le lien entre les trois parties est rompu, l’humain se sent désaxé et l’équilibre magique se rompt également. Pour moi, ces chaos extérieurs sont à l’image parfaite du chaos intérieur que les individus vivent au-dedans. Sous prétexte de rejeter l’univers religieux, nos âmes se sont mises à errer, à s’isoler sans plus de liens ou d’espaces où vivre. Le retour vers l’humanité Tous ces chaos intérieurs, tous ces bouleversements sont ici pour nous montrer la voie vers un retour à notre humanité et pour tisser un univers empli de sens et de sagesse. Et cela ne pourra se faire qu’en prenant soin de notre âme, en dialoguant avec elle et en l’honorant dans le processus de créativité. L’âme est le véritable trésor de l’humanité. Comme le dit si bien Frédéric Lenoir, le cocher de notre corps physique et psychique, c’est l’âme spirituelle. C’est par elle que nous vibrons à cette « longueur d’âme » qui relie toutes choses et tout être dans l’univers. Nous nous plaignons de la violence du quotidien, de la froideur du monde, de l’égoïsme superficiel ambiant. Cela ne serait-il tout simplement pas le reflet de nos superficialités intérieures et de la médiocrité de notre rapport à soi ? La réalité se co-construit au quotidien Nul n’est à blâmer. Nous avons tous cru en ces modèles proposés, pour nous libérer de fardeaux, de carcans contraignants. Pour nous libérer, nous avons jeté l’eau du bain et le bébé en même temps, en rejetant des millénaires de sagesses ancestrales et les divers courants religieux. Notre âme en peine erre aujourd’hui dans un monde où nous ne nous reconnaissons plus. Non, nul n’est à blâmer. Nous avons co-construits tous ensemble la réalité d’aujourd’hui. La vie est tellement merveilleuse qu’elle peut se recréer et se réenchanter à de multiples reprises. Aujourd’hui… « Nous devons non pas repeindre, mais reconstruire le modèle, non pas réformer, mais transformer, non pas rafistoler le lien social, mais le réinventer. » Henri de Castries Croire que chacun vit dans sa bulle solitaire est une hérésie. La profondeur et la qualité du lien que j’entretiens à moi-même détermineront la profondeur et la qualité du lien aux autres et à toutes choses. Libérer le Divin Prendre soin de son âme, c’est approfondir le lien à soi et ouvrir un champ plus vaste. L’âme est amour, expansion, bonté, lumière, sagesse, abondance. L’âme nous propulse sur le chemin de l’homme expansé, vers le Soi. L’éveil de l’âme ne veut pas dire la conversion du pêcheur, mais la libération du Divin en l’homme. Et plus la voie vers le Soi est dégagée et claire, plus la route extérieure s’ouvre facilement. Prendre soin de son âme nous ouvre la voie vers la vie en harmonie, en reliance : à soi, aux autres, à la nature… à la vie universelle qui se manifeste en toutes choses partout, tout le temps. Se relier à son âme Aujourd’hui, plus personne ne veut se faire dire quoi faire ni comment le faire. Chacun devient le propre bricoleur de sa méthode, au-delà des dogmes. De multiples voix peuvent s’emprunter pour se relier à son âme. L’âme se nourrit de beauté, de calme, d’harmonie. Nous pouvons puiser autant dans la richesse des savoirs autochtones que dans le bouddhisme. Nous pouvons puiser autant dans l’art que dans la méditation. Nous pouvons puiser autant dans la prière que dans le yoga. Chacun, individuellement, va composer sa propre recette, sa propre méthode, en se faisant guider dans telle ou telle voie pour approfondir sa connaissance et dégager le chemin. Le plus grand défi à venir sera de mettre en convergence ces âmes, leur offrir des espaces de reliance, de partages et de création pour vivre l’équilibre retrouvé dans le respect de tous… et réenchanter le monde d’aujourd’hui et de demain. Corinne Jeanguillaume monbusinessemoi.com |