
Il y a quelques années, j'ai perdu une amie, car j'étais trop positive. Ça lui tapait sur les nerfs que je vois le positif majoritairement en tout et que j'aime autant la vie. Elle préférait ne plus me côtoyer que de devoir me subir avec mon positivisme. Je ne pensais pas que ça pouvait être possible de me faire reprocher un jour d'être trop positive... J'étais sous le choc de perdre son amitié, pour une telle raison surtout.
Et puis, récemment, une personne m'a dit : tu m'énarves, t'as l'air ben trop heureuse.
Ayoye, c'est possible d'avoir l'air trop heureuse (je ne crois même pas que ce soit possible d'être trop heureux dans la vie). Mon bonheur, mon sourire, ma vie ''trop'' heureuse dérange cette personne. Elle a ajouté, ça ne se peut pas être heureuse de même. Sur le coup, je croyais quelle blaguait, mais j'ai compris rapidement que non... je l'énervais vraiment, du moins que j'aie l'air heureuse...
J'étais sur le point de me justifier, de m'expliquer, de raconter le pourquoi du comment quand j’ai compris que cela ne m'appartenait pas. Que son mécontentement lui appartenait à elle, à sa vision de sa vie et non à sa vision de la mienne.
J'allais lui dire que j'avais eu mon lot de moments difficiles, que j'avais décidé d'être heureuse et d'offrir mon sourire à la vie plutôt que des larmes, mais que parfois, j'en avais moi aussi des larmes, des larmes de peine, des larmes de rage, des larmes de désenchantement, de découragement... Mais j'ai compris que même si je lui racontais tout ça, cela ne changerait pas sa façon de penser envers mon bonheur. Ce n'est pas mon bonheur, ou le fait que j'ai l'air d'avoir beaucoup de bonheur qui la dérange, mais le fait qu'elle ne voit pas ce bonheur dans sa vie.
J'aurais voulu lui dire que tout est une question de perception, que je ne crois pas être ''trop'' heureuse, que probablement qu'elle voit l'herbe plus verte chez le voisin, que ce n'est pas toujours rose dans ma vie, mais je lui ai tout simplement dit : Je vais continuer de t'énerver, car moi j'ai choisi le bonheur, j'ai choisi de voir le beau, de savourer le bon, de rayonner et surtout de ne plus jamais m'excuser pour le magnifique qui m'arrive. Quand la vie me donne cent raisons de pleurer, je lui en donne 101 de sourire.
Elle est restée surprise par ma réponse, elle a tout simplement ajouté : tu m'énarves vraiment et elle est partie.
“Et pour quelles raisons étranges les gens qui pensent autrement, ça nous dérange ?” Michel Berger
Hélène Boissonneault
Et puis, récemment, une personne m'a dit : tu m'énarves, t'as l'air ben trop heureuse.
Ayoye, c'est possible d'avoir l'air trop heureuse (je ne crois même pas que ce soit possible d'être trop heureux dans la vie). Mon bonheur, mon sourire, ma vie ''trop'' heureuse dérange cette personne. Elle a ajouté, ça ne se peut pas être heureuse de même. Sur le coup, je croyais quelle blaguait, mais j'ai compris rapidement que non... je l'énervais vraiment, du moins que j'aie l'air heureuse...
J'étais sur le point de me justifier, de m'expliquer, de raconter le pourquoi du comment quand j’ai compris que cela ne m'appartenait pas. Que son mécontentement lui appartenait à elle, à sa vision de sa vie et non à sa vision de la mienne.
J'allais lui dire que j'avais eu mon lot de moments difficiles, que j'avais décidé d'être heureuse et d'offrir mon sourire à la vie plutôt que des larmes, mais que parfois, j'en avais moi aussi des larmes, des larmes de peine, des larmes de rage, des larmes de désenchantement, de découragement... Mais j'ai compris que même si je lui racontais tout ça, cela ne changerait pas sa façon de penser envers mon bonheur. Ce n'est pas mon bonheur, ou le fait que j'ai l'air d'avoir beaucoup de bonheur qui la dérange, mais le fait qu'elle ne voit pas ce bonheur dans sa vie.
J'aurais voulu lui dire que tout est une question de perception, que je ne crois pas être ''trop'' heureuse, que probablement qu'elle voit l'herbe plus verte chez le voisin, que ce n'est pas toujours rose dans ma vie, mais je lui ai tout simplement dit : Je vais continuer de t'énerver, car moi j'ai choisi le bonheur, j'ai choisi de voir le beau, de savourer le bon, de rayonner et surtout de ne plus jamais m'excuser pour le magnifique qui m'arrive. Quand la vie me donne cent raisons de pleurer, je lui en donne 101 de sourire.
Elle est restée surprise par ma réponse, elle a tout simplement ajouté : tu m'énarves vraiment et elle est partie.
“Et pour quelles raisons étranges les gens qui pensent autrement, ça nous dérange ?” Michel Berger
Hélène Boissonneault