Avant d'avoir à écrire sur le sujet, je ne m'étais jamais arrêtée à réfléchir sur l'impact qu'avait la rentrée dans ma vie. Maintenant que j'y pense, je ne sais pas encore où ça va me mener...
En premier lieu, ce qui me vient en tête, c'est la discipline. Afin d'évoluer au rythme suggéré par la société actuelle, j'adapte mon horaire à tout ce qui recommence: l'école, le travail, les réunions, les passe-temps, les fêtes commerciales et j'en passe. Est-ce que je trouve ça difficile? Oui, quand je tombe dans le piège des «il faut». Non, quand je suis mon disciple... Maître de ma santé et de mon bonheur, je sais ce qui est juste et parfait pour moi. Par exemple, je sais que j'ai besoin de m'entraîner pour me sentir bien. Je sais aussi que j'ai parfois besoin d'être dans ma bulle pour préserver ma bonne humeur. À quoi bon les enseignements s'il n'y a point de pratique dans mon quotidien n'est-ce pas? Parce qu'en théorie, on ne peut avoir confiance et en plus, elle ne mène nul part... Mais par où je rentre alors? Inutile de chercher plus loin. Je viens de réaliser que j'y suis déjà. Où ça? Rentrée... En moi... Pis c'est «in»! Véronique Bouchard www.mieuxetreactive.com - 819.573.0409 https://www.facebook.com/Bouchard.Veronique.Psychoeducatrice.Auteure Pour suivre mon blogue: www.monpsycafe.blogspot.ca Mes titres: Un livre en plus pour une livre en moins ça fait le poids (2012) Free for All - Confusion, illusion ou liberté (2014) Je lisais récemment qu'il fallait se "permettre" au moins 4 folies (plaisir) par jour, que cela permettrait une vie plus heureuse et épanouie.
Personnellement, je recommande 10 folies (plaisirs) par jour... Il me semble qu'on en a jamais trop ! Vous savez, parfois,nous sommes cordonnier mal chaussé... Il y a quelques temps, j'ai réalisé que j'avais complètement oublié cette règle... J'ai réalisé que j'étais devenue sérieuse, disciplinée, désabusée... Je ne peux pas vous dire que je n'aimais pas cette personne que j'étais mais je peux dire que la vie était pas mal moins lumineuse et épanouissante. Comment j'en suis arrivée là ? Aucune idée. Probablement de la même façon que tout le monde y arrive : obligations, deuil, engagements, etc. Et puis, un soir, je me suis surprise à danser avec ma fille dans un magasin. Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas fait. Pas danser un peu derrière un comptoir caché par des biblots, non non danser comme si personne ne regardait... La musique était bonne, le groove y était et ma fille dansait alors go, je me suis jointe à elle... Ce fut tellement génial. Ce n'est pas que je n'ai pas fait de folies du tout durant des semaines mais ces folies étaient trop rares, trop parsemées dans mes journées, semaines, mois. Depuis ce soir là où j'ai pris conscience qu'il me manquait de folies dans ma vie, j'en mets plus, je me laisse plus guider par mon désir de plaisir. Mes journées sont beaucoup plus joyeuses et mes moments avec les autres encore plus amusants. Danser sous la pluie, rire aux éclats pour une blague enfantine, se coucher aux petites heures parce que l'on veut profiter de la nuit, du temps avec celui que l'on aime, écrire sur les murs (chez soi idéalement), chanter à tue-tête en voiture, partir sur un raodtrip sans savoir quand on revient, se prendre une grosse cuillère de caramel salé (des petits pots de bonheur c'est encore mieux)... Je sais, ce sont des folies anodines, mais l'importance c'est quelles font du bien sans faire mal à personne. L'important c'est de ne pas laisser les obligations bouffer tout notre temps, notre énergie et surtout notre bonne humeur. Faire 4 ou 10 folies par jour n'est pas la question, la question est : faites-vous assez de folies pour illuminer votre vie et celle des autres ? - Une folie aimable peut faire le bonheur de la vie. Simon de Bignicourt Hélène Boissonneault Avec la fin de l’été vient le début de l’année scolaire. Que ce soit pour les petits ou les grands, cette période affecte presque tout le monde. Les étudiants commencent leurs cours et les parents préparent leurs enfants pour la rentrée. Le rythme des vacances se transforme et fait place à de nouveaux défis à relever ainsi qu’à de nouvelles histoires à raconter. Pour certains c’est motivant, pour d’autres c’est contraignant. En tous les cas, nous devrons tous passer au travers.
Personnellement j’entre dans la catégorie des weirdo qui aiment aller à l’école, mais c’est loin d’être le cas pour tout le monde. Les études, ça peut parfois être lourd… On se fait surcharger de travail et se voit parfois obligé d’aller à des cours qui ne nous intéressent pas du tout. Le positif d’apprendre de nouvelles choses stimulantes est ainsi outrepassé par les obligations et les contraintes. Pendant longtemps j’ai fait des études par obligation, sans trop savoir ce que je voulais faire plus tard. Puis j’ai atteint ma limite, j’ai perdu l’envie d’étudier et j’ai pris une année sabbatique qui s’est prolongée. Pourtant, c’est l’une des meilleures décisions que j’ai prise de ma vie. Travailler un peu et prendre le temps de découvrir ce que j’avais vraiment envie de faire du reste de ma vie m’a fait un bien fou. Pour certains c’est simple, ils savent déjà ce qu’ils aiment, pour d’autres c’est plus complexe. J’ai pris du temps à me décider, mais au bout du compte, j’ai appris autant sans aller à l’école que lorsque j’y allais. Et quand j’ai finalement décidé d’y retourner, j’avais une attitude complètement différente et je n’ai jamais autant apprécié d’aller à mes cours, parce que maintenant je sais pour quelles raisons je le fais. Pour ceux et celle qui commencent donc quelque chose de nouveau en septembre et qui l’appréhendent, prenez le temps de de penser à pourquoi vous le faites et ce que cette année peut vous apporter. Chaque chose a une raison d’être et les études sont pour certains un passage obligé qui mène vers un objectif plus grand. Lorsqu’on connaît cet objectif, le parcours prend tout son sens et devient beaucoup plus agréable. Je crois que l’attitude avec laquelle on passe au travers de notre vie est plus importante que les évènements eux-mêmes. Faire quelque chose à reculons ou par obligation, contrairement à faire quelque par choix peut faire toute la différence. Et même lorsqu’on n’a pas l’impression d’avoir le choix, on l’a quand même, puisque décider d’assumer ses obligations est aussi un choix. Peut-être que l’année qui s’en vient sera difficile et qu’à de nombreux moments elle vous donnera l’envie de tout abandonner, pourtant, peut-être qu’elle vous permettra aussi de réaliser vos rêves et de devenir la personne que vous avez envie d’être. En tous les cas, cette année vous appartient. À vous de décider de quelle façon vous avez envie de la vivre. Bonne rentrée ! Marie-André Tennina Dion J’ai eu l’immense bonheur de prendre part à la dernière fête des vendanges de Magog. Je crois que zénitude et bonheur rime parfaitement avec produits locaux. Contrairement à une croyance que j'avais, il y en a pour tout le monde et pour tous les budgets à cette grandiose fête des vendanges. Convaincue à tort que seuls les amateurs de vin y trouveraient leur compte, j'ai eu le plaisir de me rendre à l'évidence: le choix est immense en dégustations de toutes sortes ! Tout d'abord, les enfants ont la possibilité de s'amuser et d'apprendre grâce à la Caravan du goût pendant que leurs parents découvrent de nouveaux produits. Sans surprise mon coup de coeur a été à une compagnie qui nous offrent des petits pots de bonheur à manger... Mon amour pour le caramel est indéniable et légendaire... et ils offrent le meilleur caramel que j'ai mangé ! Les produits sont délicieux, les pots sont mignons et surtout la propriétaire de cette entreprise est totalement gentille. Ce que j'aime beaucoup de ces événements est la possibilité de poser nos questions et de s'informer concrètement sur la provenance des produits, leur confection, etc. et surtout de rencontrer des gens passionnés par leur travail et leurs réalisations. Je saurai pour l'an prochain que pour pouvoir tout voir, tout déguster et profiter pleinement de la journée, il est mieux d'arriver tôt car il y a beaucoup à voir, à faire, à boire et à manger. Hélène Boissonneault
Voilà encore une rentrée de passée.
Au-delà des achats de fournitures, courses folles pour trouver des tenues assez « hot » pour le jour de la rentrée, se remettre dans les boites à lunchs, motiver les troupes à, de nouveau, se lever à l’aube…. Bref au milieu de tout ce bonheur innommable ;), ma famille et moi avons un rituel depuis près de 7 ans. Chaque année, pour le week-end de la fête du travail, nous partons pour 3 jours un peu spéciaux, dans les Laurentides, au camp papillon, 3 jours où la magie prend toute la place. On y arrive le samedi en début d’après-midi et on repart le lundi après le dîner. Plus de 150 personnes, comprenant parents, enfants, animateurs au bord d’un lac, avec feu de camp, spectacles, vin-fromage, activités pour les grands et les petits, en gros du plaisir et des moustiques (oui bin c’est dans les Laurentides quand même). Bon, pi quoi? Jusque-là rien d’extraordinaire, effectivement, vous avez raison, ce n’est pas ici que la magie a lieu. Ce qu’il y a d’intéressant c’est que 90% des animateurs supplient pour être présent lors de ce we, que 95% des enfants présents ont un déficit ou un handicap et que 100% des familles présentent sont de familles adoptives! Oui, vous avez bien lu, ces familles ont adopté un, deux, trois, voire même 14 enfants ayant un handicap physique ou mental. D’autres ont adopté leur propre enfant né avec un handicap et ont appris à l’accueillir et l’aimer…. mais ce n’est pas encore là que se joue la magie. La magie c’est que durant ces 3 jours, vous verrez des enfants et des parents passés au travers de leur défis dans les rires et les sourires, vous verrez des parents parfois épuisés avec un sourire plus grands que leurs cernes, des enfants qui jouent et rient plus fort qu’ils ne souffrent, vous verrez une famille de plus de 90 personnes se tenir collées serrées dans l’adversité et les doutes. Un week-end rempli d’émotions en tous genres qui te requinque pour une année complète, un sentiment de paix et de gratitude pour cet amour inconditionnel qui flotte au-dessus du camp quel que soit ta couleur, ton sexe, ta taille, ton handicap, ou ta « normalité ». Pour mes enfants et moi, ce week-end est devenu notre rituel de rentrée scolaire, chacun y faisant du bénévolat à sa mesure : parfois juste dans la présence et le partage pour mes fils, du soutien organisationnel à l’équipe ou des ateliers de ressourcements aux parents pour moi. Cette grande famille c’est l’Association Emmanuel, l’amour qui sauve, un organisme communautaire qui soutien et accompagne des familles et des enfants à se trouver et grandir ensemble, parce « tous les enfants ont droit à une famille ». Ce que m’a apporté l’Association Emmanuel? Une réconciliation profonde avec le mot FAMILLE. Lors de mon divorce, ce qui a été le plus difficile pour moi c’est de faire le deuil de « ma famille », elle était détruite, écrabouillée, pulvérisée, et moi qui rêvais d’avoir 5 enfants et des millions de petits enfants quand je serais vieille devais dire adieu à ce rêve… C’est en voyant ces familles construites de « pièces rapportées » que j’ai reconnecté avec mon rêve, finalement une famille ça se construit de ce que l’on veut y mettre, des gens que l’on aime et pas seulement de ceux que l’on a «fabriqué avec nos trippes», et que malgré les défis, les doutes, les aléas de la vie, la famille c’est nos racines, notre base, notre encrage. Osez choisir votre famille comme vous choisissez vos amis et ancrez vos racines dans un terreau d’amour et de respect. Partagez, donnez, faites connaitre cet organisme merveilleux l’Association Emmanuel, qui redonne à chacun son droit à donner et recevoir de l’amour. Bonne rentrée à tous. Sandrine Ziosi CréatifCoaching Ô fil De Soi… FB |