Il était une fois, un petit écureuil qui travaillait toute la saison chaude à cumuler noix et noisettes afin de s’assurer d’avoir assez de provisions pour lui et sa famille. Ainsi jour après jour, il était dans l’action. Il cueillait et amassait des surplus pour s’assurer d’une sécurité et d’une certaine qualité de vie durant la saison froide. Il avait tout planifié pour ne pas être en mode survie. Il avait cependant omis de se préparer psychologiquement à une liberté de temps, de ce changement qu’était de passer du « faire à l’être » pour ainsi se retrouver avec lui-même. À l’aube de la retraite, ne sommes-nous pas ce petit écureuil ? Nous passons notre vie professionnelle à faire des réserves d’argent et de biens pour combler une insécurité intérieure face au futur. Toute notre vie durant, nous devons répondre adéquatement à une image préconçue de tous nos rôles (parent, amoureux, ami, citoyen, travailleur, etc.). L’un des pièges fréquemment rencontré est de se sentir inutile puisque l’on n’attend plus rien de nous. Certains se payent alors, avec leurs économies, un nouveau travail, pour se sentir vivant et garder une certaine estime d’eux-mêmes. Notre société donne une valeur au travailleur… qui sommes-nous sans « vrai » emploi ? Comment vivre ce changement vers une nouvelle vie sans crainte du rejet de la société ? Comment ne pas nous sentir inutile et isolé alors que toute notre vie a été bâtie autour d’un titre, d’une profession, d’une carrière, d’un salaire ? Comment ne pas nous sentir insécure alors qu’il faut vivre nos prochaines années en pigeant dans nos réserves si difficilement accumulées ? Voici quelques moyens qui nous permettront d’amorcer une réflexion pour faciliter cette transition importante de notre vie.
La retraite devrait être une période harmonieuse où l’on peut s’épanouir autrement. Vivre pour soi, dans l’Être. Ginette Gauthier, M.Ed. Andragogue spécialisée en créativité et développement de carrière CreaViva 819-342-8535 Creaviva.ca En collaboration avec Sonia Dupont – Avril 2016 N’en parle pas….
Cela pourrait affecter tes assurance vie, ta carrière, ta famille, tes amitiés… N’en parle pas... Cela montre les faiblesses, les fois où tu es tombé. On pourrait t’attaquer… N’en parle le pas… Les gens se réjouissent du malheur des autres… N’en parle pas…. 33 ans surement du a cet âge que je me confesse enfin! Est-ce dû à la mort de Jésus que j’ose dire que depuis très longtemps j’ai souhaité mourir ? Cela a début toute jeune… intimidation dans le milieu scolaire. Le nombre de fois où j’ai rêvé de partir me retrouver ailleurs. Je me promenais en vélo et je souhaitais voler… voler vers le ciel et ne plus revenir…n’en parle pas l’adolescence, ouf la fois ou le couteau à frôler mes veines se pouvoir que je ressentais sur ma vie…. En appuyant, je me suis rendu compte que je n’avais pas laissé de mot du pourquoi de mon geste… 14 ans, abusée par un gars du secondaire… Je me voyais mal expliquer dans une lettre que j’en pouvais plus de me faire traiter de pute, de conne, de pas intelligente. N’en parle pas... Période tranquille jusqu'à la vingtaine ou cela m’a repris. Je travaillais dans une grosse chaîne hôtellerie ma carrière débutait et était prometteuse. Il a fallu qu’un obséder me harcèle la nuit lors de mes quarts de travail pour tout faire bousculer… À l’interne seulement un de mes patrons ma cru, car il fut témoins. Les ressources humaines n’ont rien fait. Il me restait à aller plus haut. Je me tus, car j’avais honte même si je n’étais pas coupable. La route 138 était l’endroit idéal pour mettre fin, ma famille trop loin pour arriver immédiatement. Pas de lettre d’écrite encore pour expliquer mon geste. Donc j’ai continué la route en me disant que ça va passer. N’en parle pas... Plusieurs événements dans ma vie m’ont apporté ce moment que si une vanne déviait sa route sur mon véhicule tout pourrait finir la. Drette la sans semer le doute de mes proches que c’était ce que je voulais. Je n’étais pas une lâche, car c’était un accident. Ah oui ce jugement que lorsqu’on décide de mourir on est lâche. Non on n’est pas lâche on ne voit tout simplement la solution et la lumière. Ce qui me tenait en vie était mon fils. Lui faire perdre sa mère. N’en parle pas... Ne pas en parler fait grandir cette envie de mourir encore plus grande, car nous avons peur du jugement, des commentaires et de la réaction des gens. Ne pas en parler ne règle rien. Car travailler sur soi fais beaucoup réagir a l’intérieur de nous et autour de nous. Aujourd’hu, je suis capable d’en parler, car j’ai commencé à m’aimer moi. À aimer la vie pas parce que j’ai mon fils, une famille ou un travail. Mais je décide de vivre, car la vie est belle, même si on tombe on se relève et on repart. Annic Dès la petite enfance, j'ai eu peur. J'avais peur du noir, peur des voleurs, peur de ne pas avoir d'amis. Peur de me faire chicaner, peur de débouler les marches, peur de traverser un pont, peur d'aller dans le bois, peur de traverser la rue, peur de mourir (ma fille à de qui retenir), peur d'aller à l'école, peur de me faire oublier... Peur d'avoir peur !
En vieillissant, ça ne s'est pas amélioré ! La peur me paralysait, me pétrifiait, m'empêchait de réaliser mes rêves... En 2003, je m'en souviens comme si c'était hier, j'ai décidé de ne plus avoir peur. En fait, c'est impossible et surtout non souhaitable de ne plus jamais avoir peur, car elle sert à se protéger... mais d'un réel danger pas de ceux qu'on s'invente et qui ne se produisent jamais ! Donc en 2003, j'ai décidé de dépasser mes peurs, de les analyser et de les comprendre. Alors, au fil des années, j'ai commis des exploits et j'étais fière ! En 2016, je réalise que des peurs, j'en ai encore certaines, elles sont sournoises, tellement sournoises que je ne croyais même pas que c'était des peurs. Le genre de peurs qui deviennent rapidement des défaites !!! Ah non, je ne ferais pas ça tsé, je n'ai pas vraiment le temps (j'ai tellement peur de ne pas réussir) ! Non, merci je n'irai pas là, je n'ai pas d'argent (j'ai tellement peur de rencontrer de nouvelles personnes) ! Je ne changerai pas de façon de faire. C’est moins compliqué ainsi, je perdrais du temps et de l'argent à changer ma façon de faire (j'ai tellement peur de me tromper et de tout bousiller) ! Je pourrais donner tellement d'autres exemples de belles défaites que je me donne pour cacher ma peur ! Ces défaites passent pour des raisons valables, mais camouflent un sentiment qui n'est pas aidant. Petite, je disais Maman j'ai peur... et j'étais rassurée par ses propos. Je voyais bien que la plupart de mes peurs n'étaient pas fondées. Maintenant, quand j'ai une peur, je ne me tourne plus vers ma mère, je me tourne vers moi, je me parle. J'examine cette peur, je lui parle, je la rassure moi-même ! Je fais un pacte avec elle et on se donne un défi, un objectif ! La plupart du temps, voire même presque tout le temps, je suis fière de moi, je réussis et atteins mon objectif ! J'ai pris trop souvent des décisions par peur. Des décisions que je traînais comme un boulet par la suite. Dorénavant, je veux prendre des décisions en parlant à ma peur, en la rassurant, en lui disant que tout va bien aller ! Ce qui peut arriver de pire ? Que je me trompe, que je ne réussisse pas et qu'au final je sois très fière de moi car au moins, j'aurai essayé !!! Est-ce que la peur fait partie de votre vie au quotidien ? Comment gérez-vous cela ? Hélène Boissonneault «LA VISION de ma vie» Qu’est-ce donc un Tableau de Visualisation aussi connu de l’anglais sous «Vision Board» ? C’est ni plus ni moins qu’une liste «visuelle», ou si vous préférez une liste en images, des circonstances, des évènements, des objets, des voyages… etc. que vous voulez attirer dans votre vie. «Le boomerang des pensées : Nos pensées créent notre réalité… » Claire de Brabander Ici, «l’effet boomerang» nous rappelle que nos actes, nos pensées et nos désirs positifs, que nous souhaitons, en toute gratitude, «reviendront» vers nous. Ce n’est pas beau ça ? «Nos croyances deviennent nos pensées, Nos pensées deviennent nos mots, Nos mots deviennent nos actions, Nos actions deviennent nos comportements, Nos comportements deviennent nos valeurs Nos valeurs deviennent notre destinée.» Mahatma Gandhi Mais encore faut-il, pour permettre à nos désirs d’être réalisés, mettre l’attention à ce qui se passe autour de nous. Il est important de rester très à attentif aux opportunités que la vie nous offre. Également d’être à l’écoute de nos intuitions et de nos émotions, des évènements petits ou grands qui traversent notre vie tous les jours, peuvent prendre toute une autre signification en rapport avec ce que nous désirons voir se réaliser. En quelque sorte nous «créons» notre réalité. Nous devons visualiser le «résultat final». Il faut toujours se souvenir que le NÉGATIF attire le NÉGATIF. Par exemple, si vous voulez fuir la solitude, vaut mieux se visualiser en relation avec d’autres que de rester à conditionner la «solitude». Le désir ne peut pas correspondre à la négation. Savoir ce que l’on ne veut plus, dans notre vie, doit servir à préciser ce que l’on veut vraiment. Lorsque vous voulez faire un changement dans votre vie, il ne faut pas le combattre, vous le renforcez par l’opposition. Vous stimulez ce à quoi vous vous opposez. Prendre le parcours de la gratitude, investir son temps à ce qui pourrait être une alternative, sans le détruire, permet « à ce que l’on ne veut plus» de disparaitre. C’est génial… non ? Soyez l’acteur ou l’actrice de votre vie et ne vous permettez pas de baigner dans un esprit qui soit négatif. Il est possible, sans nier la réalité actuelle avec tous ses «défauts négatifs» de nourrir nos pensées positives sur un futur potentiel. Déclenchez une autre dynamique de penser et c’est à cela qu’il faut mettre ses énergies. D’où vient l’importance de cultiver la gratitude ce que nous avons et ce que nous vivons au présent ? Sachant ces quelques règles de base préparons notre TABLEAU DE VISUALISATION L’importance des images Pour le choix de vos images, référez-vous à des sites comme Pinterest, des revues, des photos personnelles, tout ce qui pourrait être en relation avec votre Liste «visuelle». L’assemblage d’images, de photos, d’affirmations positives, des rêves, d’objectifs et qui rend heureux vont constituer votre tableau. Allouez-vous une période où vous aurez du temps pour le faire dans un seul jet. Mettez-vous dans l’ambiance : musique, un breuvage, un espace, votre matériel… AYEZ DU PLAISIR ! Éveiller votre passion, votre imagination… laissez-vous inspirer et soyez réceptifs… Il est donc impératif de prendre un bon moment pour la préparation du choix des images que vous voudrez UTILISER.
Voulez-vous rencontrer l’âme sœur. Voyager ? Qu’est-ce que «l’abondance» pour vous ?
Voulez-vous apprendre une langue, un sport… ? Changer de travail complètement… dans une autre sphère d’activités ? Écrire un roman ?...Un livre de recettes… pour les enfants ?
«Le pouvoir de changement» «Voyager partout dans le monde» «Si je peux y rêver, je peux le réaliser» Création de votre tableau de visualisation ?
Souvenez-vous que le temps que vous prenez pour votre tableau est du temps bien investi dans vos rêves et votre vie. Ne vous retenez pas de faire plusieurs tableaux… à thématique par exemple. Cependant vous aurez qu’un seul tableau principal ! À mesure que votre vie évolue, il sera intéressant de le modifier ou d’en refaire un nouveau. Un tableau de visualisation peut aussi se faire en famille avec vos enfants. Ceux-ci se verront impliquer dans leurs rêves et auront bien fait de faire l’exercice du cœur et de la gratitude de ce qu’ils ont et de ce qu’ils veulent devenir. Faites confiance à la Vie. Gi Larose
Master Coach certifiée 514-781-2822 https://www.facebook.com/ginette.larose.37 https://www.facebook.com/ImagineLInspiration/ Michel Rivard l'a déjà chanté : Maudit bonheur...
tiens, v’là l’bonheur où c’est qu’t’étais ? maudit sans-cœur où tu t’cachais ? j’ai manqué d’veine tu t’es poussé là tu t’ramènes le bout du nez Il y a des jours de ma vie où j'ai dit : Maudit bonheur ! Bon d'accord maudire le bonheur ce n'est pas certainement le chose la plus logique à faire mais ça me faisait du bien. Il arrivait et se sauvait dans le temps de le dire... Je pensais même à cette époque que chaque fois que le bonheur se pointait le bout du nez, c'était parce qu'il venait me narguer : Hey la grande, regarde moi bien, profite de ton 2 minutes avec moi parce que après, j'me sauve. Hahahahaha C'était devenu tellement habituel que dès qu'il se pointait, je me sauvais. Je "scrappais' mes chances qu'il reste parce que de toute façon, il allait finir que par partir. J'étais L'EXEMPLE de l'auto-sabotage en règle. Je me disais que j'étais mieux sans lui tous les jours qu'avec lui de temps en temps. Un instant de bonheur et tout de suite, je pensais à ce qu'il allait arriver, à quand il allait partir. Savourer ce moment ? Oh que non, je m'imaginais le pire. Des fois, le pire arrivait mais vraiment, vraiment, vraiment, vraiment très rarement. La plupart du temps, le pire ne se pointait jamais. C'est frustrant ça, imaginer autant le pire du pire, ne pas profiter du bonheur et ne rien vivre... Faque je m'arrangeais pour qu'il arrive quelque chose de plate au moins. Je n'aurais pas stressé pour rien... Aussi vite qu'il était apparu, le bonheur disparaissait... J'ai même fini par croire que de toutes façons, c'est ça que je méritais, une vie sans bonheur... mais au fond de moi, je voulais être heureuse... Le bonheur c'est tenace ! Même si je l'ai maudit, même si je l'ai fuit, même si je l'ai renié, il est revenu... La dernière fois qu'il est apparu, il est arrivé avec ses bagages. Il m'a regardé droit dans les yeux et m'a dit d'un ton pas mal effronté : Hey la grande, j'aime bien la vie de nomade mais là, je commence à avoir envie de sédentarité. Tu peux bien fuir encore mais moi je reste ici. Je suis tannée de me faire rejeter de la sorte, tu me pries sans cesse pour que je revienne mais que quand je me pointe, tu n'apprécies pas ma présence. Ouch... Alors doucement, je lui ai fait une petite place... et plus le temps avançait et plus la place que je lui laissais était grande. J'ai compris que le bonheur allait rester pour de bon. J'ai compris que c'est moi qui le faisait partir. J'ai compris qu'un jour gris, ce n'est pas un jour sans bonheur mais un moment où c'est encore plus important de le savourer, de s'y accrocher. Je ne vous cache pas que des fois, mes vieux réflexes me reprennent... Pis là, je regarde mon bonheur droit dans les yeux et lui dis : Merci Bonheur ! Hélène Boissonneault |