Il est là, il m’accompagne dès le réveil et me suit au petit déjeuner. Plus tard, dans la journée, il vient me rejoindre tout de suite après une conversation avec une amie. Au dîner, il est là, très présent et avant de me coucher, il m’accompagne si bien que morphée ne veut même pas de moi.
Il occupe mes pensées, il accapare mes journées, il est là omniprésent. Je ferme les yeux doucement, je prends une ou deux respirations afin de la chasser de mes pensées, mais aussitôt il revient comme un boomerang. Je le sens dans ma nuque, dans ma respiration, il est là dans ma tête, je le sens dans mon bas de dos et même dans mes jambes. Il monopolise chaque partie de mon corps et de mon esprit. Ce stress, cette angoisse, qui m’envahit depuis des semaines me rend malade petit à petit. Cette boule au fond de la gorge, le souffle court et les tensions dans mon dos ne sont pas trompeurs. Cette fatigue que j’accumule malgré les nuits de sommeil en dit long sur mon état. Ce soir, je vais prendre un bain, en silence afin de relaxer mon corps et mon esprit. Je vais me remettre à la méditation, même si je sais que mes pensées vont vagabonder durant de longues minutes, je vais prendre ce temps pour respirer, me centrer ne serait-ce que 3 secondes. Je vais danser aussi, la danse me fait du bien. Je vais écrire afin de laisser couler mon stress dans l’encre noire et ainsi me libérer un peu. L’écriture me permet de mettre en mot ce que ce petit intrus met en maux. Et puis, je vais parler de tout ça à une personne qui va m’écouter sans me juger, qui va me laisser m’exprimer et pleurer si le besoin est. Je vais pleurer. Finalement, je vais me donner de l’importance, me donner du temps, de l’amour et de la douceur. Je vais prendre soin de moi et remettre mes pendules à l’heure face à ma vie. Petit à petit, il me quittera, car je sais maintenant le reconnaître, je sais maintenant quand il devient malsain, quand sa présence ne m’indique pas un danger, mais plutôt qu’il devient un danger… Hélène Boissonneault
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Depuis que je suis entrepreneure, je crois qu’il n’y a pas eu une seule semaine où je ne me suis pas demandé : est-ce que je continue ? Est-ce que ça vaut la peine ?
Selon Henri Lewis, anthropologue américain du 19e siècle, l’art de vivre consiste en un subtil mélange entre lâcher-prise et tenir bon. Je vous invite donc à tenir bon, à vous accrocher à vos rêves, à la vie, à vos proches, à l’amour, à vos valeurs… Mais je vous invite également à lâcher-prise sur ce que vous ne pouvez contrôler ; les autres. Laisser faire les critiques, les comparaisons, les jaloux. N’oubliez pas qu’au jour de votre mort, c’est VOTRE vie qui défilera devant vos yeux, pas celle des autres. Assurez-vous d’y prendre plaisir afin que votre dernier regard sur le monde en soit un de bonheur et de satisfaction. Marie Rose rosedesign.ca Vous aimez cette citation ? Elle est disponible dans la boutique en ligne de R'ose Design en reproduction, format numérique ou original. Nous sommes heureux de vous présenter cette nouvelle section de notre site.
Au fil des jours, des semaines et des mois, de nouveaux textes qui parleront de zénitude, créativité, émotions, état-d'âme, lâcher-prise, amour de soi, confiance en soi, bonheur, cohérence, gratitude, kaizen, leadership, mieux-être, bien-être, positivité, prospérité, réussite, valeurs personnelles, etc. seront publiés. Nous vous souhaitons une bonne lecture et de belles découvertes. Hélène Boissonneault |